La foi comme « une forme d’amour » qui est difficilement explicable.Tu dis : « La foi part donc du domaine de la sensation, du senti, voire du vécu. Elle est perçue et demande à être explorée. En quoi dès lors s'oppose-t-elle à la raison ? »
Dans le sens où comme tu le dis, la foi est du domaine du « ressenti », « une force intérieure » qui ne s’explique pas, « indéfinissable ». « Une sensation intérieure que quelque chose 'en moi' est plus grand que moi-même et me dépasse. »
Ok, je comprends, dans la mesure où tu fais une distinction entre "ressenti personnel" et "croyances basés sur des livres saints".
Oui, je vois parfaitement ce que tu veux dire ; des gens qui suivent les dogmes de leur parents de manière arbitraire, en répétant comme des robots ce qu’ils ont appris depuis l’enfance mais sans en comprendre la portée…et qui au finale ne transmettent pas d’amour sinon la rigidité.« Il y a des gens qui croient en quelque chose parce qu'ils ont été façonnés de cette manière-là par leurs parents ou leur culture, mais à la vérité ils n'ont pas l'étincelle. »
Nous sommes d’accord alors.Enoch,
Je me permets ici d'afficher mon désaccord complet. Affirmer que toutes les expériences personnelles sont subjectives, c'est aller à l'encontre du bon sens. La seule chose qui pourrait éventuellement être subjective, ce n'est pas l'expérience en elle-même, mais l'interprétation qu'on en fait.


C’est ce que j’ai voulu expliquer avec l’exemple du magicien. Mais mal expliqué.
Comme la aussi rectifié Navam:
Je pense qu'il y a un amalgame ici qui est fait ! Celui entre l'expérience et l'interprétation de celle-ci. Ce n'est pas la même chose. Tu ne peux pas vraiment douter de ton expérience pour moi. Par contre son interprétation oui car c'est bien souvent le fruit du mental qui en fonction du passé et de tes conditionnements va en donner une explication plus ou moins rationnelle.
Tu as pris l’exemple de Jésus marchant sur les eaux ; c’est « une expérience qui ne souffre d’aucune explication » pour toi ?Moi je te parle d'expérience qui ne souffre d'aucune explication.
Si j’avais été présente dans ce bateau, et vu de mes propres yeux Jésus marcher au milieu de la mer, alors oui j’y aurais cru. Une partie de moi doit y croire quand même un peu, mais c’est la petite fille qui y croit parce que ce n’est pas rationnel à mon sens.
Mais j’en reviens à la comparaison entre la foi et l’amour, de la même façon que je ne crois pas que l’on puisse expliquer clairement ce qu’est l’amour, il n’en demeure pas moins que l’amour doit aussi être rationnel tout comme la foi. Sinon, je me mettrai à croire en tout et n’importe quoi.
La foi doit être basée sur la raison. Je fais ma petite cuisine,

La foi est un appel intérieur, mais sa structuration a inhibé une partie de la raison. Et dans ce cas, la raison doit venir rétablir le discernement.

Enoch:
Tu as tout à fait raison. Je n’y croirais effectivement pas temps que je ne l’aurais pas expérimenté par moi même. Mais je pourrais concevoir que toi tu l’aies vécu ou ressenti parce que je conçois qu’il y ait « quelque chose qui nous échappe ».Moralité : celui qui a vécu l'expérience aura bien du mal à s'en servir pour convaincre autrui, surtout s'il a en face de lui un ultra-sceptique qui trouvera systématiquement des arguments intellectuels pour soit-disant "expliquer" l'inexplicable. Le bon côté de la chose, c'est que celui qui a vécu l'expérience, à moins d'une faiblesse intellectuelle hors du commun, ne se laissera jamais convaincre que cette expérience est "subjective". Il restera encore et toujours un témoin privilégié de ce qu'il a vécu.
Oui mais pour cela, il faut avoir confiance en la Bible. Oui je sais« Cela-dit, quand les témoignages de dizaines, de milliers ou de millions de personnes concordent sur un point, le simple bon sens devrait nous amener à nous interroger. »

Le problème c’est de pouvoir avoir « confiance ».Recherche22 à écrit: Et puis, Jésus qui marche sur l’eau…tu sais bien que j’y ai cru…de manière littérale…
Akenoi à écrit: Cela est-il un problème ? Le miracle est un événement qui si situe à un autre niveau de réalité, où les lois de la physique cèdent la place à des lois d'un autre registre.
Paix
