Jesus n'a pas interdit la lapidation.
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 02:38Bonjour je vais vous expliquer en quoi Jésus n'interdit pas la lapidation.
Déjà pour commencer la pericope est une invention et les 3 plus anciens manuscrits ne contient la moindre pericope ensuite de manière logique, bien que la pericope soit une invention celle ci n'interdit pas la lapidation.
Premièrement : si nous lisons le contexte, nous nous apercevons que si Jésus ne l'a pas fait, c'est parce que les juifs non plus n'appliquaient plus la loi, ils n'appliquaient pas la peine de mort sur eux-même, comment peuvent-ils alors demander à Jésus de lapider une femme? Ils n'appliquaient pas la loi contre eux, mais voulaient l'appliquer aux autres :
Jean 7:19
Moïse ne vous a–t–il pas donné la loi ? Et nul de vous n'observe la loi. Pourquoi cherchez–vous à me faire mourir ?
Le dictionnaire de la Bible Dom Augustin Calmet parle de cette histoire de la femme adultère et de Jésus (voir définition du mot “adultère) est conclu de la sorte :
On présume avec grande raison:
1° que les accusateurs de cette femme étaient eux-mêmes coupables du crime dont ils l'accusaient, de même à peu près que les accusateurs de la chaste Suzanne. Or, il est injuste de recevoir pour accusateurs ceux qui sont coupables du mal qu'ils reprennent dans un autre.
2° Il y a lieu de croire que la femme dont il s'agit ici avait souffert quelque violence, et que son crime était fort diminué par les circonstances. Selden et Fagius croient qu'elle était dans le cas qui est marqué par Moïse en ces termes: {#De 22:23} Si une fille fiancée est trouvée dans la ville par un homme qui lui ravisse son honneur, vous ferez sortir de la ville l'homme et la fille adultères, et ils seront lapidés; la fille, parce qu'elle n'a pas crié, quoiqu'elle fût dans la ville; et l'homme, parce qu'il a humilié la femme de son prochain.
Aussi, un autre passage démontre que Jésus propose à une femme le repentir, mais elle a refusé de se repentir, alors Jésus dit qu'il fera mourir les enfants de sa femme :
Apocalypse 2
18 Ecris à l'ange de l'Eglise de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent:
19 Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières.
20 Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
21 Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité.
22 Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres.
23 Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres.
Nous voyons bien que Jésus n'est pas contre le châtiment réservé à ceux qui commettent l'adultère. Et que penser du châtiment excessif qu’on subit Ananias et sa femme Saphira par le Saint-Esprit qui les a tué simplement parce qu’ils n’avaient donné QUE la moitié de leurs biens aux apôtres ! Voici comment nous est raconté cette triste histoire :
Actes 5
1 Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété,
2 et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres.
3 Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ?
4 S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.
5 Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs.
6 Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent.
7 Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé.
8 Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là.
9 Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront.
10 Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari.
Pourquoi Pierre ne leur a pas pardonné? En quoi le vol est-il un plus grand péché que l'adultère?
C'est encore une preuve que l'histoire de la femme adultère est erroné. Même si celle-ci était vrai, on ne peut l'utiliser pour montrer que Jésus était "gentille", puisque c'est lui, qui est Dieu selon les Chrétien, qui a permis à Pierre de tuer ce couple pour avoir volé. Pourquoi ne leur a t-il pas pardonné?
Deuxièmement : Le passage de la femme adultère constitue un ajout tardif , et ne fait pas parti du texte original de l'Évangile dit de Jean. Voyons les commentaires chrétiens :
Bible Annotée :
On trouve une description semblable dans #Lu 21:37,38. -Le dernier verset de #Jn 7 et les deux premiers par lesquels s'ouvre notre #Jn 8 forment une sorte d'introduction à l'histoire de la femme adultère qui va suivre. Ils font partie du fragment dont l'authenticité est contestée. Voici d'abord, à cet égard, l'état des documents sur lesquels s'appuie la critique du texte.
1° Un grand nombre de manuscrits, Sin., B, A, C, etc., du quatrième au neuvième siècle, omettent entièrement ce récit, et plusieurs de ceux qui l'ont conservé le marquent de signes de doute.
2° Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l'Itala ne le renferment pas davantage.
3° Les Pères de l'Eglise des trois premiers siècles, et même Chrysostome, ne le mentionnent pas comme renfermé dans notre évangile. Origène, qui s'est occupé spécialement de l'état du texte, n'en parle pas.
4° Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l'évangile de Jean; dans quelques autres à la suite de #Lu 21.
5° Ces versets abondent en variantes diverses, ce qui est toujours un signe peu favorable à l'authenticité.
6° Le style de ce récit n'est pas celui de Jean; il porte tous les caractères des narrations synoptiques. Aussi la plupart des critiques et des exégètes se refusent-ils à considérer ce récit comme faisant partie de l'évangile de Jean. Ainsi Erasme, Calvin, Bèze Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, MM. Weiss, Luthardt, Keil, Godet, et tous les modernes éditeurs du texte.
