MonstreLePuissant a écrit :
Les prophéties ne sont pas censées avoir plusieurs accomplissements, mais un seul. Déjà, ça devrait vous mettre sur la voie. Ensuite, de nombreux versets montrent que l'événement de la fin annoncé est imminent, proche. Jésus le dit. Les apôtres le confirment. Pourquoi l'esprit saint les laisserait il annoncer un événement proche si il sait pertinemment qu'il arrivera dans 2000 ans, ou 4000 ans ? Ce serait de la tromperie. Il n'y a donc que 2 possibilités : où tout s'est déroulé comme prévu, ou ils étaient tous des faux prophètes.
Quant à la date de rédaction de la Révélation, la référence au temple de Jérusalem montre qu'il était encore bien sur pied.
(Révélation 11:1, 2) 11 Et on m’a donné un roseau semblable à un bâton tandis qu’il disait : “ Lève-toi et mesure le temple[-sanctuaire] de Dieu et l’autel et ceux qui y adorent. 2 Mais quant à la cour qui est à l’extérieur du temple[-sanctuaire], jette-la dehors et ne la mesure pas, parce qu’on l’a donnée aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.
La cour du temple avait déjà été donnée aux nations depuis longtemps. C'était devenu un marché d'où la réaction passionnée de Jésus. Et Jérusalem la ville sainte sera foulée aux pieds par les romains pendant 42 mois, de 66 à 70. Ca n'a rien de compliqué à comprendre. Même sans théologiens de renom, vous devriez être capable de le comprendre.
Ce que je trouve drôle, c'est que vous soyez capable de croire l'explication abracadabrantesque de la WT sur un temple multidimensionnel dont une partie serait au ciel et l'autre sur terre, alors que l'explication la plus simple vous échappe. Jean arriverait donc alors qu'il est sur terre à mesurer un temple au ciel (il doit avoir les bras longs), et la terre devraient bientôt été donnée aux nations, comme si la terre appartenait actuellement à des crocodiles géants.

Les TJ avalent vraiment n'importe quoi. C'est désespérant !
Selon le principe du rasoir d'Ockham, il faut préférer la réponse la plus simple.
En attendant, ma brillante démonstration sur la grande foule laisse tous les TJ sans voix.
MLP...tu es tombé sur les mêmes erreurs que j'avaient et je t'avais donnée la réponse..que tu n'as d'ailleurs pas tenu compte.
Histoire d'éclaircir les choses :
"Le siège de Jérusalem est mis en place par les Romains, alors que, depuis plusieurs années, la ville de Jérusalem est en état de sédition, après avoir chassé la Légion romaine, et exécuté tous les Romains tombés entre les mains des Juifs. Et quasiment toutes les campagnes de la Judée sont entre les mains des Zélotes, et tout cela fonctionne comme une province indépendante. On ne peut donc pas dire que, durant cette période-là, d'avant l'an 70, "Jérusalem est piétinée par les nations", puisque c'est Jérusalem qui a piétiné les Païens chassés de la région, et l'armée romaine, chassée de toute proximité avec Jérusalem. Une région redevenue "libre", n'est pas une région sous occupation étrangère, ce que signifie le fait de dire que l'on est "piétiné". Donc, quand est-ce que Jérusalem commence à être soumise au siège des Romains ? L'Histoire est très précise sur ce qui se passe alors, au jour près. Dans le courant du printemps 70, les Romains installent leurs matériels pour le siège qu'ils pensent devoir être long. Ils ont sécurisé les campagnes. Ils ont ramené des troupes venant de plusieurs provinces, et le 30 mai 70, les troupes de Titus attaquent la ville. C'est seulement à partir de cette date, que les Romains "piétinent la ville". Le Temple, lui, sera pris et gravement endommagé le 28 août de l'an 70. Pendant quelques semaines encore, l'Armée romaine achève de reconquérir et sécuriser toute la ville. Puis en 71, il y a le Triomphe de Titus, à Rome. Jérusalem a donc été "piétinée", durant 3 mois, au sens strict, durant 5 ou 6 mois, au maximum.
