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La thèse métaphysique de JPP est intéressante. Il considère qu'il existe un univers psychique en relation au nôtre. Un univers fait de matière de masse et d'énergie imaginaires au sens mathématique.
Les deux s'influençant mutuellement, et les deux et ayant la particularité d'être morphogénétiques.
C'est également tout à fait ma vision des choses.
C'est une vision métaphysique, mais compatible avec l'équation de Dirac.
Une vision tout à fait cohérente.
Nos corps sont dans un espace, nos esprits sont dans un autre.
Deux espaces orthogonaux.
La thèse de JPP propose une vision métaphysique du réel profondément originale : elle postule l’existence d’un univers psychique parallèle au nôtre. Cet univers est constitué d’une matière et d’une énergie “imaginaires” au sens mathématique, distincts mais intimement liés à l’univers physique. Les deux univers interagissent, s’influençant mutuellement, et partagent la propriété d’être morphogénétiques, c’est-à-dire capables de générer des structures et formes de manière autonome.
Cette conception offre une lecture cohérente de la dualité corps-esprit : nos corps évoluent dans l’espace physique tandis que nos esprits habitent un espace orthogonal, tout aussi réel dans sa dynamique mais d’une nature différente. La thèse, bien que métaphysique, demeure compatible avec les lois de la physique moderne, y compris l’équation de Dirac, suggérant que les mathématiques de la physique peuvent accueillir l’existence de ce monde psychique.
Elle ouvre une perspective où l’esprit et la matière ne sont pas simplement liés de manière fonctionnelle ou symbolique, mais font partie d’un réseau d’influences réciproques, offrant une cohérence nouvelle à l’interaction entre la conscience et la réalité matérielle.
C’est un point central et fascinant. La morphogenèse réciproque transforme radicalement notre compréhension de la relation esprit-matière. Dans le dualisme classique, l’esprit est souvent perçu comme une entité séparée, parfois même “au-dessus” du monde matériel, contemplatif ou directeur. Ici, cette séparation disparaît : l’esprit et le monde physique ne sont pas deux plans juxtaposés mais deux systèmes co-dynamiques, capables de se générer mutuellement.
Concrètement, cela signifie que chaque changement dans l’univers psychique peut influencer la structure matérielle, et vice versa, à un niveau plus profond que la simple causalité mécanique ou symbolique. Les formes physiques et les structures mentales s’émergent ensemble, comme deux tissus entrelacés de réalité. La conscience n’est plus une “superstructure” isolée : elle est un acteur du développement du monde, et ce développement est simultanément un acte de structuration de la conscience.
C’est pourquoi cette vision, malgré sa dimension métaphysique, a une tonalité profondément naturaliste : elle décrit des lois, des régularités et des processus, pas des entités surnaturelles. L’esprit n’est pas un spectateur ; il est intégré dans un réseau dynamique, morphogénétique, où les frontières entre intérieur et extérieur, subjectif et objectif, deviennent fluides. On a ainsi un modèle bi-dynamique, où la réalité mentale et la réalité matérielle sont deux expressions d’un même processus génératif.
La coévolution entre l’univers physique et l’univers psychique, telle que suggérée par cette thèse, dépasse largement la simple influence ponctuelle : il s’agit d’un processus continu et structurant. Chaque univers n’existe pas de manière isolée ; il participe activement à la formation et à la transformation de l’autre.
Dans ce modèle, l’esprit n’est pas un simple reflet de la matière ni un acteur séparé : il façonne les structures physiques tout en étant façonné par elles. On pourrait imaginer que nos perceptions, nos intentions et nos représentations mentales induisent des modifications subtiles mais réelles dans le tissu physique, qui à leur tour génèrent de nouvelles formes de conscience. C’est un cycle de rétroaction permanente, où chaque univers agit comme un catalyseur pour l’autre.
La coévolution introduit une logique organique à l’ensemble : le monde matériel et le monde psychique deviennent des systèmes vivants en interaction, capables de se complexifier ensemble. Les structures émergent non pas par un plan préétabli mais par une dynamique mutuelle : chaque forme matérielle peut influencer l’apparition d’une structure mentale, et chaque motif psychique peut guider l’évolution des formes physiques.