Rappelons, d'autre part, que sept majusc. (dont D), du sixième au neuvième siècle, et un très grand nombre de minusc., aussi bien que quelques exemplaires de l'Itala, la Vulgate, la version syr. de Jérusalem, contiennent ce récit sans le marquer d'aucun signe de doute. Jérôme, écrivant au quatrième siècle, témoigne (Adv. Pelag. 2, 17) que cette relation se trouvait "en plusieurs manuscrits, tant grecs que latins." Aussi plusieurs interprètes éminents, Augustin, Bengel, Hug, Ebrard, Stier, Lange, soutiennent-ils l'authenticité de ce fragment alléguant avec Augustin qu'il n'a été retranché, à l'origine, que par la crainte de l'influence morale qu'il pouvait exercer à une époque où, d'une part, un grand relâchement des moeurs et, d'autre part, un faux ascétisme s'étaient introduits dans l'Eglise. -Quant à la vérité historique du fait, on peut dire avec Meyer: "Cette histoire porte un tel cachet d'originalité, il est si évident qu'elle n'est imitée d'aucun autre récit de la tradition évangélique, qu'il est impossible d'y voir une légende d'un temps postérieur, sa vérité interne se justifie facilement par l'exégèse, malgré les doutes qu'on a soulevés." Le récit est en tous cas fort ancien, Eusèbe rapporte (Hist. eccl. 3: 39) que l'écrit de Papias sur les évangiles contenait l'histoire d'une femme qui, à cause de ses péchés, fut accusée devant le Seigneur. "Cette histoire, ajoutet-il, se trouve dans l'évangile des Hébreux." Cela prouverait que notre récit appartient à la tradition apostolique. Il a été inséré dans la suite à cette place, parce que le piège tendu à Jésus {#Jn 8:6} paraissait en harmonie avec les dispositions hostiles des autorités à son égard. {#Jn 7:32,45 et suiv.}.
Bible du Semeur :
Les versets 7.53 à 8.11 sont absents des manuscrits les plus anciens. Quelques manuscrits les situent ailleurs, à la fin de l'évangile ou après Lc 21.38.
ACEBAC :
Le récit de la femme adultère {#Jn 7:53 8:1-11} manque dans les plus anciens manuscrits grecs. Les Pères grecs ne l'ont pas connu ou bien ne l'ont pas regardé comme authentique. Plusieurs traductions anciennes (latine, syriaque, copte...) ne le contenaient pas. On lisait pourtant cette péricope en Occident et dans l'Église de Syrie dès le IIIe siècle. Mais la place de ce récit est instable chez les témoins qui le rapportent: on le retrouve en cinq endroits différents soit dans l'évangile de Jean, soit dans celui de Luc. De plus, ce passage tranche sur le contexte et l'ensemble du texte johannique par son contenu, son style et sa langue, qui rappellent par contre beaucoup le style et la langue de Luc. On admet donc généralement que ce passage n'a pas été rédigé par l'auteur du quatrième évangile et qu'il n'appartenait pas à l'édition originale de cet évangile. Le concile de Trente regarde ce texte comme un écrit canonique; sa définition porte sur la canonicité, non sur l'authenticité johannique du passage.
TOB :
La section 7,53-8,11 est omise par les mss les plus anciens et par de nombreuses versions : d'autres la placent soit après les vv. 36 ou 44, soit à la fin de l'évangile ; d'autres encore l'introduisent après Lc 21,38. Les Pères grecs semblent l'ignorer ; le texte lui-même présente de nombreuses variantes et ne possède pas les caractéristique du style Johannique. C'est pourquoi on peut estimer que cette péricope n'appartenait pas primitivement à l'évangile de Jn. Il s'agit d'une tradition indépendante, insérée après coup ; son caractère canonique n'est pas à contester.
Bible de Jérusalem :
Cette péricope, 7.53 - 8.11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc, cf Luc 21.38. Sa canonicité, son caractère inspiré et sa valeur historique n'en sont pas moins hors contexte.
Claude Tresmontant :
A partir de ce verset, nombres de manuscrits anciens—le plus grand nombre—ne comportent pas la page qui suit: l'histoire de la femme qui a été surprise avec un homme qui n'était pas son mari. Deux hypothèses se partagent les critiques.
1. Cette histoire a été ajoutée tardivement.
2. Ce passage a été retranché très anciennement.
Augustin, dans un ouvrage précisément consacré au mariage et à l'adultère, De conjugiis adulterinis, II, 6, VII, écrit que certains, dont la foi était faible, ou plus exactement ennemis de la foi véritable, ayant peur que l'on ne tire de cette page une raison d'excuser leurs femmes infidèles, l'ont retirée de leurs manuscrits. Le fait est que l'on ne trouve pas cette page citée par les Pères de langue grecque, Origène, saint Jean Chry-sostome, Théodore de Mopsueste, Cyrille d'Alexandrie, etc.
Scofield :
(Joh_7:53-8); (Joh_7:11); is not found in some of the most ancient manuscripts. Augustine declares that it was stricken from many copies of the sacred story because of a prudish fear that it might teach immorality!
