Inexistence de dieu : approche épistémologique

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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dan 26

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 21 nov.13, 00:15

Message par dan 26 »

pauline.px a écrit :Bonjour Dan 26,
Il est amusant de constater que quand vous édifiez un raisonnement rationnel sur des bases qui ne le sont pas vous prétendez quand même à la rationalité.
comme quoi on peut être logique et rationnel , dans l'irrationnel . Peser le pour et le contre
Si je vous comprends bien, votre raison vous dit que suivant le nombre d'enfants vivants on adapte son comportement moral. Ce qui est moral à trois enfants ne l'est plus à six...
pas du tout cette question permet de réfléchir au problème c'est tout
S'il n'y a aucun enfant qui sauve-t-on ?
A réfléchir à raisonner là encore , qui va le garder qui va l'elever ?
À partir de combien d'enfants change-t-on d'option ?
Cela dépend du contexte,age, possibilité de l'elever etc etc
Ah oui... si vous l'aimez ou bien si vous ne l'aimez pas... il est vrai que si vous vouliez divorcer l'occasion est trop belle.
voilà bien des considérations de haute morale
la morale n'a rien à voir la dedans c'est la raison et la logique , qui sont utilisées
C'est une morale de la démission que vous nous proposez.
Non c'est s'en remettre au hasard
Aux yeux du rationaliste, n'importe quoi de construit intellectuellement et de bien présenté peut devenir un comportement rationnel.
La morale rationnelle permet tout et son contraire à condition que l'on rationalise les options.

Autrement dit, c'est un comportement rationnel qui s'autoproclame moral.
Pas du tout un comportement rationnel, c'est tout . En dehors de toutes sensibilités !!
Exemple tu es sur une barque avec ta famille dans la mer, l'eau au ras du bateau , tu dois récupérer des naufragés qui vont faire couler le bateau !!!tu ecoutes quoi ? Ta morale ou ta raison ?
Dans toutes les décisions on est obligé de faire intervenir la raison en priorité


Amicalement .

pauline.px

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 21 nov.13, 02:35

Message par pauline.px »

Bonjour Dan 26,
dan 26 a écrit :la morale n'a rien à voir la dedans c'est la raison et la logique , qui sont utilisées
Vous opposez donc la morale à la raison.
Il y a donc incompatibilité entre les deux.
Votre raison aboutit à un pragmatisme, à un réalisme, ... à de fort belles choses, en vérité, mais ce n'est pas une morale.
dan 26 a écrit :Pas du tout un comportement rationnel, c'est tout . En dehors de toutes sensibilités !!
Exemple tu es sur une barque avec ta famille dans la mer, l'eau au ras du bateau , tu dois récupérer des naufragés qui vont faire couler le bateau !!!tu ecoutes quoi ? Ta morale ou ta raison ?
Dans toutes les décisions on est obligé de faire intervenir la raison en priorité
Vous avez choisi un exemple pour mettre en valeur l'usage de la raison alors il vous faut aller au bout de votre réflexion.
Je sais ce que me dira très probablement ma morale, que vous enseignera votre raison en pareilles circonstances ?

En suivant en priorité votre raison que décidez-vous ?

à vous lire

très cordialement
votre soeur
pauline

pauline.px

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 21 nov.13, 02:48

Message par pauline.px »

Bonjour Dan 26,
dan 26 a écrit : Et tu as eu un décés d'un proche qui t'a fait prendre consciente de ta finitude , puis une influence extérieure qui ta guidé vers une espérance n'est ce pas !!!
Non.
J'ai eu très tôt conscience de ma finitude et le principe même de cette finitude me satisfait, c'est le contraire qui serait angoissant.

Il est d'ailleurs très curieux que vous imaginiez que la finitude engendrât une angoisse car je vous signale que n'importe quel matérialiste athée en censé aborder la mort comme Épicure.

Pour une matérialiste athée comme je l'étais, la crainte de la mort est inutile et infondée car "la mort n’existe pas tant que nous vivons et nous n’existons plus quand elle est là".