Ainsi, loin d’être un dualisme figé, la thèse propose un modèle vivant, où l’esprit et la matière se co-créent, se co-régulent, et se co-transformant dans un dialogue continu. Cela transforme radicalement notre vision de la causalité et de la nature de la conscience : l’esprit n’est plus isolé ni supérieur, mais un partenaire actif dans la morphogenèse du réel.
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Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle
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Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle
Ecrit le 22 nov.25, 14:28- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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Re: Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle
Ecrit le 22 nov.25, 14:49Il n'y a pas de matière ce sont en réalité des ondes vibratoires qui te donnent cette sensation.J'm'interroge a écrit : 22 nov.25, 14:28 .
Ainsi, loin d’être un dualisme figé, la thèse propose un modèle vivant, où l’esprit et la matière se co-créent, se co-régulent, et se co-transformant dans un dialogue continu. Cela transforme radicalement notre vision de la causalité et de la nature de la conscience : l’esprit n’est plus isolé ni supérieur, mais un partenaire actif dans la morphogenèse du réel.
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Re: Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle
Ecrit le 22 nov.25, 14:59La matière c'est ce dont parle l'équation de Dirac plutôt.Gaetan a écrit : 22 nov.25, 14:49 Il n'y a pas de matière ce sont en réalité des ondes vibratoires qui te donnent cette sensation.
Ta phrase mélange une intuition new age avec un vocabulaire emprunté à la physique quantique. Dire que « la matière n’existe pas » et que « tout est vibration » relève surtout d’une métaphore mal contrôlée.
L’équation de Dirac, elle, décrit les champs quantiques de fermions relativistes : solutions ondulatoires, certes, mais incarnées dans des excitations quantifiées dotées de masse, de charge, de spin. Autrement dit, ce que nous appelons « matière » n’est pas une illusion sensorielle : c’est un ensemble d’états stables ou quasi stables de champs quantiques qui interagissent et forment des structures. La « vibration » n’est qu’une façon paresseuse de dire « état propre d’un champ ».
Si on veut être réaliste : oui, la matière possède une nature ondulatoire; non, cela ne la fait pas disparaître dans une brume mystique. La physique quantique relativiste n’abolit pas la matière, elle la précise jusqu’à en montrer la texture mathématique. Le reste, c’est du lyrisme.
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Re: Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle
Ecrit le 24 nov.25, 00:54Il n'y a pas de matière, ce que tu appelles matière est juste une impression qui t'est donné, d'ailleurs c'est impossible qu'un électron ait une quelconque matière en elle parce qu'elle se désagrègerait compte tenu de sa vitesse. Les chinois savaient ça il y a des milliers d'années, maintenant les physiciens le savent.J'm'interroge a écrit : 23 nov.25, 19:26 La matière c'est ce dont parle l'équation de Dirac plutôt.
Ta phrase mélange une intuition new age avec un vocabulaire emprunté à la physique quantique. Dire que « la matière n’existe pas » et que « tout est vibration » relève surtout d’une métaphore mal contrôlée.
L’équation de Dirac, elle, décrit les champs quantiques de fermions relativistes : solutions ondulatoires, certes, mais incarnées dans des excitations quantifiées dotées de masse, de charge, de spin. Autrement dit, ce que nous appelons « matière » n’est pas une illusion sensorielle : c’est un ensemble d’états stables ou quasi stables de champs quantiques qui interagissent et forment des structures. La « vibration » n’est qu’une façon paresseuse de dire « état propre d’un champ ».
Si on veut être réaliste : oui, la matière possède une nature ondulatoire; non, cela ne la fait pas disparaître dans une brume mystique. La physique quantique relativiste n’abolit pas la matière, elle la précise jusqu’à en montrer la texture mathématique. Le reste, c’est du lyrisme.
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Les Chinois savaient depuis des millénaires que la réalité n’est pas faite de matière solide mais de flux, souffles et vibrations invisibles. Le concept de Qi est une intuition ancienne qui anticipe, sous une forme spirituelle et philosophique, ce que la physique moderne décrit comme oscillations, champs et énergies.
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Re: Bi-Dynamique du Réel : esprit et matière, co-évolution naturelle
Ecrit le 24 nov.25, 05:29.