Clarke :
This verse and the first eleven verses of the following chapter are wanting in several MSS. Some of those which retain the paragraph mark it with obelisks, as a proof of spuriousness. Those which do retain it have it with such a variety of reading as is no where else found in the sacred writings. Professor Griesbach leaves the whole paragraph in the text with notes of doubtfulness. Most of the modern critics consider it as resting on no solid authority.
VWS :
This verse, and the portion of Chapter 8, as far as Joh_8:12, are generally pronounced by the best critical authorities not to belong to John's Gospel.
RWP :
This verse and through Joh_8:12 (the passage concerning the woman taken in adultery) is certainly not a genuine part of John's Gospel. The oldest and best MSS. (Aleph A B C L W) do not have it. It first appears in Codex Bezae. Some MSS. put it at the close of John's Gospel and some place it in Luke. It is probably a true story for it is like Jesus, but it does not belong to John's Gospel. The Canterbury Version on which we are commenting puts the passage in brackets. Westcott and Hort place it at the end of the Gospel. With this explanation we shall proceed.
Lisons ces propos du savant Frédéric Godet qui nous explique pourquoi cette histoire ne peut pas être authentique :
Trois questions s'élèvent au sujet de ce morceau : Appartient-il réellement au texte de notre évangile ? Sinon, comment y a-t-il été introduit ? Que penser de la vérité du fait lui-même? Le témoignage le plus ancien de la présence de ce passage dans le N. T. est l'usage qu'en font les Constitutions apostoliques (I, 2, 24), pour justifier l'emploi des moyens de douceur dans la discipline ecclésiastique envers les poenitentes. Cet écrit apocryphe paraît avoir reçu sa forme définitive vers la fin du IIIe siècle. Si donc ce passage est inauthentique chez Jean, son interpolation doit remonter jusqu'au IIIe ou IIe s.
Les pères du IVe siècle, Jérôme, Ambroise, Augustin, en admettent l'authenticité et pensent qu'il a été retranché dans une partie des documents par des hommes faibles dans la foi, qui auraient craint « que leurs femmes n'en tirassent des conséquences immorales » (Augustin). Certains Mss. de l'Itala (Veronensis, Colbertinus, etc.), du IVe au XIe s., la Vulgate, la traduction syriaque de Jérusalem, du Ve s., les Mss. D F G H K U G, du VIe au IXe s., et plus de 300 Mnn. (Tischendorf), lisent ce passage et ne le marquent d'aucun signe de doute.
En échange, il manque dans la Peschitto, la Syr. du Sinaï., celle de Cureton, la Philoxénienne (texte primitif) et Tatien, dans les Vss. sahidique, copte, goth., arménienne, et dans deux des meilleurs Mss. de l'Itala, le Vercellensis, du IVe, et le Brixianus, du VIe s. Tertullien, Cyprien, Origène, Chrysostome n'en parlent pas, A B C L N T X D du IVe au IXe s., et 70 Mnn., l'omettent complètement (L et D en laissant un espace vide) ; E M S L P et 45 Mnn. le marquent de signes de doute. Enfin, dans quelques documents, il se trouve transposé : un Mn. (225) le place après 7.36 ; dix autres, à la fin de l'évangile ; quatre enfin (13, 69, 124, 346)a, dans l'évangile de Luc, à la suite du ch. 21. Euthymius l'envisage comme une addition utile ; Théophylacte le retranche tout à fait.
Au point de vue de la critique externe, trois faits prouvent l'interpolation :
1. Il est impossible d'envisager l'omission de ce morceau, dans les nombreux documents que nous venons d'examiner, comme purement accidentelle. S'il était authentique, il faudrait nécessairement qu'il eût été retranché à dessein et par le motif que supposent quelques Pères. Mais, à compte-là combien d'autres retranchements n'eût-on pas dû faire dans le Nouveau Testament ? Et se serait-on permis une semblable liberté à l'égard d'un texte décidément connu comme apostolique?
2. De plus, le texte varie extraordinairement dans les documents qui présentent ce morceau ; on compte plus de quatre-vingts variantes dans ces douze versets. Griesbach a distingué trois textes tout différents : le texte ordinaire celui de D, et un troisième qui résulte d'un certain nombre de Mss. Un vrai texte apostolique n'a jamais subi de telles altérations.
3. Comment se fait-il que le morceau tout entier se trouve si diversement placé dans les documents : après 7.36, à la fin de notre évangile, à la fin de Luc ch. 21, enfin entre les chapitres 7 et 8 de notre évangile comme dans le T. R.? Une telle hésitation est également sans exemple à l'égard d'un vrai texte apostolique.
Au point de vue de la critique interne, trois raisons confirment ce résultat :
1. Le style n'a point le cachet johannique ; il a bien plutôt les caractères de la tradition synoptique. Le oÞn, forme de transition la plus usitée chez Jean, manque complètement ; il est remplacé par dè (11 fois). Les expressions îrjrou (Jean dit prwò), p�c å laìc, kajÐsac âdÐ-dasken, oÉ grammateØc kaÈ oÉ farisaØoi, sont sans analogie chez Jean et rappellent les formes synoptiques. D'où proviendrait cette
différence, si le morceau était authentique?
Déjà pour commencer la pericope est une invention et les 3 plus anciens manuscrits ne contient la moindre pericope ensuite de manière logique, bien que la pericope soit une invention celle ci n'interdit pas la lapidation.