Vous tournez en rond avec vos obsessions, cela vous empêche de voir la réalité telle qu'elle est.
dan 26 a écrit : L'expérience permet de deviner par certains echanges et propos le parcours de certains .
amicalement
Il est dommage que votre raison soit obscurcie par votre fameux placebo car vous avez tout faux

très cordialement
votre soeur
pauline

Wayell

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 21 nov.13, 03:20

Message par Wayell »

@ Pauline.

Bonjour,

Juste une expression qui m'a traversé l'esprit en vous lisant :

"Chapeau bas".
Il sourit, amusé par ses propos et dit: «Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes parents, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux».
«Coran 27:19»

Wayell

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 21 nov.13, 03:27

Message par Wayell »

J'm'interroge a écrit :@ Wayell,
Oui, tu voudrais m'imposer ta vérité sans me la démontrer. ;)
N'inversez pas les rôles, monsieur je vous dicte la pensée à suivre pour être moral sous l'égide d'un p'ti manifeste rouge, preuve à l'appui :
Dictateur a écrit :il faut être athée pour être responsable et moral envers son prochain.
Il sourit, amusé par ses propos et dit: «Permets-moi Seigneur, de rendre grâce pour le bienfait dont Tu m'as comblé ainsi qu'à mes parents, et que je fasse une bonne œuvre que tu agrées et fais-moi entrer, par Ta miséricorde, parmi Tes serviteurs vertueux».
«Coran 27:19»

Pion

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 21 nov.13, 04:02

Message par Pion »

Wayell a écrit : N'inversez pas les rôles, monsieur je vous dicte la pensée à suivre pour être moral sous l'égide d'un p'ti manifeste rouge, preuve à l'appui :
C'est pas que je veux répondre a sa place, mas je veux simplement donner mon avis a moi.

La différence entre l'athée et le croyant religieux c'est que le croyant pensera toujours faire le bien, même quand il brulera des soit-disant sorcières ou lapidera des femmes a mort.

Jean-Raphael

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 22 nov.13, 00:21

Message par Jean-Raphael »

Pion a écrit : C'est pas que je veux répondre a sa place, mas je veux simplement donner mon avis a moi.

La différence entre l'athée et le croyant religieux c'est que le croyant pensera toujours faire le bien, même quand il brulera des soit-disant sorcières ou lapidera des femmes a mort.
La différence entre croyant et athée est que le croyant ne se fit pas juste à la morale humaine, mais aussi aux commandements de Dieu. Quand aux erreurs du passé comises par des croyants, il est tout aussi facile de trouver des non-croyants se croyant dans leur droit de commettre le mal selon la morale humaine.

Pour ce qui est de l'histoire entre la mère et l'enfant qui va naitre. Si la naissance de l'enfant va automatiquement tuer la mère et que l'avortement va tuer l'enfant, mais sauver la mère et bien le choix est clair. Il faut favoriser la mère au détriment de l'enfant à moins que la mère insiste pour mettre au monde au sacrifice de sa vie. Le Dieu auquel je crois favorise la vie et ne peut pas demander à une mère de sacrifier la sienne pour un enfant dont on ne connait pas la vie, car dans les faits aucune garantie ne permet au médecin de dire que l'enfant survivera plus que quelques minutes malgré le sacrifice de la mère.

Pion

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 22 nov.13, 05:16

Message par Pion »

Jean-Raphael a écrit : La différence entre croyant et athée est que le croyant ne se fit pas juste à la morale humaine, mais aussi aux commandements de Dieu. Quand aux erreurs du passé comises par des croyants, il est tout aussi facile de trouver des non-croyants se croyant dans leur droit de commettre le mal selon la morale humaine.
Cela va dans le même sens que ce que je disais ça devient redondant.

Pour donner une définition en d'autres mots qui finalement j'espère t'éclaireront afin que tu te rendes compte que tu dis comme moi, si on parle de l'athée qui agit selon sa morale a lui en croyant faire le bien mais faisant le mal, alors c'est qu'on est en présence d'un malade mental qui ne peux reconnaitre le bien du mal, pour les autres Athées ceux qui sont saint d'esprit et qui savent reconnaitre le bien du mal, et bien cela est assez simple a saisir.

