Bonjour Sibira
il existe un bien et un mal et ce bien comme ce mal n'a rien à voir avec une quelconque convention culturelle (de type religieuse ou sociale) et que violer c'est mal
Mais tu dis:
cela se démontre. Alors, démontre le!
Tu n'as pas compris.
Je disais que le sens du bien et du mal est en partie inné. Qu'on ne peux pas démontrer qu'il est logique (on peut juste expliquer pourquoi ce sens nous est apparu). Je te demandais de donner une raison logique à l'existence du sens du bien et du mal. Or tu expliques autre chose, la différence entre culturel et moral, pour laquelle je suis d'accord, sauf que tu as tendance à être plutôt confus, parce que ce n'est pas si simple que tu veux bien le dire.
Alors je détaille. Nous avons:
1 Les lois établies par les gouvernements des états qui se subdivisent en:
- des règlements qui sont une organisation pratique comme rouler à droite. Cela n'a aucune valeur morale . C'est évident que si il n'y avait pas l'obligation de rouler à droite, ou à gauche dans certains pays, la circulation des véhicules serait cahotique et source d'accidents constamment. Il en est de même en principe pour les autre règlements (limite des eaux territoriales, respect de limite d'altitude pour les avions et le drônes, normes pour la tension du courant électrique, normes de standardisation, nécessité d'avoir un diplôme pour accéder à certaines fonctions.
- des lois qui contiennent des valeurs morales basées sur le principe de ne pas nuire à autrui. Exemple peine de prison ou amendes pour les voleurs, les menteurs les assassins.
2 Les coutumes, les habitudes sociales, que tu appelles fait culturel, qui engendrent une pression sociale. Personnellement je trouve que cette pression sociale est très néfaste . C'est un jugement rigide et borné qui se manifeste surtout chez ceux qui n'ont pas "d'ouverture d'esprit". Exemples:
Pour aller faire mes courses en ville, j'ai envie de m'habiller avec une jupe en été quand il fait chaud, j'ai envie de marcher pieds nu, j'ai envie de garder mon pyjama à rayures.
Mais je sais qu'on va me regarder de travers et me considérer, dans l'ordre, comme homosexuel, va-nu-pieds clochard et fou. Alors je ne le fais pas parce que je ne veux as être pris pour ce que je ne suis pas.
C'est ça la pression sociale.
De même si je suis sur un plage de nudistes je me fais regarder de travers si je reste habillé parce que je ne suis pas conforme à la norme exclusivement locale, mais j'ai intérêt à me rhabiller en sortant de ce lieu, sinon je vais me faire regarder de travers et peut-être que quelqu'un bien intentionné appellera la police.
Si on y réfléchit tout ça est idiot. La pression sociale restreint notre liberté.
Et c'est un phénomène permanent qui n'a pas l'air de s'améliorer. C'est à cause de l'opinion d'autrui
Par exemple quelqu'un habillé normalement qui court en ville est perçu comme étant dans une situation d'urgence ou désespérée: rater son train, rattraper un voleur, peur de manquer un rendez-vous important, crise conjugale, caastrophe imminente.
Si le coureur à une tenue de sport, alors personne n'y fait attention et pense que c'est juste quelqu'un qui fait du "jogging".
3 La morale instinctive héritée des homme primitifs: ne pas voler ne pas tuer, ne pas mentir, aux personnes qui font partie de notre groupe social.
4 la morale réfléchie de l'homme moderne et civilisé, qui élargit la notion de groupe social à l'humanité entière, qui permet de gifler un enfant quand il fait une bêtise
parce que même si on lui fait mal momentanément, c'est pour son bien. Et qui permet de mentir à un grand brûlé en lui disant "ça va aller mon vieux" allors qu'on sait qu'il ne lui reste que deux jours à vivre.
5 la morale des religions qui se sont appropriées la morale instinctive et réfléchie , parce d'après les croyants Dieu donne la morale , d'où l'expression "sans foi ni loi".
Ils collent à la morale d'autres règles tirées de leur dogme, notamment en ce qui concernent la sexualité.
Tous ces notions sont distinctes mais elles ont tendance à s'interpénétrer, ce qui fait qu'on y voit pas toujours clair.
tu ne peux pas dire que refuser l'avortement à une mere c'est bien ou ma
Les conseilleurs ne sont pas ceux qui supportent les conséquences de leurs conseils. C'est trop facile de faire la morale à autrui quand on est pas concerné directement.
La mère est seule personne concernée directement par le processus de la grossesse qui a lieu dans son propre corps, dans son intimité.
Alors laissons-là décider elle-même.
Bonjour Vic
Quand on cherche des fondements solides valides à ces thèses du bien et du mal , on est bien embêté , on est quand même bien obligé d'admettre qu'elles sont construites sur du sable..
On est pas si embêté que ça, je l'ai déjà expliqué dans le premier post de mon sujet:
l
es comportements moraux font partie de l’héritage de notre évolution. Les avantages pour la survie n'étant pas seulement des caractères physiques, comme la stature verticale et le pouce opposable, mais aussi des instincts et la faculté de se mettre à la place de l'autre pour savoir comment il pense et comment il va réagir. Parce que c'est un avantage pour la survie du groupe, donc un avantage dans le cadre de la sélection naturelle.
Le bien et le mal est sans doute une construction mentale principalement culturelle
Vois ma réponse à Sibira plus haut
sibira a écrit :alors je n'ai pas le droit de juger les autres car je ne sais pas comment on vit un viol)
Entièrement d'accord
sibira a écrit :les humains sont trop compliqués pour moi
Ils sont compliqués, oui, mais on est bien obligé de s'en occuper, à moins de vivre seul comme Robinson sur une île déserte.
Saint Glinglin dit:
La solution, c'est l'abandon anonyme comme cela s'est fait pendant des siècles.
Irresponsabilité totale! On fait un enfant, on l'abandonne.
C'est possible mais l'enfant n'y est pour rien
Alors tu veux qu'on l'abandonne! C'est inconscient et immoral!
Tu veux sacrifier un enfant qui n'y est pour rien au nom d'un principe religieux. Tu veux décider ce que doit faire une femme pour ce qui la concerne intimement.
On tombe dans la dictature religieuse! On sait quel mal peuvent faire les extrémistes religieux.
D'abord est-ce que tu ne confonds pas embryon et enfant?
Tu soutiens sans doute comme les catholiques que l'embryon est doté d'une "âme", et que par conséquent c'est un crime de le supprimer. Tu crois qu'il n'y a déjà pas assez d'enfants sans parents et tu veux en rajouter.