Indo-Européen a écrit :
Les premiers humains ont du se diviser en plusieurs petits groupes pour que cela ai engendré les races. Et ces petits groupes souvent isolés se reproduisaient entre eux, ce qui fera apparaître des problèmes de consanguinité et donc l'apparition de nouvelles maladies.
Par exemple, la drépanocytose est une maladie développé surtout par la race négroïde, mais cette maladie n'existe pas chez les races mongoloïde et indo-européenne lorsqu'il n'y a pas mélange. Donc cela signifie que cette maladie n'existait pas du temps des ancêtres communs car sinon nous en serions aussi atteint. Donc l'apparition des races est bien une dégénérescence ce qui signifie que nos ancêtres étaient supérieurs à nous.
Quant au métissage, je pense que c'est une mauvaise solution. Si l'existence des races est une dégénérescence, il faut maintenant faire avec et ne pas aggraver la situation, car le métissage n'aura pour résultat que la transmission des tares des 2 races à la progéniture.
À propos de la drépanocytose, c'est un bel exemple de sélection naturelle, le moteur premier de l'évolution.
Petit rappel: la drépanocytose est une "maladie", en tout cas, une mutation génétique qui modifie la conformation des globules rouges. Ceux-ci ne prennent pas la forme plus ou moins torique normale, mais des formes plus bizarres, souvent en forme de faux. Cette propriété rend le globule rouge bien moins efficace pour le transport de l'oxygène et pour passer dans les artérioles (le globule rouge est censé pouvoir s'aplatir lors du passage dans les plus petites artérioles, or le globule rouge drépanocytaire est plutôt rigide).
Donc forcément, quelqu'un qui est drépanocytaire est plutôt désavantagé par rapport à quelqu'un dont le gène correspondant est sain.
Et c'est là que ça devient intéressant! on retrouve toute une population, autour du bassin méditerranéen pour la plus grande partie, qui transmet la drépanocytose de génération en génération, alors que dans le reste du monde, c'est une maladie plutôt rare.
Pourquoi? parce que la zone où l'on retrouve des populations largement drépanocytaires correspond pile poil à la zone où sévit la malaria. Ce parasite mortel (en provoquant la "perte" d'eau de son hôte) infecte l'hôte en se logeant dans... les globules rouges!
Mais les drépanocytaires, qui ont des globules rouges malformés, rendent ainsi impossible l'infection par le parasite de la malaria, et sont donc bien adaptés à leur milieu.
Voilà toute la beauté de la sélection naturelle.
Une maladie génétique, clairement défavorisante dans la plupart des cas, ne se retrouve qu'à un taux extrêmement faible dans la population, car, la sélection ayant fait son boulot, ne survivent que les gens plus sains.
Mais dans les zones à malaria, les drépanocytaires sont mieux adaptés que les gens sains, et ce sont donc eux qui survivent et transmettent alors leurs gènes mieux adaptés aux générations suivantes.
C'est-y-pas beau ?