Ainsi apprend-on qu’ il y eut au départ le monde, une nature voguant dans l’espace, abandonnée à elle-même, sans capitaine ni pilote à la barre, seule, perdue, triste et solitaire.

Pendant des millénaires, les vents ont soufflé en écho aux sifflements des vents dans le silence et les espaces infinis du cosmos. En vain !

Puis un jour, malgré une probabilité quasiment nulle, les éléments constitutifs de la vie qui se trouvaient là épars dans la nature ont fini par se rencontrer et...se marier et, en même temps, se retrouver dans un milieu ambiant propice, et la première cellule vivante est née.
Heureux évènement !

Possible ?
Mais oui, bien sûr, le hasard peu faire ça !

Possible donc, mais à une condition

A condition que cette première cellule vieillisse et meure et qu’on n'en entende plus parler. Or ce n’est pas ce qui s’est passé.

Cette cellule microscopique, encore dans ses langes, s’est mise à penser, à avoir de puissantes pensées, plus puissantes que la pensée de nos plus grands penseurs, à former des projets d’avenir, songe à se protéger, pense à se pérenniser, rêve de postérité, se met à se dupliquer et à se reproduire, fait montre d’un enthousiasme et d’une ambition époustouflants .



Et là, non, désolé ! On veut bien gober l’hypothèse d’une réaction chimique, mais cette très puissante et ambitieuse pensée consciente qui s’exprime dans et dès la 1° seconde d’apparition de la 1° cellule, elle vient d’où ? Elle ne trainait quand même pas dans les sables de la nature ?

Force donc est d’admettre que cette pensée a précédé l’apparition de la 1° cellule et non pas qu’elle lui a succédé. Et cette pensée première et initiale est bien Dieu et preuve de Dieu.
Ceci est une 1° preuve de Dieu

Le hasard pouvait donc, théoriquement, faire le miracle, est capable de faire le miracle, même écrire une encyclopédie ou fabriquer la voiture sophistiquée de CDL. On veut bien le concéder. Mais le hasard, il lui faut un cadre dans lequel agir, il lui faut d’abord un monde préinstallé.
Le hasard invoqué donc dans cette thèse d’apparition aléatoire de la vie, occulte l’essentiel de la question, à savoir le cadre préexistant, la nature, indispensable à l’exercice du hasard. L’explication par le hasard est donc une escroquerie. Le hasard, pas plus que le chimico-biologique, ne saurait donc en aucun cas expliquer le monde et la vie.

Ils ne peuvent être que phases postérieures à une Pensée, Dieu.