Bonjour, je commenterais le sujet,
[Je réponds au dernier post : au contraire, je crois qu'il faut, prendre le temps de bien répondre. Au tac au tac c'est lors de discussions en face à face..Et là encore, non. Même dans ce cas on devrait prendre le temps, suivant le temps imparti.]
Je voudrais commenter/citer certains points de l'énoncé comme par exemple :
" je pars de la logique que les livres saints sont adressés à tous les hommes " : ce qui sous entend de "déterminer" quel(s) est seraient) le(s) livres "considérés" comme des livres saints (donc adressés à tous les hommes) et lesquels ne devraient pas être considérés comme tels.
Par définition, si un livre est saint ou considéré comme "réellement saint", c'est à dire "révélé par Dieu", il devrait alors être soit :
révélé à un peuple précis, soit : à tous les humains. Et dans la première supposition, il pourrait être révélé à un peuple précis et contenir en même temps des informations valables pour l'Humanité, bien qu'étant révélé à un peuple défini.
Donc un musulman dira que le Coran est révélé à tous les hommes et que la Torah et l'Evangile sont descendus sur les Israélites et ces révélations renferment en même temps des informations universelles.
Un chrétien dira que le Coran (certains chrétiens auront d'autres avis) ne semble pas être de Dieu et que les livres révélés sont ceux des Israélites.
Un juif dira que La Torah est le seul livre authentique et dira que le Coran n'est pas de Dieu; en même temps, il ne croira pas en l'Evangile car il ne croira pas en Jésus.
Par exemple, les règles de Moïse, dans la Torah, ont été révélées POUR le peuple Israélite et ses descendants; tandis que, les descriptions qui y sont faites de Dieu, ces connaissances, sont révélées pour l'HUMANITE.
Quand on lirait, par ex., dans la Bible que "Dieu a tout créé, Il Sonde les coeurs" cela viserait alors l'humanité et non pas les Israélites exclusivement; puisque Dieu Sonde les coeurs des Hommes, pas exclusivement ceux des Israélites.
Par contre les lois de Moïse visaient exclusivement les Israélites. Donc pas les Hommes.
"Ce que je retiens lorsque je lis le Coran au début est le premier mot "infidèles" " :
Ce que j'ai retenu en lisant le Coran pour la première fois (en général, on commence un livre au début), de manière impartiale (je ne connaissais pas le Coran et j'étais chrétien 3 jours avant) c'est " Seigneur de l’univers. (3) Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, (4) Maître du Jour de la rétribution. (5) C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours. (6) Guide-nous dans le droit chemin"...
Puisque c'est le premier chapitre du Coran. (Le Tout Miséricordieux/Maitre du Jour de la rétribution/C'est Toi Seul.../Guide nous) sont des mentions familières, très familières pour un chrétien. Il n'a alors pas besoin d'explications concernant, même, l'expression "Jour de la rétribution". Car avec un minimum de réflexion, il peut concevoir que cela renvoie au Même "Jour du Jugement Dernier", mentionné par Jésus dans les textes.
De même pour ce "Toi" à qui l'auteur demande "Guide nous dans ce droit chemin"...et ce "droit chemin" est alors pour ce chrétien, familier. Ce ne sont pas des notions abstraites pour lui. "Ceux qui ont encouru la "Colère de "Toi"", (Coran 1:7), "les égarés" et "ceux qui ont été comblés de Grâce"..constituent aussi un langage connu : il peut se rappeler l'Histoire de Moise et son peuple qui encourt la Désapprobation de Dieu, des égarés au travers des évènements contemporains à Jésus et avant lui..De même, il (ce chrétien) peut voir que les Marie, Joseph etc..sont surement ceux qui ont été comblés de Grâce.
Ainsi cela est un premier point concernant la perception qu'un non musulman pourrait avoir d'une première lecture du Coran.
Le terme "infidèle" ne viendrait qu'en 2:vst 6 et 19 donc pas dans le premier chapitre, tandis que des descriptions sur leur état d'esprit sont données par la suite. Mais là encore, ce sont des notions, normalement, familières pour un chrétien.
Ainsi en survolant le premier chapitre du premier évangile (Mathieu) on voit aisément que les comblés de la Grâce de Dieu sont Jésus, Marie, Joseph et leurs suiveurs. Les infidèles, Hérode et ses suiveurs..puisqu'il a fait périr des enfants afin de tenter d'éliminer Jésus. En vain. Les égarés, on pourrait le voir après, ceux qui parmi les Israélites ont rejeté Jésus; ceux alliés aux Romains..etc..Dans l'A.T., la distinction croyant/infidèle est plus claire étant donné que, d'un côté, nous avons un peuple élu de Dieu qui reçoit la Torah et d'un autre, un peuple et d'autres, qui doivent être combattus et obéir au Dieu de Moïse.
J'aimerais finir, en disant que, -
adopter des coutumes d'un peuple étranger qui suit une religion différente, n'est pas ce qui est demandé. Ce qui est demandé c'était de modifier ses croyances, concernant Dieu.