D'où sortent donc ces "42 mois" ? Pure folie, pure invention, qui découle, comme d'habitude, du sempiternel "raisonnement circulaire": "Je lis 42 mois dans la Révélation. Je décrète que celle-ci s'accomplit sur les évènements précédant l'an 70. Je ne vérifie pas l'Histoire, bien évidemment. Et je proclame alors haut et fort que les 42 mois dont parle la Révélation se sont accomplis sur les trois ans et demi qui précèdent la chute de Jérusalem, sous les Légions de Titus".
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"Comment Jean a-t-il pu 'mesurer le Temple', après sa destruction en 70 de notre ère ?"
Mais la réponse est dans la question même !
Si le Temple des Juifs est concerné par la Prophétie de Jean, alors, en effet, la Prophétie de Jean n'a strictement aucun sens et les Prétéristes ont tout à fait raison.
Mais l'incohérence ne provient que de leur propre doctrine insensée ! Jean parle d'un autre Temple, exactement comme Ézéchiel, à partir de son chapitre 40 et suivants, décrit un "Temple futur", qui n'a d'ailleurs jamais connu de réalisation concrète dans ce Monde, ce qui prouve bien que toutes les Prophéties ne se sont pas accomplies, contrairement à ce que prétendent les Prétéristes.
Dans Révélation 11: 1-2, il y a même la preuve écrite selon laquelle il ne peut pas s'agir du Temple de Jérusalem. Il est écrit : "On me donna ensuite un roseau servant à mesurer, semblable à un bâton, et l'on me dit: - Va mesurer le temple de Dieu ainsi que l'autel, et compte ceux qui adorent dans le temple. Mais laisse de côté la cour extérieure du temple, ne la mesure pas, car elle a été donnée aux païens, qui piétineront la Ville Sainte pendant 42 mois" (BFC).
A-t-on vu, dans l'Histoire de Jérusalem, que l'on ait accordé l'usage de la cour extérieure du Temple (et seulement elle), pendant 42 mois, aux Légions romaines en train de massacrer Jérusalem ? La cour extérieure du Temple, au 1er siècle de notre ère, était réservée aux Juifs d'origine païenne, c'est-à-dire aux Prosélytes, aux convertis venant de toutes nations, qui pratiquaient le Judaïsme, mais sans être encore officiellement reconnus comme Juifs.
Là, dans la vision de Jean, on montre "ceux qui piétinent la ville", en train d'occuper pendant 42 mois, les esplanades extérieures du Temple, tandis que le Temple lui-même fonctionne encore, pour "tous ceux qui y adorent". A-t-on vu cette situation se produire, en l'an 70, ou dans les années qui précèdent ? Évidemment jamais !
Nouveau zéro pointé, donc, pour les manipulateurs et les tricheurs qui ont élaboré la monstruosité du Prétérisme.
Deuxième réponse :
Ce n'est pas parce qu'il est écrit quelque chose dans la Bible, que cette chose doit être prise au sens littéral. Si l'on demande à Jean, dans la vision qu'il reçoit, de se livrer (parmi les images symboliques qui se succèdent), à des mesures d'un Temple, on peut déjà considérer qu'il s'agira, au milieu de ces symboles, d'un Temple symbolique, et en aucun cas d'un Temple matériel, existant sur la Terre. Toute la Révélation se déroule "dans un temple". Jean, au chapitre 1 et aux versets 12 et suivants, pénètre dans un temple. En effet, il voit les sept lampes d'or, qui correspondent au portelampes qui avait dû être fabriqué, au temps de Moïse, pour éclairer la partie antérieure de la nef du Tabernacle (la tente qui servait de Temple, lorsque les Israélites passaient les 40 ans au désert). Or, aux jours de Jean, le Tabernacle n'existe plus depuis longtemps, évidemment. À ce moment-là, apparaît le grand-prêtre de ce temple, qui s'avère être le Christ.
