Votre gros problème, à vous, mahométans, c'est que vous plaquez votre lecture littéraliste sur la Bible. Or, chaque Livre doit être lu selon des critères propres qui l'ont vu naitre. Ainsi les livres bibliques sont nés dans un contexte particulier, écrits par des hommes inspirés et c'est dans ces Ecrits que la Parole divine se reflète, se recherche pour nous aujourd'hui, laquelle nous inspire à notre tour.
L'alcoran ne se lit pas, il se répète, chaque mot, chaque virgule

est sacrée. L'agencement des mots a son importance... Il y a unité de style, de ton, de langue, d'écrivain aussi puisque que Mahomet dicte ce qu'il prétend avoir reçu de plus haut.
Il s'agit donc de deux univers conceptuels antagonistes: la Bible oblige à la réflexion dans le temps et l'histoire, tandis que l'alcoran ne provoque rien: il faut lire, relire et surtout "bien lire" (du point de vue technique: ne pas commettre de fautes de prononciation). La réflexion coranique existe, certes, mais elle est seconde là où elle est première chez nous.
Le 'mot' est l'univers coranique tandis que c'est l'exégèse et l'herméneutique qui priment pour les biblistes.
La Bible est "moniste": Dieu est tout en tous, l'alcoran est dualiste: l'Umma s'opposant au monde qu'il faut combattre.
Bon dimanche