noël question

Différents enseignements chrétiens
Règles du forum
Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
Répondre
medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68652
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: noël question

Ecrit le 24 déc.14, 02:35

Message par medico »

l’esprit de Noël ?


Très codifié, l'esprit de Noël a beaucoup évolué depuis l'après-guerre. Francetv info liste les ingrédients, bons ou mauvais, qui le composent.


(PASCALE BOUDEVILLE / FRANCETV INFO)
Par Marie-Adélaïde Scigacz
Mis à jour le 24/12/2014 | 07:17 , publié le 22/12/2013 | 10:07
Les fêtes n'ont pas échappé à la mondialisation. Jadis simple mélange de célébrations chrétiennes et de traditions régionales, Noël et son esprit ont été façonnés au gré de diverses influences. Celle de Charles Dickens qui, en 1843, publie Un conte de Noël et grave ainsi dans l'inconscient collectif l'idée d'une fête de la charité et de la solidarité, propice au gueuleton. Puis celle des Etats-Unis, mère patrie de notre père Noël, à la hotte chargée de cadeaux, ramené en France par les GI's américains en 1944. Certes, Noël s'est mondialisé, mais il n'est pas si uniformisé qu'il y paraît.

Francetv info tente de définir la recette de l'esprit de Noël à la française.

Préparez une très grosse dose de famille
"A Noël, les Français veulent faire famille à tout prix autour de l'enfant", explique l'ethnologue Martyne Perrot. D'ailleurs, s'il n'y a pas de petits dans l'arbre généalogique (et a fortiori, devant l'arbre de Noël), la volonté de célébrer l'évènement en bonne et due forme fond comme bonhomme de neige au coin du poêle. "On s’aperçoit finalement que les personnes les moins à l'aise avec Noël sont souvent les personnes sans enfants ou les adolescents", note-t-elle. Ce sont les réveillonneurs les plus susceptibles d'opter pour le restaurant, le travail, le voyage ou plus simplement le bistrot le soir du 24.



De ce point de vue, Noël a su évoluer avec la société. "La vie de famille est de plus en plus compliquée", note la spécialiste. Alors les couples divorcés et leurs enfants enchaînent les rounds : chez les différents grands-parents, chez les différents beaux-parents, etc. "Certaines personnes font quatre ou cinq 'réveillons'. Par ailleurs, les familles sont plus dispersées géographiquement qu’elles ne l’étaient avant", relève Martyne Perrot.

D'autres n'en font aucun. Nicole Viallat, présidente de la section Ile-de-France de SOS Amitié, expliquait au Huffington Post en décembre 2012 que les "appelants" avaient changé : "Les 45-60 ans, hommes en tête, constituent la majorité (...) mais on a de plus en plus de parents isolés qui ressentent très durement leur solitude à Noël lorsque l'enfant est avec l'autre parent. Noël en famille, c'est parfois très tendu, bien loin de la Sainte famille !" Une étude LCL en ville / OpinionWay confirme : parmi les urbains actifs interrogés, 37% des gens qui ne fêtent pas Noël invoquent une situation familiale chaotique.

Enfin, "les Français qui ne fêtent pas Noël sont en partie des personnes isolées et/ou âgées, même si les associations font au mieux pour pallier ce manque", assure Martyne Perrot. Si l'ethnologue confirme que Noël "accentue aussi la solitude", elle rappelle que décembre est le mois qui enregistre le moins de suicides. Parmi les pages des forums Doctissimo, les internautes expliquent pourquoi ils ne fêteront pas Noël. Les drames familiaux, à commencer par le deuil, figurent parmi les raisons le plus souvent évoquées.

Ajoutez un parfum d'authenticité très en vogue
"En France, depuis quelques années, on essaie de raviver les traditions", assure l'ethnologue. Les villes moyennes se sont dotées, à partir des années 90, de cabanes en bois imitant les traditionnels marchés de Noël alsaciens (le plus célèbre, celui de Strasbourg, se tient depuis 1570). "Même si le marché tel qu'on le voit à Paris n'a rien d'authentique, cela participe d'une envie de renouer avec des traditions", prévient-elle, citant le retour de coutumes et de personnages longtemps éclipsés par ce gros père Noël venu d'Amérique. "Il faut donner l'impression de l'authenticité", même lorsqu'il s'agit de vendre des babioles made in China.

