Son of God a écrit :l'islam est une foi qui ne vient pas de Dieu.
" Mahomet eut le souci de ne pas bouleverser la hiérarchie tribale brutalement. Mais c'est la violence guerrière, la ruse, l'assassinat, qui lui permirent de réussir et d'imposer sa religion".
Anne-Marie Delcambre, L'islam des interdits, Paris, Desclées de Brouwer, 2003, p.101.
1- saint Jean
6,35 : « Je suis le pain de vie. Qui vient à moi n’aura jamais faim ; qui croit en moi n’aura jamais soif ».
Jésus prétend être lui-même le "pain de vie", c'est-à-dire la Parole de Dieu. Et logiquement, il appelle à croire en lui, ce qui n’aurait pas de sens s’il ne prétendait pas être Dieu. On retrouve cet appel à croire en lui (et non seulement à ce qu'il dit, comme s'il était un simple messager) à de nombreuses reprises.
2- 6,40 : « Oui, telle est la volonté de mon Père, que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour ».
Jésus dit qu'il ressuscitera les croyants ; or c’est là un acte divin. Et pour avoir la vie éternelle, il faut voir le Fils (le reconnaître comme Fils) et croire en lui (et non seulement à ce qu'il dit), c'est-à-dire en Jésus : Jésus se présente comme étant lui-même, en tant que Fils, ce en quoi il faut croire pour être sauvé. Ce qui implique que Jésus soit lui-même Dieu
3- 8,12 : « je suis la lumière du monde » (aussi 9,5).
Qui d'autre que Dieu peut oser affirmer cela ?
4- 8,24 : « Si, en effet, vous ne croyez pas que Je suis, vous mourrez dans vos péchés »
Jésus s’applique ici le nom divin, "Je suis", révélé par Yaweh à Moïse. Dans toute la Bible, cette expression est toujours utilisée par Dieu lui-même à propos de lui-même.
5- 8,56-58 : « Abraham, votre père, exulta à la pensée de voir mon Jour. Il l’a vu et fut dans la joie ». « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je suis ».
Idem ; de plus, l’expression « le Jour de » est, elle aussi, absolument réservée à Dieu
6- 10,30 : « Moi et le Père, nous sommes un ».
Cette unité avec le Père n'est pas la même que celle qui peut exister entre un homme et Dieu.
7-10,33 : Les « Juifs » veulent lapider Jésus parce qu’il blasphème en se divinisant : « (...) toi, n’étant qu’un homme, tu te fais Dieu ».
On voit très bien ici que les Juifs eux-mêmes reprochent à Jésus de se prendre pour Dieu ; c'est d'ailleurs justement pour ce motif qu'ils voudront le crucifier plus tard. On voit aussi que Jésus ne proteste pas contre cette accusation, il ne dit pas aux Juifs qu'ils se trompent : ce qu'il aurait évidemment fait, s'il ne prétendait pas être de nature divine.
8-11,25 : « Je suis la résurrection [et la vie] ».
Quel homme peut affirmer qu'il est lui-même la résurrection ?
9- 14, 6-7 : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissez vous connaîtrez aussi mon Père ; dès à présent vous le connaissez et vous l’avez vu ».
Jésus dit très clairement qu'il est lui-même la Vérité (et non pas simplement qu'il dit la vérité, ou qu'il est le messager de la vérité). Il dit également que le connaître lui, c'est connaître Dieu ; ce qui montre de quelle nature est l'unité entre le Père et lui
10- 16,28 : « Je suis sorti d’auprès du Père et venu dans le monde. De nouveau je quitte le monde et je vais vers le Père ».
le Christ dit toujours « je », et jamais « l’homme en général » ; ce qu’il dit là lui est vraiment et absolument propre.
11- 19,7 : Les Juifs disent à propos de Jésus : « Nous avons une Loi et d’après cette Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu »
12- 20,28 : Thomas, après avoir mis son doigt dans la marque des clous de Jésus (après la résurrection de celui-ci) : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ».
"Nous avons un verbe (logos), c'est-à-dire une expression rationnelle de notre pensée (nous). Dieu doit donc être conçu d'abord comme une suprême Pensée, qui engendre un Verbe en qui elle s'exprime. Puisqu'il s'agit ici d'un Verbe divin, il ne faut pas le concevoir instable et passager comme le nôtre, mais éternellement subsistant et vivant de sa vie propre. Puisqu'il vit, le Verbe est aussi doué de volonté, et, comme elle est divine, cette volonté est à la fois toute-puissante et bonne.
(...) Les Juifs connaissent l'unité de la nature divine mais ignorent la distinction des personnes, au lieu que les païens ont multiplié les personnes sans connaître l'unité de cette nature".
Grégoire de Nysse (saint), commenté par Etienne Gilson in La philosophie au Moyen-Age, Paris, Payot, 1999, pp.69-70.
Dans la paix du christ
Ce n'est pas Jésus :
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son oeuvre » Jn 4.34
« Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus que vous avez tué en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. » Ac 5.31
« Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » Matthieu 1.21
« Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » Matthieu 15.24
Ces versets démontrent que Jésus est le Sauveur d’Israël uniquement auquel il a été envoyé. Il n’est pas le Sauveur de tous les Humains.
« Je ne cesse de rendre grâce pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur... » 1Ep 1.16-18
Il est bien évident que la requête n’est pas adressée à Jésus-Christ mais à Dieu, le Seigneur de Jésus-Christ. « Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point ! » 2Cor 11.31,32
Lorsque les Juifs exprimèrent leur étonnement des connaissances qu’avait Jésus, lui « qui n’a point étudié », Jésus leur répondit : « Mon enseignement n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé » Jn 7. 14-16
Jésus a affirmé que Seul le Père au ciel peut attribuer des places au paradis. (Mt 20.23)
Jésus a reconnu son ignorance du jour de la résurrection, affirmant que Seul le Père le sait : « Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. » Mc 13.32
Jésus a déclaré que l’entrée dans le Royaume des cieux est réservée à ceux qui font, non pas sa volonté, mais la volonté de son Père qui est dans les cieux. (Mt 7.21)
Jésus avoue que c’est la volonté de Dieu qui l’emporte et non la sienne : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Mt 26.39
« En ce moment même, Jésus tressaillit de joie dans son esprit, et il dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. » Lc 10.21
Jésus enseignait la prière à ses disciples, une prière entièrement consacrée à l’adoration de Dieu, ne comportant nullement la moindre allusion à une requête à l’endroit de Jésus. Lc 11.1-4 ; Mt 6.9-13
« Jésus est un médiateur entre Dieu et les hommes. »1Tm 2.5 « Et n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. » Mt 23.9