Etoiles Célestes a écrit :
Tu peux remplacer "quiconque" par "celui" cela ne change absolument rien au problème.
D'une par ce que il n'est pas question de catégories de personnes qui auraient le droit ou non d'enlever la vie
comme tu as voulu le faire croire et de deux par ce que "celui" désigne une personne inconnue dans le contexte,
de plus, tu as dis que ce verset était universel, donc "celui" s'adresse à chaque être humain.
La vérité, c'est que le Coran enseigne que n'importe qui peut tuer une personne coupable de meurtre ou de corruption sur terre.
Et quand on sait que le vol, l'orgueil, les préjudices, les fraudes (comme tu me l'a enseigné)... etc... sont de la corruption,
il en résulte que les musulmans peuvent se faire justice eux-mêmes.
Voici un autre extrait de cette fameuse conférence :
Les mauvais prédicateurs se particularisent pour transformer le vrai en faux, et inversement
Cher musulman ! Parfois, les choses sont ambigües dans l’esprit des gens. D’autres fois, les valeurs sont inversées. Des individus aux idées corrompues et au comportement le plus condamnable se prennent pour des réformateurs. C’est réellement un problème, comme l’exprime le Verset : [Est-ce que celui à qui on a fait miroiter que ses mauvaises actions étaient bonnes].
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Ne voyez-vous pas que Pharaon lui-même s’adressa à son peuple en ces termes, en parlant de Mûsâ : [Moi, je crains qu’il ne transforme votre religion et qu’il ne sème la corruption sur terre].
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Méditez sur ces Versets qui relatent l’histoire de Moïse (u) : [Nous avons envoyé Mûsû avec nos signes et un pouvoir évident • à Fir’awn, Hâmân et Qârûn qui dirent : c’est un sorcier et un grand menteur • Mais, lorsqu’il leur montra la vérité venant de Nous, ils dirent : tuez les enfants de ceux qui ont cru avec lui et laissez leurs femmes en vie. La ruse des infidèles était certes vouée à l’égarement • Et Fir’awn qui dit : Laissez-moi tuer Mûsâ qui n’a qu’à invoquer Son Seigneur. Moi, je crains qu’il ne transforme votre religion et qu’il ne sème la corruption sur terre].
Allah a envoyé Mûsâ (u) à Pharaon, le Roi Égyptien, Hâmân son vizir, et Corée un riche marchand. Il l’a assisté avec des signes qui témoignent de la véracité de sa mission, mais ces derniers ont renié son message. Eux, qui, enflés d’orgueil, l’ont traité de sorcier et de menteur. Cet orgueil qui a poussé Pharaon à revendiquer : [Je suis le plus grand de vos Seigneurs].[4] Ailleurs, il signe : [Je ne vous connais pas d’autre dieu que moi].[5] C’est de cette façon qu’il envisageait la réforme. Il soumettait ces sujets à son adoration, sous prétexte qu’il était leur seigneur. En fait, il se mentait à lui-même. Lui et son peuple n’ont pas voulu reconnaitre la Loi qui fut révélée à Mûsâ. Allah les dénonce en ces termes : [Ils les renièrent par esprit d’injustice et d’orgueil, bien qu’au fond d’eux, ils en furent convaincus. Vois qu’elle fut la fin des corrupteurs].[6]
Quand Moïse l’invita à croire en Allah, à reconnaitre Son Unicité, et à se soumettre à sa religion, voici ce qu’il lui répondit : [Je crains qu’il ne transforme votre religion et qu’il ne sème la corruption sur terre].[7] Pharaon inverse les rôles en faisant passer le frère d’Aaron pour un corrupteur, alors que lui, serait, un réformateur attitré. Pourtant, c’est lui le grand corrupteur, qu’Allah nous préserve ! Ne vois-tu pas qu’Allah révèle : [Certains ont un discours qui te plait, et qui prend Allah en témoin de sa foi, alors qu’il est un querelleur acharné].[8]
Ainsi, certaines catégories d’individus se vantent d’être des réformateurs et de vouloir le bien des hommes, notamment des jeunes, car fidèles à de hauts principes. La solution serait à leurs yeux d’attenter à la vie des innocents, de détruire les habitations, de troubler la sécurité des personnes, etc.