A Marseille (Bouches-du-Rhône), le marché de Noël, photographié du haut de la Grande Roue, quai de la Fraternité, en novembre 2013. 
A Marseille (Bouches-du-Rhône), le marché de Noël, photographié du haut de la Grande Roue, quai de la Fraternité, en novembre 2013. (MAXPPP)

"Après des années pendant lesquelles Noël a fait office de fête commerciale, il y a eu saturation : comme une envie d’arrêter d’uniformiser pour, au contraire, spécifier en ressortant d’anciennes figures." Comme la Tante Arie dans le Jura, le gros souper en Provence, etc. Mais cette recherche ne va pas forcément bénéficier à l’artisanat, poursuit la spécialiste, "trop coûteux et souvent plus populaire auprès des parents que des enfants".
N'hésitez pas à doubler la dose de générosité
"Dickens a fait beaucoup pour Noël en tant que fête profane. Il en a fait un moment de partage, de solidarité, un esprit que l'on retrouve un peu partout aujourd'hui, en dépit de la marchandisation", résume Martyne Perrot. "Ce principe reste présent en France et particulièrement chez les gens qui n’aiment pas fêter Noël. Ce soir-là, les œuvres caritatives refusent parfois des bénévoles. Des associations m'ont confirmé que les dons étaient plus nombreux pendant les fêtes de fin d'année", explique-t-elle.

D'ailleurs, les Français sont des consommateurs de plus en plus critiques, soucieux de replacer la générosité devant le culte de la surabondance. Si le budget cadeaux a baissé de 2,7% cette année, à 302 euros, relève le cabinet Deloitte (PDF), les Français ne songent pas tant à offrir "moins" qu'à offrir "mieux". Près d'une personne sur deux (47%) offrira des cadeaux d'occasion à Noël, selon une étude du groupe La Poste réalisée par TNS Sofres. Responsables, les consommateurs cherchent désormais le cadeau durable. De ce point de vue, la croissance constante des achats et reventes de cadeaux sur internet participe de ce nouveau Noël, toujours coûteux, mais plus rationnel, selon la culture du recyclage. "Lorsqu'ils ont le temps, certains aiment réaliser les cadeaux eux-mêmes", note Martyne Perrot, qui y voit "une tendance lourde en Europe ces dernières années".



Si ceux-là donnent de leur temps, d'autres veulent que leur argent serve la bonne cause : "Même dans des familles qu'on ne peut pas franchement qualifier de particulièrement hippies, on offre volontiers un bon pour une sortie, quelque chose d'immatériel. C'est le concept des cartes Unicef ou du calendrier Amnesty international", poursuit l'auteure du Cadeau de Noël, histoire d'une invention.

Quitte à ne mettre qu'une goutte de religion
Noël n'est pas seulement une fête chrétienne. Si les chrétiens célèbrent bien la venue au monde du petit Jésus, les autres se sont réappropriés ces festivités à leur manière. Dans les vitrines des magasins dès novembre, Noël est aussi entré dans l'immense majorité des foyers français, quelle que soit leur confession, sous les traits d'une fête des enfants, largement commerciale. "Noël est devenu une fête très laïque qui s'inscrit dans un mouvement de sécularisation plus général de la société", analyse Séverine Mathieu, professeure de sociologie à l'université Lille 1 et spécialiste des questions de religion et de laïcité.

Auteure de La transmission du judaïsme dans les couples mixtes, elle a posé la question des fêtes de fin d'année à de nombreuses familles : "Certaines refusent de fêter Noël", note-t-elle. "D'autres célèbrent Hanouka, qui se déroule à peu près au même moment, avec la partie juive de la famille, puis Noël avec les grands-parents non-juifs. Cela peut faire l'objet de négociations, par exemple sur le fait de mettre un sapin ou une crèche, mais les familles font leur petite cuisine", résume-t-elle. Pour les musulmans, chez qui Jésus est un prophète, Noël se fête aussi en famille, même s'il est hors de question de sortir crèche et autres signes chrétiens.

Finalement, quelle que soit la pratique religieuse (ou l'absence de pratique religieuse), "tout le monde fête un Noël qui, selon la tradition familiale, versera ou non dans le religieux" : Noël représente "une occasion d'aller à la messe de minuit chez certains chrétiens, parfois même pas pratiquants" ou alors "une fête des enfants" dans d'autres familles, athées, juives ou musulmanes.

En effet, les convictions religieuses arrivent en dernière position des raisons évoquées par les urbains actifs de ne pas fêter Noël, après les turpitudes familiales ou les contraintes professionnelles. "La communauté maghrébine ne voit en Noël aucune connotation religieuse. (...) Le réveillon, c'est l'occasion d'améliorer l'ordinaire, de faire la fête, de se retrouver", analysait en 2009 Abbas Bendali, directeur de l'Institut Solis, cité par Le Parisien.