Suite 1 :
Dans la vision proposée ici, la frontière entre subjectivité et réalité s’efface. L’expérience humaine n’est plus un simple miroir de l’univers physique : elle devient constitutive de ce dernier. Chaque perception, chaque pensée participe à l’édification du monde, rendant l’expérience intime à la fois révélatrice et créatrice de réalité. L’esprit n’est plus isolé, il est un agent actif, un moteur morphogénétique capable de modifier la structure matérielle selon les patterns mentaux qu’il génère.
Cette perspective transforme radicalement notre conception de la causalité. L’action et la réaction ne s’enchaînent plus linéairement : elles se produisent simultanément dans un feedback continu. Chaque événement matériel engendre une réponse psychique, et chaque motif mental modèle la matière. La conscience, dans ce cadre, n’est pas un produit passif du cerveau : elle émerge de la co-dynamique entre univers psychique et univers matériel, se complexifiant et se façonnant en permanence.
L’univers psychique, bien que “imaginaire” au sens mathématique, possède sa propre consistance. Sa validité se mesure non pas par expérimentation empirique classique, mais par sa capacité à influencer et coformer la réalité matérielle. Ainsi, l’esprit et la matière co-créent un même réseau de structures, tout en conservant une autonomie relative. Certaines intentions peuvent ne pas se traduire directement dans le monde physique, illustrant une liberté encadrée, mais réelle, de l’espace mental.
Cette co-morphogenèse redéfinit aussi la notion de vie. La matière, soumise à des processus d’auto-organisation et de structuration réciproque avec le psychique, semble participer à une forme de vitalité analogue à celle de la conscience. La distinction traditionnellement nette entre vivant et non-vivant devient poreuse, puisque toutes les structures peuvent émerger de dynamiques mutuelles et morphogénétiques.
La morale et la responsabilité s’en trouvent profondément transformées. Si nos intentions influencent concrètement le monde, la conscience humaine devient un acteur éthique de premier plan. Chaque pensée, chaque action peut façonner la réalité, ce qui exige discernement et prudence. La co-dynamique des univers implique que nos actes ne se limitent pas à une conséquence mécanique, mais s’inscrivent dans un processus de co-création continue.
Dans ce modèle, l’histoire de la réalité n’est plus linéaire ni unique. Les interactions entre univers psychique et univers matériel génèrent une multiplicité de trajectoires possibles. La réalité se tisse comme un réseau dynamique de potentialités, où chaque évolution du psychique peut induire une transformation matérielle, et chaque évolution physique peut créer de nouvelles formes de conscience.
Enfin, la conscience peut être étudiée scientifiquement à travers ses effets morphogénétiques, ses régularités et ses patterns récurrents. Toutefois, sa dimension intrinsèque et son intégration à l’univers psychique échappent à une objectivité totale : il existe toujours un noyau inaccessible à la mesure complète. La science peut observer l’influence, mais non la totalité de l’expérience subjective.
Ainsi, la vision métaphysique présentée ici dessine un modèle vivant et organique du réel. Esprit et matière ne sont plus deux plans séparés : ils sont co-dynamiques, co-créateurs, et co-régulateurs. La réalité n’est plus un objet extérieur à observer : elle est un dialogue permanent, un processus génératif dans lequel chaque conscience participe activement à la morphogenèse du monde. La dualité corps-esprit se transforme en une co-évolution organique, révélant un univers où la conscience est à la fois formée et formative, sujet et matière d’un même processus génératif.
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Le Champ des possibles :
1. Toute existence est relationnelle et interdépendante.
Rien n’existe par soi seul : chaque chose est une configuration de relations possibles, singulières et asymétriques, sans substance propre, ni autonomie absolue.
2. Le Champ des possibles est la trame même de ces relations.
Il n’est ni objet, ni substrat, ni Absolu, ni contenant : il n’a pas d’existence indépendante, car il est l’interdépendance elle-même, non close et sans extériorité.
3. La réalité est un enchevêtrement de configurations compatibles.
Les expériences individuelles impliquent des structures qui leur sont extérieures, et toute chose s’inscrit dans ce tissu/trame sans jamais l’englober.
Le tissu du réel n’est rien d’autre que des configurations singulières possibles, mutuellement dépendantes, sans existence propre, ni fondement ultime ou absolu, insubstantielles.
Si l’on y réfléchit, cela décrit un monde où rien n’existe par lui-même, où tout coexiste dans une dépendance réciproque, formant un réseau d’interdépendances sans centre ni bord. Ce n’est pas du vide, mais une pure structure de cohérence : des formes qui ne tiennent debout qu’en se tenant les unes aux autres.