Ses marginaux, qui préparent le terrain aux ennemis de l’Islam, voient dans leurs actions abominables, un moyen de gagner la réforme. Eux, qui, au contraire, sèment le désordre. Allah (I) révèle à ce sujet : [et s’il lui est prié de craindre Allah, il devient plus virulent ; il aura pour compte la Géhenne et quel mauvais lieu de séjour sera-t-elle].[9] Nous pouvons en dire autant de ces marginaux. Quand vous leur demandez de craindre le Seigneur et de ne pas commettre ce genre de crimes ni d’adhérer à ces idées incendiaires, ils se moquent de vous, étant donné qu’ils sont convaincus d’être sur le bon chemin.
Mes frères, ces idées marginales qui s’installent dans les rangs des musulmans ne portent nullement en elles la flamme de la réforme, mais c’est Satan qui fait miroiter à ses auteurs qu’ils sont sur la bonne voie. Il est sûr que s’ils avaient fait part de leurs mauvaises intentions, ils auraient fait fuir toute personne dont la nature est saine. C’est ce qui les pousse à dire dans un élan de zèle, qu’ils tuent au nom de la religion, qu’ils veulent le bien pour la communauté, et qu’ils remédient au mal. Ils viennent avec le manteau de réformateurs. Or, est-ce que tuer des musulmans, détruite leurs biens, et troubler l’ordre public est une réforme ? Se tenir main dans la main avec les ennemis des musulmans à l’affût n’est rien d’autre qu’une forme d’égarement. Il n’est pas pertinent de mettre ces actions sur le dos de l’Islam. Ces actions portent un nom ; c’est de la corruption.
C’est exactement ce genre de revendication que les hypocrites avançaient à l’époque du Prophète (r), comme nous l’informe le Coran. Ils faisaient passer leurs complots qu’ils tramaient contre les musulmans pour des bonnes actions. Ils présentèrent la construction de la mosquée dhirâr (rivale ndt.) comme un acte de bienfaisance. Elle devait servir selon eux à accueillir l’étranger, et de lui trouver un abri contre le soleil ou le froid en hiver. Les pauvres et les démunis y auraient également trouvé un refuge. Ils avaient trouvé tout un tas de raisons trompeuses. Ils ne disaient pas qu’ils projetaient ainsi de combattre Allah et Son Messager. Ils voulaient monter un bastion ennemi en plein cœur de la capitale musulmane. Il devait servir de refuge pour tout individu mal intentionné. C’est alors qu’Allah (Y) dévoila leurs réelles intentions à travers cette mosquée rivale et ce bastion ennemi camouflé. Le verdict tomba ainsi : [Ceux qui dans leur mécréance firent une mosquée rivale dans l’intention de diviser entre les croyants et pour en faire un bastion en faveur de ceux qui ont auparavant déclaré la guerre à Allah et à Son Messager. Ils jurent qu’ils ne voulaient faire que le bien ! Allah témoigne pourtant qu’ils sont des menteurs].[10]
Abû el Hasan fait l’exégèse suivante : ce comportement est typique aux semeurs de troubles qui véhiculent des idées dangereuses. Comme ils ne sont pas capables d’affronter ceux qui leur prodiguent de pieux conseils et qui leur montrent la vérité en face, ils se cachent derrière des arguments du genre : il s’agit d’un pays athée et communiste. Les égarés sont obligés de donner à leurs actions l’apparence d’une réforme. Seules les personnes qui manquent de clairvoyance se laissent abuser par ce genre de discours, ce qui ne peut échapper à la vigilance des gens de la vérité, qui se particularisent par leur perspicacité.