Maintenant comme je le disais pour les croyants religieux, tous sont sujet a faire le mal si il leur est dit que c'est ce qui est bien de faire dans les règles a suivre de leur religion propre.
Jean-Raphael a écrit : Pour ce qui est de l'histoire entre la mère et l'enfant qui va naitre. Si la naissance de l'enfant va automatiquement tuer la mère et que l'avortement va tuer l'enfant, mais sauver la mère et bien le choix est clair. Il faut favoriser la mère au détriment de l'enfant à moins que la mère insiste pour mettre au monde au sacrifice de sa vie. Le Dieu auquel je crois favorise la vie et ne peut pas demander à une mère de sacrifier la sienne pour un enfant dont on ne connait pas la vie, car dans les faits aucune garantie ne permet au médecin de dire que l'enfant survivera plus que quelques minutes malgré le sacrifice de la mère.
Belle tentative mais faudrait sérieusement penser a ouvrir un autre fil car on s'éloigne beaucoup trop du sujet, as-tu besoin de l'avis d'un athée ou tu peux t'en rendre compte par toi-même?

pauline.px

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 22 nov.13, 08:07

Message par pauline.px »

Bonjour Pion,
Pion a écrit :La différence entre l'athée et le croyant religieux c'est que le croyant pensera toujours faire le bien, même quand il brulera des soit-disant sorcières ou lapidera des femmes a mort.
1 ) Je suis très surprise voire scandalisée par des généralisations à ce point globalisantes.
L'athée et le religieux n'existent pas, il y a seulement des athées et des religieux divers et variés qui font comme ils peuvent avec ce qu'ils ont et ce qu'ils sont. Il faut bien méconnaître la foi pour imaginer qu'un croyant pensera toujours faire le bien... ou bien, comme Dan 26, se figurer que le croyant n'est pas capable d'adopter un comportement pragmatique tellement il serait aveuglé par ses croyances.

2 ) Quand un juge fait exécuter une peine il ne pense pas faire ce qui est Bien, il pense faire ce qui est Juste.
Par exemple, la relégation, merveilleuse invention de la troisième république anticléricale, n'est pas Bien mais elle parut Juste.

Et il se trouve que, nulle part morale et justice ne font bon ménage.

3 ) Enfin, si la Justice et la morale sont peu compatibles alors qu'en est-il du pragmatisme et de la morale !
Par exemple, les pontons-prisons qui fleurissent, en Angleterre ou en France, à la fin du 18ème siècle pour accueillir les prisonniers de guerres ou les ennemis politiques ne sont pas Bien, ni Justes mais ils sont délicieusement Efficaces.

très cordialement
votre sœur
pauline
Modifié en dernier par pauline.px le 22 nov.13, 10:18, modifié 1 fois.

pauline.px

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 22 nov.13, 10:16

Message par pauline.px »

Bonjour Ronronladouceur

Veuillez, je vous prie, ne pas trop m’en vouloir du délai entre votre contribution et ma réponse.
J'espère ne pas trop vous casser les pieds avec mon embrouillamini.
ronronladouceur a écrit : Vous soutenez la thèse de Dawkins?
Je ne peux pas dire car je ne connais pas bien son opinion sur ce sujet précis.

Plus largement,
je suis évolutionniste mais pas dans le sens où le moteur seraient l’adaptation et la sélection naturelle.

Dès lors, je n’ai aucun souci pour étendre l’Évolution d’abord à l’inanimé qui démontre une belle tendance à l’organisation, et ensuite au néant dont on peut penser qu'il peut faire surgir un embryon de cosmos de ses entrailles.

ronronladouceur a écrit : De l'extérieur?
Je la vois plutôt en tant que principe intrinsèque...
Pourquoi pas ?
Cette pression vers l’organisation, vers la structure, vers la vie peut très bien être naturelle au même titre que la force électrofaible.
De même que la force gravitationnelle est organisatrice et structurante, on peut imaginer une force cosmogonique de plus : la force d’évolution qui souffle et organise.

Tant que l’on est en interne, le rasoir d’Ockham suggèrerait que l’on s’arrêtât là et que l’on ne s'encombre pas de notions abstraites et englobantes du genre de l’Absolu, ou du Grand Tout, ou du Un, qui semblent superfétatoires...

