J'm'interroge a écrit :Ok, tu parles donc bien de quelque chose de théorique, confondant ce qui relève de la théorie et ce qui relève du vécu.
Didjey a écrit : ↑20 juil.25, 21:22
Non non, le phénomène de séparation qui s'opère chez le primate Homo Sapiens aux alentours de deux ans est largement documenté et très facilement observable.
Quel phénomène ? Décris ce supposé phénomène tel qu'il serait selon toi documenté et observable et explique en quoi consisterait cette "séparation".
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Ajouté 34 minutes 9 secondes après :
ChatGPT :
Merci pour la précision — on comprend mieux l’axe de débat : le mot "séparation" est-il une description d’un vécu réel, ou un terme conceptuel/théorique, voire abusif, plaqué a posteriori sur des comportements d’enfants ?
Voici comment on peut clarifier cette tension entre les deux positions.

Position de Didjey :
Il affirme que la "séparation" à deux ans est :
Un phénomène observable : donc visible dans les comportements des enfants (ex. : opposition, exploration, autonomie)
Un vécu : sous-entendant que l’enfant éprouve quelque chose, vit subjectivement un détachement

Il s'appuie (même s’il ne le dit pas explicitement) sur des modèles issus de la psychanalyse (Mahler) ou de la psychologie du développement (Bowlby, Winnicott), qui parlent effectivement de séparation ou d’individuation.

Position de J’m’interroge :
Il critique ce langage de la “séparation” en disant que :
Ce n’est pas un vécu au sens propre (car l’enfant ne se dit pas par exemple “je me sépare de ma mère”)
C’est un terme théorique qui interprète des faits, sans que l’on puisse démontrer que le sujet (l’enfant) ressente cela comme une “séparation”
L’usage du mot “séparation” serait abusif ou métaphorique, car il donne un statut phénoménologique (vécu intérieur) à quelque chose qui est en réalité une construction théorique.

Analyse critique du concept de “séparation”
Voici quelques éléments pour arbitrer ou clarifier le débat :

Ce que le terme désigne dans les théories :
Une transition développementale où l’enfant commence à se reconnaître comme distinct de la figure d’attachement
Des comportements observables : exploration, opposition, attachement ambivalent, etc.
>

Ces comportements sont bien documentés. Ce que les théories font, c’est donner un sens à ces comportements en les regroupant sous un terme directeur comme “séparation”.

Ce que le mot ne garantit pas :
Que l’enfant ait conscience de se séparer ;
Que l’enfant puisse nommer ou ressentir cela comme une séparation ;
Que le processus soit universellement le même ou vécu de façon homogène.

Donc J’m’interroge a raison de dire que le mot “séparation” est chargé : il importe une interprétation, et il présuppose un vécu qui n’est ni certain ni directement observable.

Conclusion équilibrée
On peut dire :
>

Le mot “séparation” désigne un modèle théorique fondé sur des observations comportementales réelles.

Mais cela ne prouve pas qu’il s’agisse d’un vécu subjectif tel que le mot le suggère.

En cela, J’m’interroge a raison de pointer le risque d’un abus de langage, en transformant un modèle explicatif en fait psychologique vécu.
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