Ainsi, nos jeunes sont tombés dans leurs filets, car ils n’étaient pas sur leur garde. Et cela, d’autant plus qu’ils étaient loin de leurs savants. La faute également revient parfois aux parents qui ont manqué de vigilance, sans compter que les mauvaises fréquentations ont un rôle dans l’évolution de leurs idées. Ces jeunes victimes de leur ignorance ont été des proies faciles. Ils furent sélectionnés pour servir les intérêts de l’ennemi sans que personne ne s’en rende compte. Ils devinrent des êtres imprégnés d’une haine profonde contre leurs propres sociétés en inversant les vraies valeurs. Ils s’investirent alors dans des actions criminelles, alors qu’ils avaient encore l’âge de l’adolescence. Certains d’entre eux avaient à peine vingt ans.
L’ennemi a réussi à transformer de jeunes naïfs en de véritables instruments du mal, et d’un plan infernal. Notre devoir est de bien veiller à l’éducation de nos enfants que ce soit à la maison ou à l’école. Une éducation inspirée de la Révélation et de la religion d’Allah, sans omettre de relier nos jeunes à leur passé. Il faut renforcer le lien avec le Coran et la sunna, mais aussi avec le patrimoine de nos ancêtres, dont le souvenir est encore frais. Préservons nos enfants contre les ruses du Diable.
C’est le faible bagage en science religieuse qui a fait sombrer ces jeunes dans le terrorisme. Le remède, c’est de se pencher convenablement sur les valeurs de notre nation, en, rappelons-le, faisant le lien avec notre passé fleurissant. Cette tâche revient aux savants qui ont la particularité d’être probes et pieux. J’espère vraiment qu’Allah nous sorte de cette impasse, et que les gens prennent conscience des dangers que recouvre ce genre d’idée.
Chère nation ! Les ennemis ne se tournent pas vers les esprits mûrs qui ont la tête sur les épaules, une grande culture de la religion et dont les vertus ne sont plus à vanter. Ils ont conscience qu’ils ne peuvent les manipuler et qu’ils ne peuvent se laisser séduire par des slogans dissidents. Leur dévolue se jette sur des jeunes proies qui, encore puériles, ont les idées malléables. La société en général, mais surtout l’école et les responsables de l’éduction doivent participer à renforcer les programmes scolaires et insister sur les valeurs du passé de façon juste. Les médias également ont un rôle à jouer ; ainsi que les savants, les sermonneurs, et les prédicateurs en général. Chacun peut apporter sa brique afin de sauver la jeunesse de la propagande étrangère, qui véhicule des idées n’ayant aucun lien avec notre mode de vie.
Nous sommes une nation musulmane. Heureusement que grâce au Très-Haut, la religion passe avant tout dans ce pays. Nous sommes fidèles à des valeurs comme l’éducation vertueuse, l’union de la société autour de l’autorité. Tout cela, dans un esprit d’entraide et de solidarité, qu’Allah soit loué !
Notre société est la cible de notre ennemi qui rêve de la diviser en mettant tous les moyens en œuvre à cette fin. Ils veulent semer l’anarchie dans les rangs, comme c’est le cas dans d’autres pays. Cependant, dans Sa Grâce infinie, Allah a voulu que nous ayons des responsables suffisamment avisés et suffisamment bien intentionnés pour déjouer ce genre de stratagème. Ces derniers jouissent du soutien du peuple dans sa lutte contre les dissidents. Ils parvinrent ainsi à contenir une bonne partie de leur complot. Notre nation, mue par des idées saines, jouit de cette maturité pour se rendre compte que ces slogans dangereux sont étrangers à nos principes et aux enseignements de l’Islam.
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Le Façonneur ; 8
![silver [2]](./images/smilies/silver.gif)
L’Absoluteur ; 26
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L’Absoluteur ; 23-26
[4] E-nâzi’ât ; 24
[5] Les récits ; 38
[6] Les fourmis ; 14
[7] L’Absoluteur ; 26
[8] La vache ; 204
[9] La vache ; 206
[10] Le repentir ; 107