Bonjour Pauline,pauline.px a écrit :Je crois avoir laissé jadis un message resté sans réponse.
Pour faire simple, le ver dans la démonstration est la naïveté du concept de "connaissable".
Je songe à l'arithmétique de la fin du XIXe siècle, au moment où la théorie des ensembles était sûre de ces formalisations.
Qui aurait douté du sens du mot "démontrable" ?
Le "démontrable" semblait représenter une sorte de norme, et l'"indémontrable" semblait désigner le douteux mais, de toute façon, ne pouvait jamais pointer vers le "vrai".
On sait désormais que l'arithmétique n'est pas une théorie complète.
Et par conséquent la liste exhaustive des énoncés vrais mais indémontrables est loin d'être close.
Les adjectifs en "able" qui décrivent une sorte de potentialité abstraite méritent une définition "actuelle" en béton.
Très cordialement,
votre soeur
J'ai bien lu votre introduction. Maintenant j'attends votre démonstration pas à pas, d'inférence en inférence, partant de choses que vous et moi tenons pour vraies pour, progressivement, aboutir à une assertion que vous et moi, en toute logique, tenons pour vraie (et qui réfutera un ou plusieurs points de ma démonstration, donc).
Si j'ai bien compris votre introduction, vous aller tenter de montrer que le concept de "connaissable" ressortit à une analyse mathématique pour ensuite lui faire suivre un schéma gödelien. Le nœud de la difficulté résidera dans ce colossal changement de plan épistémologique que vous allez lui faire subir, depuis son statut de qualification d'une réalité systémique subreprésentationnel jusqu'au champ des représentations des grandeurs et relations de grandeurs que constitue le système mathématique. En tout cas je verrai.
Dans l'attente de lire votre démonstration logique, donc.
Alors : par quel point tenu pour vrai par vous et moi allez-vous démarrer ?