Si c’est intrinsèque, l’idée de « Nature » est suffisante et il suffit de croire que : « Il est dans la nature des choses que s’agrègent des isolats où l’organisation prévalera sur le chaos malgré le principe de thermodynamique. »

Mais cette grosse nature évolutive et orientée, quelles que soient les principes intrinsèques dont on la remplit, quels que soient les concepts globalisants dont elle se parerait, nous pose toujours la même question « Suis-je toute seule, nécessaire et auto-suffisante ? Ou au contraire, suis-je contingente à un Autre ? »

ronronladouceur a écrit : Je pressens une lueur m'indiquant que l'élimination du concept temps pourrait nous aider à mieux voir ce qu'il en retourne. Ainsi je lis votre phrase en éliminant le mot : préalable. Enlevons également le besoin qui fausserait peut-être la perspective... Le cosmos donc apparaîtrait maintenant...
Je sais, je spécule...
Vous faites bien, car nous sommes ici pour spéculer.

À toutes fins utiles, je note que l’intérêt pour l’idée de préalable vient de vous « J'ose poser que tout scientifiquement considéré, l'idée de l'apparition du cosmos sans préalable est antiscientifique... »

Personnellement je ne crois pas que le concept de temps ait une grande importance, c’est au plan logique que le préalable nous interpelle.

Pour Stephan Hawking le cosmos n’a pas d’origine car elle se perd quantiquement dans la confusion originelle de l’espace et du temps. Pour autant, cela n’élude pas la question : « le cosmos est-il nécessaire ou contingent ? »

De même un cosmos éternel laisserait sa propre question en suspens : « Le cosmos éternel est-il second, au regard de la causalité ? »

Ou bien encore : dans un hyper collisionneur à hyper hautes énergies un petit plaisantin réussit à réitérer le Big Bang, juste pour voir si ses calculs sont exacts.
Comme vous le prévoyiez plus haut « Le cosmos donc apparaîtrait maintenant »
mais c’est à notre détriment…
Une nouvelle histoire commence et dans quelques autres milliards d’années dans un autre espace-temps, un autre petit plaisantin procédera à un nouvel accouchement.
Mais avant d’appuyer sur le bouton, il se dira peut-être « Il n'y a aucune raison que je sois le premier à faire ça ! » et alors il ne manquera pas de se demander, lui aussi, « Y a-t-il eu une première fois ? ou pas ?»
ronronladouceur a écrit : Je dirais qu'il en est ainsi pour l'exigence logique. En même temps, je crois que la fractale se déploie sans cesse... En un sens, l'infini étant, rien donc n'empêche qu'on l'explore indéfiniment... Peut-il en être autrement?
1 ) La structure d’une fractale est homothétique, c’est-à-dire que l’on retrouve toujours le même paysage quand on change d’échelle, d’où une certaine inanité de l’exploration.

2 ) Scientifiquement je peine à donner foi en l’actualité de l’infini. L’infiniment petit semble bloqué par la constante de Planck et l’infiniment grand par l’horizon de la relativité.

Par conséquent, à mes yeux du moins :
Si un truc infini existe alors il est trop gros pour tenir dans la Nature.

Mais un truc infini est problématique puisqu’il n’est que ce truc, il est donc fini et défini, il n’est infini que d’un certain point de vue.

Alors on pourrait en profiter pour dire « eh bien non, il existe un truc qui est tous les trucs possibles ! » mais si tous les trucs possibles sont en nombre fini, cela ne marche toujours pas.
Alors, je reprends votre idée de fractale : tout se passe comme si pour éviter de reconnaître que la Nature se suffit à elle-même on entreprenait le dessin d’un truc qui est tous les trucs qui sont déjà tous les trucs qui sont déjà tous les trucs… et ce, indéfiniment pour ne gâcher en rien l’impression d’infini.

L'abstraction de cette limite mathématique m'instille le venin du doute...
ronronladouceur a écrit : <Tout autre : que l'absolu>
Vous nous en dites un mot?
Je me lance : En amont, je vois l'infini, le sans-fond...
Ce qui m’ennuie dans l’Absolu ou dans l'Infini c’est précisément qu’ils ressemblent plus à une limite mathématique qu’au Tout Autre.

Comme j’ai eu l’occasion de la dire ici, si on veut interrompre la chaîne de la causalité il faut poser que la Cause première est libre de toute détermination, autrement parfaitement LIBRE, et cet attribut de liberté n’est pas anodin.