Le côté vestimentaire et autres (coutumes) pouvant s'adapter au pays dans lequel on vit...Les règles, par exemple, vestimentaire, étant de simplement couvrir les formes de son corps, d'un vêtement normal, pas forcément la tunique (homme/femme). Pour la femme, un voile sur la tête - comme pour les chrétiennes (authentiques, dans les textes) - et cela peut s'adapter aux coutumes (tissu "à la mode" couvrant la tête). Par contre, la viande de chameau n'étant pas disponible en France, il n'a pas été demandé d'en consommer. Dans les pays arabes ils en consomment.
Et
- désavouer ses parents, cela est certain que ces derniers ne pourraient apprécier la chose; sauf s'ils sont ouverts d'esprit. Les informations (pas toutes vraies) concernant l'Islam ne jouant plus en faveur de cette ouverture. Mais cela, peut être vu, sans que je développe, sinon ce serait trop long, de la manière suivante : personne ne choisit de naître et ne choisit ses parents.
Quand on médite sur l' "existence de l'âme",et le "passage de cette dernière, dans un corps grossier, par la cause (exclusivement physique) des parents"..donc une existence temporaire, enveloppée dans une entité grossière, on peut invoquer le fait que, toute âme quittant ce monde, ne "possède pas de parents", car le terme "parents" est relié à "enfant". Or, les 3 entités (parent mâle, femelle, enfant) sont elles mêmes.....je pose la question : "Sont elles plus que 3 âmes envoyées dans des corps?" .
Elles sont 3 âmes, distinctes, contraintes par une entité physique (le corps) en un lieu défini et restreint (planète Terre).
Or, Dieu enseigne à Ses Prophètes que ces âmes seront regroupées selon 3 catégories et au minimum, 2. Selon ce point de vue, la notion de "lien de parenté", devient quasi-obsolète --selon ce point de vue --- mais dans quel sens?
Eh bien, dans le sens où, aucun parent ne peut "avoir une "influence" ", au moment de la séparation (d'un proche) sur le devenir de l'âme de ce proche; cette âme ne peut ni être ramenée, ni être aidée (ou de manière relative, par des prières et cela dépend de la croyance incluse dans cette âme) ; et elle ne peut absolument pas être aidée "physiquement" (l'âme d'un vivant ne peut pas quitter le corps dans lequel elle se trouve, pour apporter de l'aide à l'âme d'un proche qui vient d'être retirée du corps de ce proche, en "rentrant la dimension mentale/spirituelle" de ce dernier...Sauf peut être dans la Science fiction

)
En d'autres termes, sans vouloir être 'dur', supposons 2 parents, adorateurs (pour prendre un exemple extrême) de Satan. Tous deux, appartiennent donc à un groupe qui assiste/organise des séances démoniaques, messes noires etc...ou d'autres actions, comme le fait d'appartenir à des réseaux de trafic de drogue, de prostitution etc...
Supposons alors qu'ils attendent la venue d'un enfant. Ce dernier grandissant et ayant l'âge de raison, aura alors, s'il est "guidé par Dieu", soit : le choix de conserver la croyance de ses parents, soit , effrayé, il préfèrera s'en éloigner et les désavouer. Au moment, de leur mort, quelques longues années plus tard, leurs âmes seront alors reprises. Oui?.
Donc, si leur enfant était devenu croyant et que ses parents, non, les âmes de ces derniers n'auront alors pas le même sort, au moment de quitter leurs corps, que l'âme de leur enfant. Mais cela est valable aussi pour un ami adoptant la foi d'un ami, ou un croyant adoptant la croyance d'une autre religion..
Conclusion, la croyance de l'enfant n'aura alors pas profité à ses parents car il n'aura pas pu agir sur le devenir de leurs âmes. Par contre, s'il n'avait pas cru, il aurait eu le même sort que ses parents.
D'où : l'attachement existant entre 2 êtres humains ne devrait pas être plus puissant que l'attachement entre ces 2 êtres et Dieu.
Puisque, le devenir de l'âme sera déterminé par l'intensité de l'attachement de l'âme à Dieu. Cet attachement de l'âme à Dieu, est défini, de manière singulière, dans les Textes, par l'intensité de la connaissance qu'aura cette âme de sa création par Dieu. Et aussi, par l'intensité de la connaissance du but de sa création, qui est de reconnaitre Dieu comme étant le Seul Digne d'être Adoré. C'est pourquoi les Prophètes n'ont cessé de prier et d'enseigner cela. Car ils savaient que le but de "mon" existence est de reconnaitre Dieu;
Cela ne signifiant pas que le monde matériel doive être abandonné...et qu'on doive vivre comme un ermite. Au contraire...
Naissance : âme intégrée dans un corps physique ----vie---- mort : âme sortie du corps ---vie de l'entité dans une autre condition et destruction du corps physique dans la terre (pourrissement).