Bonjour à tous,
Merci Ronron
Je reviens sur les termes
"pervers" et "monstre" utilisés par Prisca.
Ces mots renvoient à un jugement personnel, à une
échelle des valeurs personnelles.
Je prends un exemple tout simple, le "french kiss", j'ai connu des personnes considérant cela comme quelque chose de "sale", une pratique dégradante alors que pour la quasi totalité des gens, c'est un geste d'amour, c'est un exemple entre mille qui montre que tout est relatif et dépend de la culture, du système de valeurs de la personne.
Je vais prendre un autre exemple encore plus parlant qui montre le décalage qu'il peut y avoir selon les cultures.
Prisca a dénoncé l'attitude du Dalaï Lama qui a demandé à un jeune indien de lui sucer la langue, pour Prisca c'est monstrueux, de la perversité etc.
Mais, pour le Dalaï Lama c'était quoi ?
Au Tibet, lorsqu'un enfant demande quelque chose à ses parents qu'ils n'ont pas ou qu'ils ne veulent pas lui acheter, ils lui disent "mange ma langue", c'est une expression pour dire à l'enfant qu'il n'aura pas ce qu'il veut comme notre "compte là dessus et bois de l'eau fraîche" ou, de mon temps "tu veux pas 5 balles et un mars ?"
Donc, pour le Dalaï Lama, le fait de tirer la langue à un enfant et de dire de la sucer, c'était juste une plaisanterie innocente que font les parents vis à vis de leur enfant, expression qui s'est trouvée maladroite vis à vis d'un gamin indien et de la presse internationale qui n'ont pas les mêmes codes et ont donc saisi de travers ce qui se voulait une boutade !
Voila comment une expression familiale, sans aucune ambiguïté devient une parole perverse et celui qui la prononce un monstre pour ceux qui ont d'autres valeurs que lui et qui, surtout, n'ont pas l'intelligence de chercher à comprendre le pourquoi du comment.
PAR CONTRE, PRATIQUER LA SEXUALITE AVEC UN ENFANT EST UN CRIME.
Quel que soit le pays, les normes, les valeurs etc. la pédophilie reste un acte qui détruit un gamin.
Du moment qu'il y a nuisance à un tiers, il n'est plus question de valeurs, de culture ou je ne sais quoi, les faits sont là, il y a une victime et un coupable.