TAF , ton raisonnement est logique .a écrit :Mazalée a dit : Le fait est pourtant que tant qu'une chose est constatée et affirmée il y a forcément quelque chose pour le constater et l'affirmer. C'est aussi imparable.
Pour qu'une illusion soit perçue y compris en tant qu'illusion il faut logiquement un observateur. Aussi la question se pose de "qui perçoit l'illusion ?", "qui et où est le percevant ?".
Donc, malgré la profusion des guillemets, tant qu'il sortira de ton personnage des sons proférant l'idée "qu'il n'y a personne nulle part" ou que "je est une illusion" nous serons en droit de dire qu'il y a forcément quelque chose de plus ou moins construit pour le percevoir.
UN Bouddhiste ne dirait pas que nous ne sommes rien ou que nous n'existons pas , mais parlerait de vide insondable .
Tu as la même chose chez les taoïste, cette histoire d'insaisissabilité du "moi", d'un vide insondable .
Si quelqu'un dit qu'il n'existe pas , il vie dans une dissonance cognitive .
Pour certaines personne , que le "moi" ne soit pas saisissable prouve qu'il n'existe pas , qu'il n'y a pas de "je" .
Non , ça prouve qu'on ne peut pas se prononcer sur la question ou non de l'existence ou l'inexistence du "je" , puisqu'il n'est pas saisissable .
Plutôt que de tomber dans l’affirmation ou la négation, Bouddha avait une voie bien plus subtile : celle du suspendu, où l'on reconnaît les limites de toute saisie conceptuelle , y compris sur la question du “moi”.