Premièrement : si nous lisons le contexte, nous nous apercevons que si Jésus ne l'a pas fait, c'est parce que les juifs non plus n'appliquaient plus la loi, ils n'appliquaient pas la peine de mort sur eux-même, comment peuvent-ils alors demander à Jésus de lapider une femme? Ils n'appliquaient pas la loi contre eux, mais voulaient l'appliquer aux autres :
Jean 7:19
Moïse ne vous a–t–il pas donné la loi ? Et nul de vous n'observe la loi. Pourquoi cherchez–vous à me faire mourir ?
Le dictionnaire de la Bible Dom Augustin Calmet parle de cette histoire de la femme adultère et de Jésus (voir définition du mot “adultère) est conclu de la sorte :
On présume avec grande raison:
1° que les accusateurs de cette femme étaient eux-mêmes coupables du crime dont ils l'accusaient, de même à peu près que les accusateurs de la chaste Suzanne. Or, il est injuste de recevoir pour accusateurs ceux qui sont coupables du mal qu'ils reprennent dans un autre.
2° Il y a lieu de croire que la femme dont il s'agit ici avait souffert quelque violence, et que son crime était fort diminué par les circonstances. Selden et Fagius croient qu'elle était dans le cas qui est marqué par Moïse en ces termes: {#De 22:23} Si une fille fiancée est trouvée dans la ville par un homme qui lui ravisse son honneur, vous ferez sortir de la ville l'homme et la fille adultères, et ils seront lapidés; la fille, parce qu'elle n'a pas crié, quoiqu'elle fût dans la ville; et l'homme, parce qu'il a humilié la femme de son prochain.
Aussi, un autre passage démontre que Jésus propose à une femme le repentir, mais elle a refusé de se repentir, alors Jésus dit qu'il fera mourir les enfants de sa femme :
Apocalypse 2
18 Ecris à l'ange de l'Eglise de Thyatire : Voici ce que dit le Fils de Dieu, celui qui a les yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de l'airain ardent:
19 Je connais tes œuvres, ton amour, ta foi, ton fidèle service, ta constance, et tes dernières œuvres plus nombreuses que les premières.
20 Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles.
21 Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité.
22 Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs œuvres.
23 Je ferai mourir de mort ses enfants ; et toutes les Eglises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres.
Nous voyons bien que Jésus n'est pas contre le châtiment réservé à ceux qui commettent l'adultère. Et que penser du châtiment excessif qu’on subit Ananias et sa femme Saphira par le Saint-Esprit qui les a tué simplement parce qu’ils n’avaient donné QUE la moitié de leurs biens aux apôtres ! Voici comment nous est raconté cette triste histoire :
Actes 5
1 Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété,
2 et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres.
3 Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint-Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ?
4 S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.
5 Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs.
6 Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent.
7 Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé.
8 Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là.
9 Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront.
10 Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari.
Pourquoi Pierre ne leur a pas pardonné? En quoi le vol est-il un plus grand péché que l'adultère?
C'est encore une preuve que l'histoire de la femme adultère est erroné. Même si celle-ci était vrai, on ne peut l'utiliser pour montrer que Jésus était "gentille", puisque c'est lui, qui est Dieu selon les Chrétien, qui a permis à Pierre de tuer ce couple pour avoir volé. Pourquoi ne leur a t-il pas pardonné?
Deuxièmement : Le passage de la femme adultère constitue un ajout tardif , et ne fait pas parti du texte original de l'Évangile dit de Jean. Voyons les commentaires chrétiens :
Bible Annotée :
On trouve une description semblable dans #Lu 21:37,38. -Le dernier verset de #Jn 7 et les deux premiers par lesquels s'ouvre notre #Jn 8 forment une sorte d'introduction à l'histoire de la femme adultère qui va suivre. Ils font partie du fragment dont l'authenticité est contestée. Voici d'abord, à cet égard, l'état des documents sur lesquels s'appuie la critique du texte.
1° Un grand nombre de manuscrits, Sin., B, A, C, etc., du quatrième au neuvième siècle, omettent entièrement ce récit, et plusieurs de ceux qui l'ont conservé le marquent de signes de doute.
2° Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l'Itala ne le renferment pas davantage.
3° Les Pères de l'Eglise des trois premiers siècles, et même Chrysostome, ne le mentionnent pas comme renfermé dans notre évangile. Origène, qui s'est occupé spécialement de l'état du texte, n'en parle pas.
4° Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l'évangile de Jean; dans quelques autres à la suite de #Lu 21.
5° Ces versets abondent en variantes diverses, ce qui est toujours un signe peu favorable à l'authenticité.
6° Le style de ce récit n'est pas celui de Jean; il porte tous les caractères des narrations synoptiques. Aussi la plupart des critiques et des exégètes se refusent-ils à considérer ce récit comme faisant partie de l'évangile de Jean. Ainsi Erasme, Calvin, Bèze Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, MM. Weiss, Luthardt, Keil, Godet, et tous les modernes éditeurs du texte.
