Les médias vont-ils trop loin dans leur volonté d'obtenir de l'information à tout prix?
Les médias sont-ils surveillés par une politique d'honnêteté visant à repousser tout processus d'usurpation?
Les médias sont-ils régis par des lois concernant la vie privée (puisqu'ils aiment suivre des gens partout)?
Les médias controlent-ils le monde de l'information et si oui de quelle manière et pourquoi?
Les médias se proclament en droit de tout acte social quel qu'il soit en vertu de leur liberté de presse, cela est-il en contradiction avec la liberté d'expression d'une minorité ou majorité non représentés par le controle d'intéret médiatique?
Les médias ont-ils le droit de faire du favoritisme publique contraignant et abusif dans le but de substiliser l'identité d'une ou d'un groupe de personne?
Quels sont les droits des médias versus les droits de ceux qui sont visés par les médias?
Qui les médias défendent-ils vraiment et pourquoi?
Pourquoi les médias cherchent toujours à retarder des dossiers fondamentaux urgent, d'intérêts publiques?
FINALEMENT, POURQUOI LES MÉDIAS FONT SEMBLANT TOUS LES JOURS DE SUIVRE UN CODE D'ETHIQUE RESPECTABLE ALORS QU'ILS VIOLENT TOUTES LES LOIS SUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSION ET LA VIE PRIVÉE, SOUS PRÉTEXTE DE LEUR LIBERTÉ DE PRESSE!
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Article provenant d'un blog de Radio Canada (les gens de tv et radio, ont toujours le tour comme les politiciens de nous faire avaler n'importe quoi en disant que maintenant, le rôle d'imposteur est devenu un rôle primordial et respectable, à la tv et radio)
Suis-je un imposteur?
par Nadine Mathurin
publié le 17 avril 2012
Le 27 mars dernier, j’ai eu la chance de participer à une discussion en tant que membre d’un panel sur le phénomène du deuxième écran, les médias sociaux et la présence imposante du numérique dans nos vies.
« Ne serions-nous pas tous un peu des imposteurs?» Voilà la première piste de discussion qui allait animer le débat. Oui, ça commençait un peu raide. La question était posée par Guillaume Lespérance, producteur télé, et Matthieu Stréliski de l’ONF, Carl Charest de Sonic Boom Montréal et moi n’allions pas tarder à réagir à ce raisonnement!
Le pire, c’est que je crois que Guillaume a raison. Nous sommes tous l’imposteur de quelqu’un. Cela dit, nous sommes tous l’expert d’un autre. J’ai commencé en 2008 sur les chapeaux de roues en gérant un groupe Facebook de 35 000 personnes discutant sur une émission de téléréalité. On appelle ça : «Commencer à la dure». À ce moment, je faisais ce que je pouvais avec tout le jugement que j’avais, mais j’apprenais sur le tas. J’avais la confiance de mes patrons, mais pas l’assurance de 4 ans d’expérience. Pourtant, aujourd’hui, je ne compte plus la quantité de «consultations gratuites» offertes entre 8 étages dans les ascenseurs de Radio-Canada.
Il y a quelques années, personne n’était prêt à l’avènement des médias sociaux, soit au travail ou dans la vie personnelle. Les premiers utilisateurs des réseaux sociaux ont dû s’adapter, faire des essais-erreurs, et finalement se «garrocher» dans l’arène sans trop de préparation. En ce sens, oui, nous sommes tous des imposteurs, mais combien de temps devrons-nous l’être encore? À quel moment un utilisateur des réseaux sociaux devient un «expert»? J’ai remarqué que les gens deviennent très sensibles et pointilleux sur l’utilisation du mot «expert», comme si le titre venait nécessairement avec un doctorat. (Voir article sur les experts publié il y a quelques mois.) Selon moi, l’expert en médias sociaux sait qu’il apprendra du nouveau à chaque jour, et c’est ce qui est plaisant d’un milieu qui est tout récent et qui se renouvelle rapidement!
Guillaume était en feu ce jour-là, et il poursuivit avec un deuxième point fort intéressant : «Comment prouver que les médias sociaux ont une réelle incidence sur, par exemple, les cotes d’écoute d’une émission de télé?». Effectivement, trouver des preuves peut être un travail assez ardu. Pourtant, on se plait maintenant à comparer Twitter à son «ancêtre», la machine à café. En effet, Twitter jouerait sensiblement le même rôle, en plus d’être en temps réel. Avant, quand des collègues de bureau parlaient de l’émission de la veille, on était souvent curieux de regarder la dite-émission. Aujourd’hui, lorsqu’on voit passer plusieurs tweets avec le même mot-clic, on est plus susceptible d’aller y jeter un coup d’œil, puis d’allumer la télévision pour participer à la conversation. On pourrait ainsi dire que le «retweet», c’est le nouveau «bouche-à-oreille».
C’est en compilant des statistiques sur les réseaux sociaux, et en les comparant à des cotes d’écoute, qu’on peut croire que Twitter et Facebook influenceraient les gens à regarder une émission. Mais l’inverse est-il vrai? Est-ce que plus les gens regardent une émission, plus il y a de commentaires? Oui, définitivement. Cependant, il est indéniable qu’il existe un fort intérêt face à une émission lorsqu’une vedette, un animateur ou une personne proche de la production s’implique dans la conversation sur les réseaux sociaux. Et encourager la conversation, autant virtuellement qu’autour d’une machine à café, c’est le meilleur moyen pour attirer des cotes d’écoutes et créer de l’engouement (communément appelé «buzz»).
Enfin, il est intéressant de remarquer que le sujet de l’expert et de l’imposteur revient souvent quand on parle des médias sociaux. Et c’est une discussion justifiée, n’ayant pas ou presque pas de formation proposée dans ce domaine. Cela dit, dans les réseaux sociaux, l’expertise reste la capacité à susciter l’intérêt des gens et la création de conversation, pour créer un lien important avec le public. Et ça, il n’y a pas de maîtrise qui peut nous apprendre ça.