J'm'interroge a écrit :
Ce champ d'expérience est plus étendu que ce qui ressort de la simple conscience individuelle humaine. C'est en lui qu'elle se situe.
Vous commencez à vous démêler vous-même. Vous reconnaissez enfin qu'il y a d'une part le logos, le matérialisme universel, le grand champ d'expérience et d'autre part le cogito, ce que nous en savons, la connaissance. La science et la conscience qui se penchent sur un seul lieu, une seule réalité, visible et subtil. Aucun détour sur une deuxième réalité. Parler de matière en soi c'est se réferer aux déterminismes qui la composent, c'est parler du monde concret en tant qu'objet et son phénomène. Un déterminisme n'est pas une variable caché. C'est une structure capable d'évoluer.
Vous êtes resté collé sur la "chose en soi" de l'imaginaire de Kant tout en y étant rébarbatif. Ce manque de distance vous fait commettre l'erreur de croire que le phénomène ne devient un fait objectif qu' à sa mesure scientifique et confirmation théorique. C'est ce vice logique qui semble vous échapper; vous craignez l'imagination ou l'imaginaire humain que vous associez automatiquement à la métaphysique. Ceux-ci ne sont pas coupables par défaut. Vous pensez défier le dualisme en rendant un fait objectif par l'expérience et sa comprehension. Vous tombez dans le piège. Un fait est un phenomène naturel qui peut être bien connu, mal connu ou inconnu.La métaphysique est un mauvais postulat sur le monde physique et la cérébralité, l'abstrait et le concret. .
Le logos ou matérialisme universel n'a pas besoin de notre cogito pour être. Nous avons besoin du logos, du grand pays pour y vivre et y consolider notre carte de l'univers, la connaissance, le cogito.La méta (psyché)physique est un cogito dualiste: je pense donc je suis.
Que vous le vouliez ou non, la métaphysique est une vieille théorie de la connaissance qui vit de moins en moins bien avec l'apport des sciences modernes. Mais on ne change pas de paradigme philosophique en criant ciseau. Ici nous discutons en vase clos. On peut se permettre de penser librement ou autrement...