À quoi bon défendre l'illusion qu'on le possède.
À quoi bon défendre celui qui possède.
À quoi bon défendre l'illusion qu'il possède.
Que se soit une maison, un véhicule, une télévision, un sofa, un jouet... Peut importe son prix où même la valeur sentimentale que j'y apporterai. Quand bien même si perdre cet objet cela me rendra vulnérable ou me semblera que je perd quelque chose en moi. Même si j'ai travaillé fort afin d'atteindre l'objectif de posséder; Afin même de me prouver ce que je vaux.
Même si je me fais voler ou détruire un objet que je chéris; Dans une foulée que je me sens trahis ou même dénudé.
Je dois me rappeler qui je suis.
Que je possède terrain, maison, façon: Que l'illusion que je sois plus grand avec tout cela...
Que ce que je crois important pour moi afin de m'identifier au titre et au bonheur qu'il me procure.
Que même si j'en suis dépourvu me paraîtrait destruction et violation: Quand bien même que j'en suis revenu nu.
Que suis-je au fond sans mes artifices ?
Comment me retrouverais-je sans les moyens que je me suis doté afin de m'assister ?
Comment même je pourrais vivre et survivre sans ces artéfacts combien même ressent ?
Et même si je suis persuadé que sans rien je ne pourrais vivre et exister en vu que je serai jugé.
Si même sans rien et nu je ne comprend pas la force de ce qui m'anime !!
D'une peur qui me guide et m'aveugle; D'une force qui m'envahie sans que je puisse l'expliquer et même l'arrêter.
D'une brise de douceur qui se glisse et qui me rappelle la tendresse; De peur de ressentir cette lueur du frisson de la peur.
Une caresse qui s'éprend à vouloir revivre et en recherche partout sauf en moi-même; Criant désespoir, faillite mais combien gratifiante.
Un grand-père qui protège de sa vie ses avoirs pour ses enfants et petits-enfants.
Un père qui protège ses avoirs pour ses enfants et sa grandeur hors du néant.
Un enfant qui protège ses avoirs pour sa grandeur et sa reconnaissance.
Un grand-père qui se donne à son petit-enfant et à son enfant en partageant ses avoirs; Un être qui se donne en partageant ses sentiments et dans lesquelles sont accumulés ressentiment et joie d'être.
Dans une enfance où jadis un sourire était plus important qu'un chandail ou un pantalon.
Dans un temps où jadis se retrouvait l'Émerveillement; Où même le vent passait fleurtant les rayon d'un soleil d'émerveillement.
Quand même bien tout ce qu'on possède nous paraîtra de plus grand et de plus savant.
Quand même bien à notre fin de parcours nous soyons nanti ou nu.
Quand même bien le reflet de ma vie passerait au détriment de ceux que me porte les autres.
Quand même bien une lueur achevant dans un néant rebondissant l'Éclat jadis d'émerveillement.
Quand bien même l'avoir au détriment d'être; Même le sceau du gratifiant restant ne pourra délogé celui du coeur.
Rappelez vous ceci:
Je possède maintenant, j'ai possédé d'antan, j'ai perdu jadis et retrouvé maintenant.
Rappelez vous ce que vous aviez jadis et perdu d'antan.
Voyez maintenant vous protéger et protéger avoirs et garants.
Voyez vous jadis protégeant avoir et titre.
Voyez vous surtout naissant, s'émerveillant devant le libre et redoutant l'avoir car l'avoir vous aura toujours été pris en convoitise et chicane.
Que celui qui se rappelle bénisse celui qu'il était.
Que celui qui s'engage naissant bénisse celui qui jadis, s'émerveillait.
Que celui qui se partageait d'antan bénisse celui qu'il observera en lui et ressuscitera.
Nanti je repars avec rien. Nu je repars avec comblé d'une vie, ma vie.
C'est ainsi que je quitte temporairement afin de retrouver qui jadis et d'antan vivaient sous mon armure.
Chaleureusement, Dragonblanc