Ce peut donc être un très beau HASARD ontologique, très beau mais assez difficile à dessiner.
Ce peut être aussi une VOLONTÉ (ou ce qui ressemble à une volonté - il faut se contenter de l'analogie).
Ce peut être… je n’ai pas d’autres idées.

Ce qui est amusant dans l’idée d’une Volonté Libre c’est que l’histoire du Cosmos suggère que le cosmos pourrait s’être organisé dans le but qu’une volonté libre apparaisse… (... et pas nécessairement celle du petit plaisantin décrit plus haut)

Que vous dotiez cette Volonté Libre de l’épithète d’Absolue ou d'Infinie ne me dérange pas tant que l’on préserve la perspective.



Très cordialement
Votre sœur
pauline

Jean-Raphael

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 22 nov.13, 14:42

Message par Jean-Raphael »

Pion a écrit :Cela va dans le même sens que ce que je disais ça devient redondant.

Pour donner une définition en d'autres mots qui finalement j'espère t'éclaireront afin que tu te rendes compte que tu dis comme moi, si on parle de l'athée qui agit selon sa morale a lui en croyant faire le bien mais faisant le mal, alors c'est qu'on est en présence d'un malade mental qui ne peux reconnaitre le bien du mal, pour les autres Athées ceux qui sont saint d'esprit et qui savent reconnaitre le bien du mal, et bien cela est assez simple a saisir.

Maintenant comme je le disais pour les croyants religieux, tous sont sujet a faire le mal si il leur est dit que c'est ce qui est bien de faire dans les règles a suivre de leur religion propre.
Un athée n'a pas à suivre aucune règle morale. Il va suivre les règles morales si il désire faire le bien selon les normes sociales de sa société. Les nazis sont un bon groupe bien athée qui ont massacré passablement de monde selon la règle qu'ils sont une race supérieure. Tu me diras que certains croyaient en Dieu, mais il ne suffit pas de dire qu'on croit pour être croyant. Tu vas aussi me dire que je mélange tout le monde avec le groupe que tu considères athée, mais pour moi le simple fait de vivre s'en tenir compte de Dieu est suffisant pour considérer la personne athée ou agnostique et franchement rendu là, il n'y a plus de différence. Aucune règle morale ne peut contenir l'être humain si elle n'est pas soutenue par quelque chose de plus fort. En l'occurence aujourd'hui, c'est le système de justice qui fait ce travail aujourd'hui avec tous les ratés que cela implique.

Pour ce qui est des dérives religieuses, elles sont nombreuses et bien prophétisées dans la Bible et le Coran. L'être humain n'est pas différent qu'il soit athée ou croyant. Il faut toutefois comprendre que le vrai croyant tente de faire le bien à son plus haut degré, tandis que l'athée ne fera que très rarement le bien à son plus haut degré.

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 23 nov.13, 05:00

Message par dan 26 »

Jean-Raphael a écrit : . Les nazis sont un bon groupe bien athée qui ont massacré passablement de monde selon la règle qu'ils sont une race supérieure. Tu me diras que certains croyaient en Dieu, mais il ne suffit pas de dire qu'on croit pour être croyant
.
Mais que dis tu là dans les nazis il y avait de tout, athée, croyants, protestants, catholiques . Je rappelle que le Pape de l'époque etait au courant des exactions faites contre les juifs, et s'est tu !!!!!!!!!!!!
Tu vas aussi me dire que je mélange tout le monde avec le groupe que tu considères athée, mais pour moi le simple fait de vivre s'en tenir compte de Dieu est suffisant pour considérer la personne athée ou agnostique et franchement rendu là, il n'y a plus de différence.
Et alors où est le problème croyant ou athée dans la mesure où la personne a une certaine morale ?

Aucune règle morale ne peut contenir l'être humain si elle n'est pas soutenue par quelque chose de plus fort. En l'occurence aujourd'hui, c'est le système de justice qui fait ce travail aujourd'hui avec tous les ratés que cela implique.
Désolé les lois laïques des hommes renferment une certaine morale .Veux tu que je te parle des lacunes de la morale
chrétienne, au travers des croisade, des missionnaires, de l'inquisition, de la saint Barthélémy par exemple ?
Pour ce qui est des dérives religieuses, elles sont nombreuses et bien prophétisées dans la Bible et le Coran.