Rappelons, d'autre part, que sept majusc. (dont D), du sixième au neuvième siècle, et un très grand nombre de minusc., aussi bien que quelques exemplaires de l'Itala, la Vulgate, la version syr. de Jérusalem, contiennent ce récit sans le marquer d'aucun signe de doute. Jérôme, écrivant au quatrième siècle, témoigne (Adv. Pelag. 2, 17) que cette relation se trouvait "en plusieurs manuscrits, tant grecs que latins." Aussi plusieurs interprètes éminents, Augustin, Bengel, Hug, Ebrard, Stier, Lange, soutiennent-ils l'authenticité de ce fragment alléguant avec Augustin qu'il n'a été retranché, à l'origine, que par la crainte de l'influence morale qu'il pouvait exercer à une époque où, d'une part, un grand relâchement des moeurs et, d'autre part, un faux ascétisme s'étaient introduits dans l'Eglise. -Quant à la vérité historique du fait, on peut dire avec Meyer: "Cette histoire porte un tel cachet d'originalité, il est si évident qu'elle n'est imitée d'aucun autre récit de la tradition évangélique, qu'il est impossible d'y voir une légende d'un temps postérieur, sa vérité interne se justifie facilement par l'exégèse, malgré les doutes qu'on a soulevés." Le récit est en tous cas fort ancien, Eusèbe rapporte (Hist. eccl. 3: 39) que l'écrit de Papias sur les évangiles contenait l'histoire d'une femme qui, à cause de ses péchés, fut accusée devant le Seigneur. "Cette histoire, ajoutet-il, se trouve dans l'évangile des Hébreux." Cela prouverait que notre récit appartient à la tradition apostolique. Il a été inséré dans la suite à cette place, parce que le piège tendu à Jésus {#Jn 8:6} paraissait en harmonie avec les dispositions hostiles des autorités à son égard. {#Jn 7:32,45 et suiv.}.
Bible du Semeur :
Les versets 7.53 à 8.11 sont absents des manuscrits les plus anciens. Quelques manuscrits les situent ailleurs, à la fin de l'évangile ou après Lc 21.38.
ACEBAC :
Le récit de la femme adultère {#Jn 7:53 8:1-11} manque dans les plus anciens manuscrits grecs. Les Pères grecs ne l'ont pas connu ou bien ne l'ont pas regardé comme authentique. Plusieurs traductions anciennes (latine, syriaque, copte...) ne le contenaient pas. On lisait pourtant cette péricope en Occident et dans l'Église de Syrie dès le IIIe siècle. Mais la place de ce récit est instable chez les témoins qui le rapportent: on le retrouve en cinq endroits différents soit dans l'évangile de Jean, soit dans celui de Luc. De plus, ce passage tranche sur le contexte et l'ensemble du texte johannique par son contenu, son style et sa langue, qui rappellent par contre beaucoup le style et la langue de Luc. On admet donc généralement que ce passage n'a pas été rédigé par l'auteur du quatrième évangile et qu'il n'appartenait pas à l'édition originale de cet évangile. Le concile de Trente regarde ce texte comme un écrit canonique; sa définition porte sur la canonicité, non sur l'authenticité johannique du passage.
TOB :
La section 7,53-8,11 est omise par les mss les plus anciens et par de nombreuses versions : d'autres la placent soit après les vv. 36 ou 44, soit à la fin de l'évangile ; d'autres encore l'introduisent après Lc 21,38. Les Pères grecs semblent l'ignorer ; le texte lui-même présente de nombreuses variantes et ne possède pas les caractéristique du style Johannique. C'est pourquoi on peut estimer que cette péricope n'appartenait pas primitivement à l'évangile de Jn. Il s'agit d'une tradition indépendante, insérée après coup ; son caractère canonique n'est pas à contester.
Bible de Jérusalem :
Cette péricope, 7.53 - 8.11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc, cf Luc 21.38. Sa canonicité, son caractère inspiré et sa valeur historique n'en sont pas moins hors contexte.
Claude Tresmontant :
A partir de ce verset, nombres de manuscrits anciens—le plus grand nombre—ne comportent pas la page qui suit: l'histoire de la femme qui a été surprise avec un homme qui n'était pas son mari. Deux hypothèses se partagent les critiques.
1. Cette histoire a été ajoutée tardivement.
2. Ce passage a été retranché très anciennement.
Augustin, dans un ouvrage précisément consacré au mariage et à l'adultère, De conjugiis adulterinis, II, 6, VII, écrit que certains, dont la foi était faible, ou plus exactement ennemis de la foi véritable, ayant peur que l'on ne tire de cette page une raison d'excuser leurs femmes infidèles, l'ont retirée de leurs manuscrits. Le fait est que l'on ne trouve pas cette page citée par les Pères de langue grecque, Origène, saint Jean Chry-sostome, Théodore de Mopsueste, Cyrille d'Alexandrie, etc.
Scofield :
(Joh_7:53-8); (Joh_7:11); is not found in some of the most ancient manuscripts. Augustine declares that it was stricken from many copies of the sacred story because of a prudish fear that it might teach immorality!