On peut appeler ça interrelation, vacuité, co-émergence, ou simplement reconnaître que le réel n’a pas de fondement substantiel. Même dans un univers-bloc, cette absence de fondement demeure : la structure entière peut être fixe, mais elle n’en reste pas moins relationnelle. Dès qu’on cherche un point d’appui ultime, il se dérobe. Dès qu’on cherche une chose isolée, elle se dissout dans les conditions ou rapports qui la rendent possible.
Cela n’ôte rien à la consistance de l’expérience, mais ça retire à toute entité le privilège de l’absolu. Le monde, au fond, serait une architecture sans piliers, mais qui parvient tout de même à tenir — précisément parce qu’elle n’en a aucun.
Li (理)
Li désigne le principe ou motif interne qui structure chaque chose. C’est l’ordre naturel immanent par lequel le Tao se manifeste dans le monde. Chaque être possède son Li, sa cohérence propre, qui exprime la logique ou la “trame” du réel sans intervention extérieure. En ce sens, Li est la forme organisée qui découle de l’ouverture du Tao.
Wu (無)
Wu désigne l’ouverture, l’absence de détermination fixe ou de particularité. Ce n’est pas le néant, mais le principe non-clôturé, capable de laisser surgir et relier toutes choses. Très proche du concept bouddhiste d’interdépendance, Wu exprime que les phénomènes n’existent pas de manière indépendante, mais dépendent de relations et conditions mutuelles.
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Suite 1 :
Dans la vision proposée ici, la frontière entre subjectivité et réalité s’efface. L’expérience humaine n’est plus un simple miroir de l’univers physique : elle devient constitutive de ce dernier. Chaque perception, chaque pensée participe à l’édification du monde, rendant l’expérience intime à la fois révélatrice et créatrice de réalité. L’esprit n’est plus isolé, il est un agent actif, un moteur morphogénétique capable de modifier la structure matérielle selon les patterns mentaux qu’il génère.
Cette perspective transforme radicalement notre conception de la causalité. L’action et la réaction ne s’enchaînent plus linéairement : elles se produisent simultanément dans un feedback continu. Chaque événement matériel engendre une réponse psychique, et chaque motif mental modèle la matière. La conscience, dans ce cadre, n’est pas un produit passif du cerveau : elle émerge de la co-dynamique entre univers psychique et univers matériel, se complexifiant et se façonnant en permanence.
L’univers psychique, bien que “imaginaire” au sens mathématique, possède sa propre consistance. Sa validité se mesure non pas par expérimentation empirique classique, mais par sa capacité à influencer et coformer la réalité matérielle. Ainsi, l’esprit et la matière co-créent un même réseau de structures, tout en conservant une autonomie relative. Certaines intentions peuvent ne pas se traduire directement dans le monde physique, illustrant une liberté encadrée, mais réelle, de l’espace mental.
Cette co-morphogenèse redéfinit aussi la notion de vie. La matière, soumise à des processus d’auto-organisation et de structuration réciproque avec le psychique, semble participer à une forme de vitalité analogue à celle de la conscience. La distinction traditionnellement nette entre vivant et non-vivant devient poreuse, puisque toutes les structures peuvent émerger de dynamiques mutuelles et morphogénétiques.
La morale et la responsabilité s’en trouvent profondément transformées. Si nos intentions influencent concrètement le monde, la conscience humaine devient un acteur éthique de premier plan. Chaque pensée, chaque action peut façonner la réalité, ce qui exige discernement et prudence. La co-dynamique des univers implique que nos actes ne se limitent pas à une conséquence mécanique, mais s’inscrivent dans un processus de co-création continue.
Dans ce modèle, l’histoire de la réalité n’est plus linéaire ni unique. Les interactions entre univers psychique et univers matériel génèrent une multiplicité de trajectoires possibles. La réalité se tisse comme un réseau dynamique de potentialités, où chaque évolution du psychique peut induire une transformation matérielle, et chaque évolution physique peut créer de nouvelles formes de conscience.
Enfin, la conscience peut être étudiée scientifiquement à travers ses effets morphogénétiques, ses régularités et ses patterns récurrents. Toutefois, sa dimension intrinsèque et son intégration à l’univers psychique échappent à une objectivité totale : il existe toujours un noyau inaccessible à la mesure complète. La science peut observer l’influence, mais non la totalité de l’expérience subjective.
