Bonjour ami de la verite.
Je suis un peu mélangé car si je ne me trompe
vous êtes aussi « adlv » n’est-ce pas ?
Si non, moi je me suis trompé car ma lettre à la p.103 je l’ai adressé à « adlv » alors que la citation émanait de vous ( ami de la verite ). Par contre si vous êtes aussi « adlv » hé bien
vous avez oubliez de répondre à mon importante lettre qui vous est adressée à la p.103
au sujet de Satan qui serait l’auteur de l’immortalité de l’âme.
Alors que ce soit de la part d’« adlv » ou bien d’«ami de la verite » j’apprécierais beaucoup une réponse avec quelques commentaires de la lettre.
Merci d’avance.
En attendant votre réponse je commente brièvement votre lettre :
ami de la verite écrit :
« Bertrand,
Opposition entre la parole de Dieu et la parole du serpent.
Dieu dit : je jour où tu mangeras tu mourras; le serpent dit "le jour où tu en mangeras tu ne mourras pas". Que dit Genèse 3:19 ?
Ok. C’est bien une opposition que je qualifierais de mensongère…
--- > Mais ici dans ce que vous m’écrivez, je ne vois
aucunement la preuve que Satan — selon les TJ’s — serait l’inventeur de l’immortalité de l’âme !!!

Alors j’attends toujours votre réponse à ce sujet.
ami de la verite écrit :
« Genèse 3:19 énonce que tout l'être humain donc l'homme intérieur compris est soumis à une loi : la loi de la poussière. Qu'est l'homme, son corps,; qu'est l'âme vivante, c'est le résultat de l'action du souffle de vie dans le corps. Cela produit entre autre le coeur(pas l'organe) ce coeur désigne tant la conscience morale (tribunal) que l'homme intérieur dans son ensemble. »
Ce que nous savons de toute évidence c’est que ce qui retourne à la glaise, c’est la glaise !
« Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise »
C’est le corps dans son aspect matériel qui retourne à la terre.
Pour ce qui est de « l’homme intérieur » de notre « moi individuelle », le texte
précis de
Gn 3, 1-19 n’en fait pas mention. Le texte ne nous dit pas qu’il
est détruit ou pas avec le corps. Plus tard la Bible fera mention d’un « quelque chose » qui survit à la mort de chaque corps. Et encore plus tard ce « quelque chose » ce préciseras, et finalement, arrivé au sommet de l’après mort,
il s’individualisera ! etc. …
J’y reviendrai en détail, le moment venue.
Autrement dit, ce que vous appelez âme spirituelle semble correspondre à cet homme intérieur ou coeur.
Oui en quelque sorte. Il faut dire que la signification unique de Gn 2, 7 se développeras au cours des siècles pour signifier aussi
autres « choses ». De « matérielle » l’âme est devenue immatériel, donc non pas sujet à la destruction. Évidemment pour les matérialistes l’âme est détruite car qu’étant étroitement lié à notre cerveau, ainsi à la mort elle est complètement détruite. Ils ne seraient pas les seuls à penser comme cela !
Mais pourquoi Dieu aurait-il crée l'homme avec une âme indépendante du corps alors que la mort.
Pour la philosophie grecque le corps et l’âme sont distincte. Platon dira « l’âme bienheureuse est tombée dans un
corps mauvais, qui l’emprisonne. » Le corps est ainsi pour l’âme
un tombeau. Et encore pour Platon « la chute des âmes est libre. L’âme est inengendrée et immortelle en vertu de sa propre nature; l’âme est immortelle
parce qu’elle est de nature divine », en elle-même et par elle-même. C’est une parcelle de Dieu, un fragment de Dieu.
Alors pour le Judaïsme comme le christianisme le corps n’est pas mauvais car « Dieu vit que cela était très bon ». Ce corps dans le récit de la Genèse est destiné à retourner à la terre car :
« Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise »
Il n’est absolument
pas question ici de la résurrection — c’est-ce que rejetaient d’ailleurs les Sadducéens — tout comme il n’est pas question d’une quelconque survivance d’une quelconque « chose » de l’intériorité de l’homme. Je vous écris cela pour vous dire que
vous faite grandement fausse route en employant uniquement le récit de la création d’Adam pour rejeter l’immortalité de l’âme car si vous le faites
vous serai obligé de rejeter aussi la résurrection car le récit n’en fait as mention !!!
Maintenant je dirais que l’âme n’est pas à coté du corps
mais quelle fait corps avec lui, qu’ils sont « un ». Donc, durant la vie de la personne âme et corps forme une unité.
Car pour qu'une âme spirituelle soit indépendante du corps il faudrait tout simplement que le corps ait reçu une âme, donc qui ne soit pas issue de la poussière.
Comme vous le savez (ou comme vous allez le savoir), nous ne recevons pas une âme à la manière des philosophes grecques, mais notre âme
est créée par Dieu en même temps que notre corps. Je dirais que cette âme est créée au moment ou Dieu insuffle dans les narines d’Adam son souffle de vie. Non, Dieu ne nous insuffle pas une âme ! Cette âme créée est immatérielle — spirituel — et elle est unit à notre corps qui lui, est matériel. De cette âme
se développeras notre propre « moi intérieur », notre propre « homme intérieur » qui est individuel, unique, immortel et — oh sacrilège !

— indestructible !!!
Autre point, il va de soi que les animaux qui sont fait de chair, sont sur le plan de la morale humaine, pas des plus moraux. Mais pourtant ils ne pèchent pas. De fait ce n'est pas le corps de chair en lui-même qui fut en cause mais bien l'homme intérieur ou si vous préférez le coeur.
Effectivement ! Le corps en lui-même ne pèche pas, car il est très bon en lui-même. La matière dans le christianisme
est bonne contrairement à un certain nombre de philosophies païennes …
Pour en revenir à l'immortalité de l'âme; désolé mais nul part dans la bible cette idée d'une âme spirituelle immortelle n'existe. la vie indestructible, l'immortalité, ne peut être que pour les êtres qui ne sont pas issu de la poussière mais qui sont célestes, des esprits.
Si notre corps physique fait de glaise — de poussière — est issu de la terre,
notre âme elle, n’est pas issu de la poussière mais elle est plutôt spirituelle,
appelé à une immortalité avec ou sans Dieu.
Maintenant il est incontestable que dans la Bible, quand l’homme meurt il reste un « quelque chose » lui qui avec les siècles va se préciser …Dans le Judaïsme tardif et le christianisme du temps de Jésus ce quelques chose est maintenant
individualisé. Ce n’est plus quelque « chose » mais
c’est quelqu’un !
J’y reviendrai en détail, le moment venue.
J’ai
comme l’impression, que votre connaissance du Judaïsme est partiel et sélectif …
Votre connaissance de la philosophie grecque de l’âme versus celle du Judaïsme tardif comme celle du christianisme me semble bien incomplète, voir même partiale …
Pour mieux voir clair en ces choses il faut lire autant que possible des ouvrages spécialisés en la matière pour une meilleure vue d’ensemble.
Mais remarquez, que moi aussi mes connaissances sont limités …
Cela exclu l'âme indestructible qui serait dans l'être humain. »
L’âme n’est
pas dans l’être humain, mais elle fait « corps » avec lui. Ils sont « un »,
un peu comme le Père et le Fils sont un !
Merci de toujours prendre la peine de me lire.

À la prochaine.
Bertrand