Clarke :
This verse and the first eleven verses of the following chapter are wanting in several MSS. Some of those which retain the paragraph mark it with obelisks, as a proof of spuriousness. Those which do retain it have it with such a variety of reading as is no where else found in the sacred writings. Professor Griesbach leaves the whole paragraph in the text with notes of doubtfulness. Most of the modern critics consider it as resting on no solid authority.
VWS :
This verse, and the portion of Chapter 8, as far as Joh_8:12, are generally pronounced by the best critical authorities not to belong to John's Gospel.
RWP :
This verse and through Joh_8:12 (the passage concerning the woman taken in adultery) is certainly not a genuine part of John's Gospel. The oldest and best MSS. (Aleph A B C L W) do not have it. It first appears in Codex Bezae. Some MSS. put it at the close of John's Gospel and some place it in Luke. It is probably a true story for it is like Jesus, but it does not belong to John's Gospel. The Canterbury Version on which we are commenting puts the passage in brackets. Westcott and Hort place it at the end of the Gospel. With this explanation we shall proceed.
Lisons ces propos du savant Frédéric Godet qui nous explique pourquoi cette histoire ne peut pas être authentique :
Trois questions s'élèvent au sujet de ce morceau : Appartient-il réellement au texte de notre évangile ? Sinon, comment y a-t-il été introduit ? Que penser de la vérité du fait lui-même? Le témoignage le plus ancien de la présence de ce passage dans le N. T. est l'usage qu'en font les Constitutions apostoliques (I, 2, 24), pour justifier l'emploi des moyens de douceur dans la discipline ecclésiastique envers les poenitentes. Cet écrit apocryphe paraît avoir reçu sa forme définitive vers la fin du IIIe siècle. Si donc ce passage est inauthentique chez Jean, son interpolation doit remonter jusqu'au IIIe ou IIe s.
Les pères du IVe siècle, Jérôme, Ambroise, Augustin, en admettent l'authenticité et pensent qu'il a été retranché dans une partie des documents par des hommes faibles dans la foi, qui auraient craint « que leurs femmes n'en tirassent des conséquences immorales » (Augustin). Certains Mss. de l'Itala (Veronensis, Colbertinus, etc.), du IVe au XIe s., la Vulgate, la traduction syriaque de Jérusalem, du Ve s., les Mss. D F G H K U G, du VIe au IXe s., et plus de 300 Mnn. (Tischendorf), lisent ce passage et ne le marquent d'aucun signe de doute.
En échange, il manque dans la Peschitto, la Syr. du Sinaï., celle de Cureton, la Philoxénienne (texte primitif) et Tatien, dans les Vss. sahidique, copte, goth., arménienne, et dans deux des meilleurs Mss. de l'Itala, le Vercellensis, du IVe, et le Brixianus, du VIe s. Tertullien, Cyprien, Origène, Chrysostome n'en parlent pas, A B C L N T X D du IVe au IXe s., et 70 Mnn., l'omettent complètement (L et D en laissant un espace vide) ; E M S L P et 45 Mnn. le marquent de signes de doute. Enfin, dans quelques documents, il se trouve transposé : un Mn. (225) le place après 7.36 ; dix autres, à la fin de l'évangile ; quatre enfin (13, 69, 124, 346)a, dans l'évangile de Luc, à la suite du ch. 21. Euthymius l'envisage comme une addition utile ; Théophylacte le retranche tout à fait.
Au point de vue de la critique externe, trois faits prouvent l'interpolation :
1. Il est impossible d'envisager l'omission de ce morceau, dans les nombreux documents que nous venons d'examiner, comme purement accidentelle. S'il était authentique, il faudrait nécessairement qu'il eût été retranché à dessein et par le motif que supposent quelques Pères. Mais, à compte-là combien d'autres retranchements n'eût-on pas dû faire dans le Nouveau Testament ? Et se serait-on permis une semblable liberté à l'égard d'un texte décidément connu comme apostolique?
2. De plus, le texte varie extraordinairement dans les documents qui présentent ce morceau ; on compte plus de quatre-vingts variantes dans ces douze versets. Griesbach a distingué trois textes tout différents : le texte ordinaire celui de D, et un troisième qui résulte d'un certain nombre de Mss. Un vrai texte apostolique n'a jamais subi de telles altérations.
3. Comment se fait-il que le morceau tout entier se trouve si diversement placé dans les documents : après 7.36, à la fin de notre évangile, à la fin de Luc ch. 21, enfin entre les chapitres 7 et 8 de notre évangile comme dans le T. R.? Une telle hésitation est également sans exemple à l'égard d'un vrai texte apostolique.
Au point de vue de la critique interne, trois raisons confirment ce résultat :
1. Le style n'a point le cachet johannique ; il a bien plutôt les caractères de la tradition synoptique. Le oÞn, forme de transition la plus usitée chez Jean, manque complètement ; il est remplacé par dè (11 fois). Les expressions îrjrou (Jean dit prwò), p�c å laìc, kajÐsac âdÐ-dasken, oÉ grammateØc kaÈ oÉ farisaØoi, sont sans analogie chez Jean et rappellent les formes synoptiques. D'où proviendrait cette
différence, si le morceau était authentique?
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! » (S4/V82)
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 02:57[...]