À ce propos, dans sa Lettre aux Hébreux, Paul explique clairement, que :
"Or, pour les choses que nous sommes en train d'examiner, voici le point essentiel: Nous avons un tel grand prêtre, et il s'est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux, serviteur public du lieu saint et de la tente véritable que Jéhovah a dressée, et non pas l'homme" (Hébreux 8: 2 - TMN "La Verte").
La vision de Jean se passe-t-elle sur la Terre, ou "dans les Cieux" ? Dans Révélation 4: 1-2, nous lisons ceci, qui précède l'ordre donné à Jean de mesurer le Temple :
"Après ces choses j'ai vu, et regardez ! une porte ouverte dans le ciel, et la première voix que j'ai entendue était comme celle d'une trompette; elle parlait avec moi, disant: '
Monte ici, et je te montrerai les choses qui doivent arriver'. Après ces choses je me suis aussitôt trouvé dans [la puissance de l']esprit: et regardez ! Un trône était à sa place dans le ciel, et sur ce trône il y a quelqu'un d'assis" (Apocalypse 4: 1-2 - TMN).
La moindre honnêteté consiste alors à reconnaître qu'il n'y a strictement rien de matériel dans les visions de Jean, et que tout ceci se passe dans l'immatérialité "au Ciel". Pourquoi nous parlerait-on alors du Temple des Juifs, à Jérusalem, qui n'était en aucun cas ni le Tabernacle des Israélites au désert, ni le Temple des Israélites construit ensuite par Salomon, à Jérusalem ? Le Temple des Juifs, à Jérusalem, en l'an 70, ne représente absolument rien, n'a aucune valeur par rapport aux grandes perspectives que trace la Bible, et n'a donc aucune raison de se trouver au centre des accomplissements de la Bible. Ce qui serait le cas si le Temple dont parle la Révélation, était celui des Juifs. À ce stade d'échec, les Prétéristes, qui savent très bien qu'ils mentent en prétendant que la Révélation parlerait du Temple des Juifs à Jérusalem, tentent de tromper à nouveau leurs auditeurs, en greffant, pour contourner leur échec, un second argument, sur le premier. Ils disent alors, en substance :
"Le Temple qui serait symbolique et dans le Ciel, ne pourrait être que parfait, comme Dieu et comme les Cieux eux-mêmes. Or, Jean voit un temple dont une partie reste sainte, tandis que le reste est profané. Ça ne peut donc pas s'appliquer sur le Temple céleste. Ça s'applique alors obligatoirement sur le Temple des Juifs à Jérusalem, au 1er siècle de notre ère".
Réglons son compte, immédiatement, à ce sophisme aussi stupide que malhonnête.
Dans Révélation 12: 7-9, nous lisons : "Et une guerre a éclaté dans le ciel: Mikaël et ses anges ont lutté contre le dragon, et le dragon et ses anges ont lutté, mais il n'a pas été le plus fort, et il ne s'est plus trouvé de place pour eux dans le ciel. Et il a été jeté, le grand dragon, le serpent originel, celui qu'on appelle Diable et Satan, qui égare la terre habitée tout entière; il a été jeté sur la terre, et ses anges ont été jetés avec lui" (Révélation 12: 7-9 - TMN "La Verte").
Nous constatons alors que les Cieux que nous décrit la Révélation, ne sont ni purs, ni paisibles, mais qu'ils sont dans un tel état qu'ils doivent être "purifiés".
Doit-on alors s'étonner que l'on nous parle d'un Temple dont une partie reste pure, mais dont l'autre devra être purifiée au bout d'un certain délai ?
"Il était donc nécessaire que les représentations typiques des choses qui sont dans les cieux soient purifiées par ces moyens, mais les choses célestes elles-mêmes avec des sacrifices qui sont meilleurs que ces sacrifices-là" (Hébreux 9: 23 - TMN "La Verte").
Que lisons-nous ?