Mélangez le tout à votre mauvais esprit ordinaire
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68652
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: noël question

Ecrit le 24 déc.14, 22:12

Message par medico »

25 décembre 507. Baptême de Clovis à Reims après le harcèlement de sa catho d'épouse
Le Point - Publié le 25/12/2012 à 00:00 - Modifié le 25/12/2014 à 00:00
En embrassant la religion chrétienne, le roi des Francs inaugure une nouvelle ère de paix, d'amour et de fraternité. Tu parles...

25 décembre 507. Baptême de Clovis à Reims après le harcèlement de sa catho d'épouse

Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS
Le 25 décembre 507, l'évêque de Reims, Rémi, baptise Clovis et trois milles de ses guerriers. C'est qu'il a la santé le curé ! La queue est plus longue que le jour où TF1 auditionne pour The Voice... Le roi des Francs est en tête de file. À 32 ans, blond et musclé, il ressemble à Matt Pokora. Au premier rang de l'assistance, la reine Clotilde rayonne. Enfin, Cloclo l'a écoutée en devenant chrétien comme elle.

Cela fait des années qu'elle le tanne avec la Boutin pour qu'il jette aux oubliettes ses innombrables dieux guerriers, au profit du seul, de l'unique, du Dieu chrétien qui n'est fait que d'amour et de charité. Alléluia ! Derrière Clovis, ses guerriers francs piétinent d'impatience. Chacun, avec sa serviette et son bonnet de bain, attend l'immersion dans la piscine du baptistère. Yannick Agnel leur a passé la consigne : à l'entrée, il faut frotter les pieds sur le paillasson anti-mycose. Si la cérémonie se déroule un 25 décembre - jour de Noël -, en revanche l'année n'est pas connue avec exactitude. Elle se situerait entre 496 et 511, avec une préférence pour 507.

Émotion intense

On ne connaît pas non plus le déroulement précis de la cérémonie. La reine Clotilde décore la cathédrale magnifiquement pour impressionner son époux et ses guerriers. Bien entendu, il ne s'agit pas de la cathédrale gothique actuelle, mais d'un bâtiment trapu de 20 mètres sur 55 mètres, flanqué d'un baptistère de forme carrée. À l'intérieur, un bassin de forme circulaire où les candidats à la conversion font trempette avant la bénédiction de Rémi. Celui-ci dépose sur le front de chacun d'eux le chrême, un mélange d'huile d'olive et de résine aromatique. Si vraiment il y avait eu trois mille guerriers à baptiser, Rémi en aurait eu pour cinquante heures à raison d'une minute par baptême. Invraisemblable ! Le vrai nombre de guerriers baptisés ce jour-là est certainement bien inférieur au nombre annoncé par Grégoire de Tours.

Clovis est donc le premier. Il hésite avant de descendre dans le bassin, mais, y voyant Laure Manaudou en tenue d'Ève, il plonge furieusement. Rémi fait le signe de croix et l'interpelle : "Courbe doucement la tête, fier Sicambre ; adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré", avant de lui apposer le chrême sur le front. Moment d'émotion intense. Stéphane Bern partage son émoi avec la France entière sur France 2. Il explique que le roi des Francs a très sérieusement préparé sa conversion en suivant des cours du soir avec l'évêque de Reims.

Il lui a fallu apprendre qui est le seigneur, comprendre ce que vient faire Jésus dans cette histoire. Rémi lui enseigne la catéchèse suivant les préceptes des conciles de Nicée, de Constantinople et de Chalcédoine. Le roi des Francs doit encore se coltiner des cours de moralité, l'apprentissage du rituel et l'histoire du Salut. Et le dogme trinitaire ? Il l'a étudié, de même que les crédos. Quand Rémi lui raconte l'histoire de la Passion, Clovis a du mal à la gober. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de Dieu tout-puissant qui se laisse crucifier ? C'est de la daube, mec. Pas crédible. Il s'exclame : "Si j'avais été là avec mes Francs, j'aurais vengé cette injure !"