Ainsi, la vision métaphysique présentée ici dessine un modèle vivant et organique du réel. Esprit et matière ne sont plus deux plans séparés : ils sont co-dynamiques, co-créateurs, et co-régulateurs. La réalité n’est plus un objet extérieur à observer : elle est un dialogue permanent, un processus génératif dans lequel chaque conscience participe activement à la morphogenèse du monde. La dualité corps-esprit se transforme en une co-évolution organique, révélant un univers où la conscience est à la fois formée et formative, sujet et matière d’un même processus génératif.
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Comme je l'ai écrit sur l'autre fil — cliquer sur le lien : viewtopic.php?p=1585120#p1585120 — c'est pire encore :Gaetan a écrit : 24 nov.25, 00:54 Il n'y a pas de matière, ce que tu appelles matière est juste une impression qui t'est donné, d'ailleurs c'est impossible qu'un électron ait une quelconque matière en elle parce qu'elle se désagrègerait compte tenu de sa vitesse. Les chinois savaient ça il y a des milliers d'années, maintenant les physiciens le savent.
Le Champ des possibles :
1. Toute existence est relationnelle et interdépendante.
Rien n’existe par soi seul : chaque chose est une configuration de relations possibles, singulières et asymétriques, sans substance propre, ni autonomie absolue.
2. Le Champ des possibles est la trame même de ces relations.
Il n’est ni objet, ni substrat, ni Absolu, ni contenant : il n’a pas d’existence indépendante, car il est l’interdépendance elle-même, non close et sans extériorité.
3. La réalité est un enchevêtrement de configurations compatibles.
Les expériences individuelles impliquent des structures qui leur sont extérieures, et toute chose s’inscrit dans ce tissu/trame sans jamais l’englober.
Le tissu du réel n’est rien d’autre que des configurations singulières possibles, mutuellement dépendantes, sans existence propre, ni fondement ultime ou absolu, insubstantielles.
Si l’on y réfléchit, cela décrit un monde où rien n’existe par lui-même, où tout coexiste dans une dépendance réciproque, formant un réseau d’interdépendances sans centre ni bord. Ce n’est pas du vide, mais une pure structure de cohérence : des formes qui ne tiennent debout qu’en se tenant les unes aux autres.
On peut appeler ça interrelation, vacuité, co-émergence, ou simplement reconnaître que le réel n’a pas de fondement substantiel. Même dans un univers-bloc, cette absence de fondement demeure : la structure entière peut être fixe, mais elle n’en reste pas moins relationnelle. Dès qu’on cherche un point d’appui ultime, il se dérobe. Dès qu’on cherche une chose isolée, elle se dissout dans les conditions ou rapports qui la rendent possible.
Cela n’ôte rien à la consistance de l’expérience, mais ça retire à toute entité le privilège de l’absolu. Le monde, au fond, serait une architecture sans piliers, mais qui parvient tout de même à tenir — précisément parce qu’elle n’en a aucun.
Il y a deux autres concepts chinois moins connu, à prendre en compte ausssi :Gaetan a écrit : 24 nov.25, 00:54 Les Chinois savaient depuis des millénaires que la réalité n’est pas faite de matière solide mais de flux, souffles et vibrations invisibles. Le concept de Qi est une intuition ancienne qui anticipe, sous une forme spirituelle et philosophique, ce que la physique moderne décrit comme oscillations, champs et énergies.
Li (理)
Li désigne le principe ou motif interne qui structure chaque chose. C’est l’ordre naturel immanent par lequel le Tao se manifeste dans le monde. Chaque être possède son Li, sa cohérence propre, qui exprime la logique ou la “trame” du réel sans intervention extérieure. En ce sens, Li est la forme organisée qui découle de l’ouverture du Tao.
Wu (無)
Wu désigne l’ouverture, l’absence de détermination fixe ou de particularité. Ce n’est pas le néant, mais le principe non-clôturé, capable de laisser surgir et relier toutes choses. Très proche du concept bouddhiste d’interdépendance, Wu exprime que les phénomènes n’existent pas de manière indépendante, mais dépendent de relations et conditions mutuelles.
.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !
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