Donc les morales religieuse n'ont pas à s’ériger comme modèle .
L'être humain n'est pas différent qu'il soit athée ou croyant. Il faut toutefois comprendre que le vrai croyant tente de faire le bien à son plus haut degré, tandis que l'athée ne fera que très rarement le bien à son plus haut degré.
[/quote]
tu dis vraiment n'importe quoi excuse moi !!! Le pape qui a refuser de dénoncer le génocide juif était il un faux croyant ?
amicalement

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 23 nov.13, 09:54

Message par ronronladouceur »

dan 26 a écrit :Mais que dis tu là dans les nazis il y avait de tout, athée, croyants, protestants, catholiques . Je rappelle que le Pape de l'époque etait au courant des exactions faites contre les juifs, et s'est tu !!!!!!!!!!!!
Informe-toi au lieu encore une fois de dire n'importe quoi.

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 23 nov.13, 10:04

Message par Pion »

Bonjour pauline.px
pauline.px a écrit :Bonjour Pion,
1 ) Je suis très surprise voire scandalisée par des généralisations à ce point globalisantes.
L'athée et le religieux n'existent pas, il y a seulement des athées et des religieux divers et variés qui font comme ils peuvent avec ce qu'ils ont et ce qu'ils sont. Il faut bien méconnaître la foi pour imaginer qu'un croyant pensera toujours faire le bien... ou bien, comme Dan 26, se figurer que le croyant n'est pas capable d'adopter un comportement pragmatique tellement il serait aveuglé par ses croyances.
Je vous donne entièrement raison, je ne dois pas généralisé, il se peut que le croyant ne pense pas toujours a faire le bien, il existe des esprits tordus dans toutes les sphères de l'humanité, mais pour le reste je conserve ma position pour l'instant.

Pion

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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Ecrit le 23 nov.13, 10:24

Message par Pion »

Jean-Raphael a écrit :Un athée n'a pas à suivre aucune règle morale. Il va suivre les règles morales si il désire faire le bien selon les normes sociales de sa société.
L'athée et/ou le non-croyant qui fera le bien le fera avec mérite pour lui-même.
Jean-Raphael a écrit : Les nazis sont un bon groupe bien athée qui ont massacré passablement de monde selon la règle qu'ils sont une race supérieure.
Ils savaient qu'ils faisaient le mal, pour un moment ils ont crus qu'ils y avaient droit. T'es-tu arrêté une minute a savoir pourquoi? Mais qu'importe se qui les a poussé a le faire, ils ont quand-même choisi de faire le mal et ce en toute connaissance de cause, contrairement aux croyants qui eux feront parfois le mal en pensant la plupart du temps faire le bien.
Jean-Raphael a écrit : Tu me diras que certains croyaient en Dieu, mais il ne suffit pas de dire qu'on croit pour être croyant. Tu vas aussi me dire que je mélange tout le monde avec le groupe que tu considères athée, mais pour moi le simple fait de vivre s'en tenir compte de Dieu est suffisant pour considérer la personne athée ou agnostique et franchement rendu là, il n'y a plus de différence. Aucune règle morale ne peut contenir l'être humain si elle n'est pas soutenue par quelque chose de plus fort. En l'occurence aujourd'hui, c'est le système de justice qui fait ce travail aujourd'hui avec tous les ratés que cela implique.
Il faut faire la différence entre le bien et le mal, point. Le système de justice et les religions ne servent qu'une cause, celle de ceux qui s'en servent pour manipuler et contrôler le monde a leur guise.
Jean-Raphael a écrit : Pour ce qui est des dérives religieuses, elles sont nombreuses et bien prophétisées dans la Bible et le Coran. L'être humain n'est pas différent qu'il soit athée ou croyant. Il faut toutefois comprendre que le vrai croyant tente de faire le bien à son plus haut degré, tandis que l'athée ne fera que très rarement le bien à son plus haut degré.
Le plus haut degrés bien-sur! Tu parles surtout de sauver ton âme, ton petit toi-même, c'est certain que la on parle de ''haut degrés''! :lol:

Quand a l'athée lui..... il fera le bien pour gratis!

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