Mario a écrit :même la Bible de référence des Catholiques, la Bible de Jérusalem, n'est pas d'accord avec ta traduction.
Je n'en ferais certes pas une maladie.
Le terme hébreu désigne aussi une vierge, selon le dictionnaire strong. Enfin, il y a aussi les dictionnaires hébreu-français qui apportent certaines précisions. Chouraqui traduit Alma par "la nubile". Il vous reste donc à courir de vos deux pieds trouver un bon rabbin encore en service, qui vous expliquera ce que représente dans la tradition juive, la Vierge d'Israêl.
Il y a également d'autres informations dans le thème "Au commencement" publié dans le forum oecuménique.
Maintenant, essayons d'imaginer que le principe de la Vierge qui enfante sous l'induction de l'Esprit n'est autre que le principe général de la Création, qui, à partir d'une matière en équilibre et sans aucune forme de déséquilibre manifestée, va recevoir un "son" primordial, qui va l'ébranler et ainsi créer un déséquilibre, et faire apparaître des formes matérielles.
Et bien, ce qui est vrai logiquement dans la totalité de la Création, est aussi vrai dans une portion localisée de cette création. Les mêmes causes produisent les mêmes effets, dans le monde universel, pour ce qui est universel, et dans les mondes particuliers, pour ce qui est particulier.
Quelque soit l'interprétation d'Isaïe, le verset de Matthieu suffit à légitimer Jésus comme l'Immanuel. Cela ne s'oppose nullement à ce que d'autres immanuels localisés aient existé comme harmonique du véritable Immanuel. Pourquoi dès lors faire une polémique qui, à mon sens n'a rien de productif, et pourrait même dévier le sens de ce thème ? En quoi le fait de considérer Jésus comme "Dieu dans la conscience humaine" dérange-t-il certains ?