Vie dure

Si Clovis persiste à rejoindre le camp des chrétiens, c'est qu'il y trouve de nombreux avantages. D'abord, la paix à la maison. Son épouse Clotilde cessera de le bassiner, maintenant qu'il a plongé dans le bassin. Et Dieu sait si elle peut se montrer aussi emmerdante que la Trierweiler quand elle veut quelque chose. Elle lui répète à tout bout de champ : "Les dieux que vous adorez ne sont rien, puisqu'ils ne peuvent se secourir eux-mêmes ni secourir les autres ; car ils sont de pierre, de bois ou de quelque métal. Les noms que vous leur avez donnés sont des noms d'hommes et non de dieux." Ce à quoi il répond : "C'est par l'ordre de nos dieux que toutes choses sont créées et produites ; il est clair que votre Dieu ne peut rien ; bien plus, il est prouvé qu'il n'est pas de la race des dieux."

Lors de la naissance de leur enfant Ingomer, Clotilde exige le baptême. Il laisse faire. Une semaine plus tard, quand Ingomer meurt, le roi passe un savon à son épouse : "Si l'enfant avait été consacré au nom de mes dieux, il vivrait encore ; mais comme il a été baptisé au nom de votre Dieu, il n'a pu vivre." Et vlan dans les dents ! Mais il en faut plus pour décourager Clotilde. Elle a réponse à tout. "Je rends grâce au puissant Créateur de toutes choses, qui ne m'a pas jugée indigne de voir associé à son royaume l'enfant né de mon sein..." Quelques mois plus tard, la reine est de nouveau enceinte. C'est encore un fils, qu'elle baptise Chlodomir. Lui aussi tombe malade. Le père triomphe, mais l'enfant guérit grâce aux prières de sa mère. À partir de ce moment, celle-ci ne cesse de mener la vie dure à son époux pour qu'il se convertisse.

"Fils de Dieu vivant"

Durant au moins deux ans, Clovis résiste à son épouse. Jusqu'au jour où, se trouvant en fâcheuse posture dans une bataille contre les Wisigoths, il se dit que c'est le moment de tester la puissance du Dieu de sa femme. Il n'a plus rien à perdre, son armée est sur le point d'être balayée. Il lève les mains vers le ciel, prend un ton pleurnichard en s'écriant : "Jésus-Christ, que Clotilde affirme être fils du Dieu vivant, qui, dit-on, donne du secours à ceux qui sont en danger, et accorde la victoire à ceux qui espèrent en Toi, j'invoque avec dévotion la gloire de Ton secours. Si tu m'accordes la victoire sur mes ennemis, et que je fais l'épreuve de cette puissance dont le peuple, consacré à Ton nom, dit avoir reçu tant de preuves, je croirai en Toi et me ferai baptiser en Ton nom..."

Le Christ, se trouvant de bonne humeur ce jour-là, dirige une flèche (à moins que cela ne soit une hache) sur le roi alaman, qui tombe raide mort. Privée de chef, l'armée ennemie se disperse. Dieu a fait gagner le roi des Francs ! Rentré à la maison, Clovis raconte cette bonne blague à Clotilde. Mais qu'est-ce qu'elle est heureuse ! Autant que Cécile Duflot apprenant sa nomination comme ministre.

Un royaume plein d'amour

La reine des Francs s'empresse d'envoyer un texto à Rémi pour lui demander de rappliquer dare-dare. Il faut battre le fer tant qu'il est chaud. L'évêque de Reims accourt, saoule Clovis d'arguments en faveur de la vraie foi. Il se montre aussi convaincant qu'un imam islamiste dans une mosquée de la banlieue parisienne. Pour autant, le roi a d'autres raisons pour devenir chrétien. L'une d'elles tient à la population de son royaume qui compte une majorité de Gallo-romains déjà chrétiens. Une autre est le pacte de non-agression que les Bretons acceptent de signer avec lui, à condition qu'il embrasse la religion chrétienne.

Le dernier obstacle à lever : ses guerriers francs, qui ne renonceront pas facilement à leurs dieux traditionnels. Il prend plusieurs cours de rhétorique avec Mélenchon avant de les rassembler. Miracle, avant qu'il n'ouvre la bouche, ceux-ci l'approuvent déjà : "Pieux roi, nous rejetons les dieux mortels et nous sommes prêts à obéir au Dieu immortel que prêche saint Rémi." C'est ainsi que la France devient le premier royaume chrétien d'Occident. Un royaume plein d'amour, de piété, de charité, de fraternité. Merci Clovis, et surtout Clotilde. Et dire que, sans eux, la France aurait pu rester un royaume barbare marqué par les massacres, les guerres, les mensonges...
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Religion du Christianisme »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 29 invités