J'étais tranquillement en train de lire sur un forum un post qui traitait du nombre de victimes de Staline. Les chiffres allaient du simple au double, mais se comptaient tous en dizaines de million.
Puis mon esprit se mit à divaguer, et j'ai fini par me poser une question "étrange".
Lorsque, en sociologie, en marketing ou en géopolitique, on définit des tranches ou des catégories d'hommes, d'habitants, de consommateurs cibles, on découpe les populations en pourcentages. Par contre, lorsque l'on tente de dénombrer le nombre de victimes d'un génocide ou d'un crime contre l'humanité, on parle toujours en somme d'individus, en total.
Pourquoi cette disparité ? Y a t-il un effet psychologique inhérent à l'énoncé d'un total plutôt que d'un pourcentage ? Il est pourtant plus facile de se représenter mentalement un pourcentage qu'un chiffre, lorsque celui-ci est de l'ordre de plusieurs millions...
Qu'en pensez vous ?