Que si les Sanctuaires des Israélites devaient être sans cesse purifiés, notamment par aspersion de sang, alors, le Temple "qui est dans les Cieux", doit être purifié lui aussi, à plus forte raison, et avec de meilleurs sacrifices.
Bon.
Nous avons donc tous les éléments qui sont en ordre :
- Un Temple dans le Ciel, décrit par la Révélation.
- Des Cieux impurs et divisés par une guerre "civile", qui se transcrit forcément sur le Temple luimême.
- Le besoin de bien mesurer ce qui est toujours fidèle, et de rejeter ce qui est souillé,
- Et Jean qui, lui-même au Ciel où il est transporté par la vision, mesure cela.
Ça suffit amplement pour comprendre à quel point les Prétéristes mentent et falsifient tout ce dont ils prétendent révéler "les secrets".
Mais y a-t-il encore une preuve supplémentaire dans tout cela, qui nous indiquerait, elle aussi sans aucune contestation possible, qu'il ne peut pas s'agir du Temple des Juifs à Jérusalem, au 1er siècle de notre ère ?
Bien sûr. Et cette preuve est directement incluse dans le passage qu'utilisent, avec un cynisme phénoménal, les Prétéristes, dans cette affaire, à savoir Révélation 11: 1-2, que nous examinons précisément ici.
Observons à présent ce qui est dit dans Ézéchiel 40: 1-3 :
"Dans la vingt-cinquième année de notre exil, au début de l'année, le dixième [jour] du mois, dans la quatorzième année après que la ville eut été abattue, ce jour-là même, la main de Jéhovah fut sur moi, de sorte qu'il m'amena en ce lieu. Dans les visions de Dieu il m'amena au pays d'Israël et me déposa finalement sur une très haute montagne, sur laquelle il y avait quelque chose comme les constructions d'une ville, au sud. Alors il m'amena là, et, voyez: il y avait un homme. Son aspect était comme l'aspect du cuivre, et il y avaitObservons à présent ce qui est dit dans Ézéchiel 40: 1-3 : "Dans la vingt-cinquième année de notre exil, au début de l'année, le dixième [jour] du mois, dans la quatorzième année après que la ville eut été abattue, ce jour-là même, la main de Jéhovah fut sur moi, de sorte qu'il m'amena en ce lieu. Dans les visions de Dieu il m'amena au pays d'Israël et me déposa finalement sur une très haute montagne, sur laquelle il y avait quelque chose comme les constructions d'une ville, au sud. Alors il m'amena là, et, voyez: il y avait un homme. Son aspect était comme l'aspect du cuivre, et
il y avait un cordeau de lin dans sa main, ainsi qu'un roseau à mesurer, et il se tenait dans la porte" (Ézéchiel 40: 1-3 - TMN "La Verte"). .
Nous voyons ici apparaître les instruments de mesure du Temple, qui seront simplement repris dans Révélation 11. Mais de quel Temple s'agit-il, dans Ézéchiel ? Déjà, d'un Temple situé en un lieu imaginaire, tout en haut d'une très haute montagne - exactement comme la Nouvelle Jérusalem, dans la Révélation -, sachant que le haut des montagnes, dans toute l'Antiquité et partout, est appelé "le ciel". Et le Temple qui est décrit dans Ézéchiel, dans les chapitres 40 à 44, n'a évidemment jamais existé de façon concrète sur la Terre, et encore moins, entre les mains des Juifs. Il s'agit bel et bien d'un Temple symbolique.
ar, comme Jean se réfère au Temple d'Ézéchiel, alors, "son" Temple, est
tout aussi symbolique !
Il apparaît donc, dès que l'on examine de près cet argument des Prétéristes que, comme tous les autres, il ne résiste pas à la lumière de l'examen, ce qui prouve que le Prétérisme tout entier, est une oeuvre "qui appartient aux ténèbres".
La vie est un miracle. Mais ce miracle ne se trouve pas dans ce monde corrompu.