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 03:55L’histoire d’Ananias et de Saphira est un péché contre l’Esprit
Péché impardonnable selon l’Evangile c’est pour ça
Quant à la femme adultère
Rajout tardif?
Peut être
C’est peut être en tout cas un des plus beaux passages des Evangiles
Jésus lui dit ne plus pécher
De ne plus recommencer
En plus pas de lapidation dans le Coran
Donc je vois pas pourquoi tenir autant à cette lapidation
Jésus dit bien dans ce passage « qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »
Faut être pur pour lancer une pierre
Or nul ne l’est
A part qui?
Jésus et Jean Baptiste selon le Coran
Moi je lancerai jamais une pierre contre un être humain
Et toi?
Péché impardonnable selon l’Evangile c’est pour ça
Quant à la femme adultère
Rajout tardif?
Peut être
C’est peut être en tout cas un des plus beaux passages des Evangiles
Jésus lui dit ne plus pécher
De ne plus recommencer
En plus pas de lapidation dans le Coran
Donc je vois pas pourquoi tenir autant à cette lapidation
Jésus dit bien dans ce passage « qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »
Faut être pur pour lancer une pierre
Or nul ne l’est
A part qui?
Jésus et Jean Baptiste selon le Coran
Moi je lancerai jamais une pierre contre un être humain
Et toi?
Sourate 41
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie
Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 04:08Jesus alayhy salam SVP
Ne jamais oublier le "alayhy salam". ça porte malheur
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 04:15Oui mais comme ça il aura moins honte de son prophète . La lapidation c'est mahomet qui l'utilisait .a écrit :Salam salam a dit : En plus pas de lapidation dans le Coran
Donc je vois pas pourquoi tenir autant à cette lapidation
Là il est content . Tu vois le niveau . Son but c'est de faire croire que sa religion est parfaite et que même Jésus faisait comme mahomet

Il faut comprendre , Mahomet , c'est l'histoire d'un faux prophète qui fait un énorme échec initiatique , plus il avance dans le temps et dans son parcours et plus il pète un câble et devient violent . Il faut donc trouver un truc pour le mettre au niveau des autres , donc faire de jésus un gros criminel .Il ne trouve rien dans ce sens bien sûr , mais il essait quand même d'argumenter que Jésus , n'a jamais parlé du fait qu'il désavouerait les pratiques de mahomet .Et donc de ce constat on doit selon lui être amené à en penser qu'il était pour ce genre de chatiments .Domino met au point le guide du parfait débi...le quoi , celui qui a oublié d'avoir un cerveau .
Modifié en dernier par vic le 12 févr.22, 04:34, modifié 1 fois.
Seul le présent est “réel”, précisément parce qu’il ne peut être saisi, ni retenu.
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 04:33Jésus
Ça porte pas malheur
C’est juste pour lui passer le salut
À Jésus
Ajouté 38 secondes après :
Ajouté 39 secondes après :
Dur d’être wahhabite et d’aimer la cuisine italienne
Sourate 41
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie
Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 04:43Selon Jésus tu ne peux condamner les autres parce que tu es toi même un pécheur. Les juifs voulaient condamner la femme adultère mais leur péchés à eux, qu'on en parle pas, ils étaient injustes, donc condamner les autres est une injustice. Ce que pense les apôtres leur appartient à eux, il ne faut pas s'imaginer que c'est ce que pense ou dit ou a dit le Christ. Lorsque Jésus dit aux juifs, Moïse ne vous a-t-il donné la Loi, pourquoi cherchez vous à me faire mourir, il parlait de la Loi d'aimer son prochain comme soi même, pas de le torah.
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 04:46Exactement nous sommes tous pécheurs.Gaetan a écrit : ↑12 févr.22, 04:43 Selon Jésus tu ne peux condamner les autres parce que tu es toi même un pécheur. Les juifs voulaient condamner la femme adultère mais leur péchés à eux, qu'on en parle pas, ils étaient injustes, donc condamner les autres est une injustice. Ce que pense les apôtres leur appartient à eux, il ne faut pas s'imaginer que c'est ce que pense ou dit ou a dit le Christ. Lorsque Jésus dit aux juifs, Moïse ne vous a-t-il donné la Loi, pourquoi cherchez vous à me faire mourir, il parlait de la Loi d'aimer son prochain comme soi même, pas de le torah.
Sauf Jesus.
Abu Hurayra rapporte aussi qu’il a entendu le prophète d’Allah dire : « Tout descendant d’Adam est touché par un démon au moment même de sa naissance. La créature ainsi touchée émet un cri. Seuls Marie et son fils ont fait exception à cette règle. » Et à Abu Hurayra de réciter la Sourate (3 :36) : « … et je la place (Marie), ainsi que sa descendance, sous Ta protection contre le Diable, le banni » (Hadith, Sahih Bukhari, Volume 4, Livre 60, Numéro 3431).
Abou-Horaïra a dit:
« le Prophète a dit: le Diable frappe de son doigt dans le ventre de tous les fils d Adam, au moment où ils naissent; il n’y a eu d’exception que pour Jésus fils de Marie… le Diable ne frappa que le placenta. »
Hadith 59.11 (Point 18)
On peut aussi lire dans le Coran:
« [l’ange dit à Marie:] Je suis un messager de ton Seigneur pour te faire don d’un fils pur. »
(Coran Sourate Mariam XIX verset 19)
L’injil parle aussi de la pureté de Jésus: «[Jésus], Celui qui n’a point connu le péché».
« Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » Hébreux 4.15
« Jésus demande à ses contradicteurs ‹Qui de vous me convaincra de péché?› » Jean 8:46
Sourate 41
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 04:53Parce que Jésus a besoin de ton salut

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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 05:14Non il en a pas besoin mais c’est un plaisir de le saluer
Sourate 41
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 05:27idolâtrie !
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 05:30J’idolâtre pas mes amis
Et pourtant je leur passe le salam
Sourate 41
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
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Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 05:39''Tout descendant d’Adam''?Salam Salam a écrit : ↑12 févr.22, 04:46 « Tout descendant d’Adam est touché par un démon au moment même de sa naissance. La créature ainsi touchée émet un cri. Seuls Marie et son fils ont fait exception à cette règle.
T'as trois versions dans ton message pour les personnes qui n'ont pas péché...
1. [...] Jésus et Jean Baptiste selon le Coran.
2. Seuls Marie et Jésus.
3. il n’y a eu d’exception que pour Jésus fils de Marie…
Alors tu me laisses choisir qui ment? Je dirais Le Coran avec son Jean Baptiste... Ou alors lequel?
La vraie question est ''Qui de vous me convaincra que j'ai péché?''« Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » Hébreux 4.15
« Jésus demande à ses contradicteurs ‹Qui de vous me convaincra de péché?› » Jean 8:46
Et donc, on part d'où? Question tout de même : Si Jésus ne pouvait pécher mais qu'il avait tué pour prouver son pouvoir, dirions-nous qu'il a péché?
Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 05:46est-ce que chaque fois que tu parles de l'un d'eux tu dis "alayhi salam" ? Non.
Donc tu vois

Chaque jour suffit.
Re: Jesus n'a pas interdit la lapidation.
Ecrit le 12 févr.22, 05:48Jésus est l'Image d'ALLAH qui est invisible.
Jésus est Avatar d'ALLAH.
C'est donc Jésus qui a proclamé que la femme adultère devait être punie de mort par lapidation.
Car lorsque Jésus parle c'est ALLAH qui s'exprime par sa bouche.
Qu'on le prenne pour dit !! L'adultère est punissable de mort.
MAIS ALLAH par Jésus dit : "qui parmi les humains est assez propre pour oser punir de mort une femme adultère" ??
PERSONNE n'est assez propre pour oser juger cette femme adultère car tous les humains sont des pécheurs.
DONC interdiction de lapider une femme adultère.
DANS un premier temps, ALLAH a dit que l'adultère est un vil péché haissable et punissable de mort, mort physique et naturellement mort spirituelle qui empêche les adultérins d'aller au Paradis.
DANS un second temps, ALLAH par Jésus a dit l'adultère est un vil péché haissable et punissable de "mort spirituelle uniquement" quant à la mort physique "interdit de lapider une femme" car personne n'est digne de le faire du fait que tous les humains sont des pécheurs, MAIS il n'en reste néanmoins que l'adultère est un péché qui empêche d'aller au Paradis, qu'on le prenne pour dit.
En connaissance de cause, les gens adultérins savent d'ores et déjà qu'ils n'iront pas au Paradis, sauf s'ils s'arrêtent de tromper leur époux ou les hommes leurs femmes, et qu'ils se repentent car ALLAH est Miséricordieux.
Jésus est Avatar d'ALLAH.
C'est donc Jésus qui a proclamé que la femme adultère devait être punie de mort par lapidation.
Car lorsque Jésus parle c'est ALLAH qui s'exprime par sa bouche.
Qu'on le prenne pour dit !! L'adultère est punissable de mort.
MAIS ALLAH par Jésus dit : "qui parmi les humains est assez propre pour oser punir de mort une femme adultère" ??
PERSONNE n'est assez propre pour oser juger cette femme adultère car tous les humains sont des pécheurs.
DONC interdiction de lapider une femme adultère.
DANS un premier temps, ALLAH a dit que l'adultère est un vil péché haissable et punissable de mort, mort physique et naturellement mort spirituelle qui empêche les adultérins d'aller au Paradis.
DANS un second temps, ALLAH par Jésus a dit l'adultère est un vil péché haissable et punissable de "mort spirituelle uniquement" quant à la mort physique "interdit de lapider une femme" car personne n'est digne de le faire du fait que tous les humains sont des pécheurs, MAIS il n'en reste néanmoins que l'adultère est un péché qui empêche d'aller au Paradis, qu'on le prenne pour dit.
En connaissance de cause, les gens adultérins savent d'ores et déjà qu'ils n'iront pas au Paradis, sauf s'ils s'arrêtent de tromper leur époux ou les hommes leurs femmes, et qu'ils se repentent car ALLAH est Miséricordieux.



"Quiconque demeure en lui ne pèche point quiconque pèche ne l'a pas vu et ne l'a pas connu"
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