J'm'interroge a écrit : 19 déc.25, 12:19 La logique n'est pas un point de vue subjectif. Si tu parles d'un infini comme de quelque chose qui ne relève pas de la spéculation ou de la construction intellectuelle, tu parles soit d'un concept que tu ne maîtrises pas, soit d'un objet imaginaire qui n'a rien à voir avec le concept.
La logique a ses limites, mais ça ne l'empêche pas d'être suffisante pour établir objectivement l'incohérence d'un concept lorsqu'il est auto-contradictoire ou implique des contradictions.ronronladouceur a écrit : 19 déc.25, 13:32 Je ne nie pas la logique, mais je lui vois une limite... Et je ne la vois pas non plus comme critère suffisant pour juger des divers concepts, etc.
Ce que tu vois ou estimes hors de toute logique par contre, ne s'avère pas du tout être un critère pertinent.
Je t'ai suffisamment entendu pour le savoir.ronronladouceur a écrit : 19 déc.25, 13:32 Parler ensuite de l'infini comme d'un concept que je ne maîtriserais pas, comment en toute logique soutenir cette affirmation sans même m'avoir entendu (biais de préjugement).
Voilà, je m'attendais à ce genre de réponse. Et c'est précisément l'une des raisons qui m'ont amenée à te répondre que :ronronladouceur a écrit : 19 déc.25, 13:32 Mais je vous dirais que pour appréhenser l'infini, la condition est d'être hors champ mental...
« La logique n'est pas un point de vue subjectif. Si tu parles d'un infini comme de quelque chose qui ne relève pas de la spéculation ou de la construction intellectuelle, tu parles soit d'un concept que tu ne maîtrises pas, soit d'un objet imaginaire qui n'a rien à voir avec le concept ... »
Mais j'aurais dû compléter en ajoutant : « ... soit les deux. »
J'm'interroge a écrit : 19 déc.25, 12:19 Elle est naturaliste mais non limitée au cadre. C'est juste qu'elle est compatible avec une position strictement naturaliste. Encore une fois, tu conclus beaucoup trop vite.
Pas besoin d'expliquer en quoi, car bien que ma définition est compatible avec une position naturaliste et qu'elle est d'esprit naturaliste, elle est claire : elle n'implique pas nécessairement qu'elle se limite à ce cadre conceptuel. Donc tu ne peux pas en conclure qu'elle impliquerait de s'y limiter.ronronladouceur a écrit : 19 déc.25, 13:32 Faudrait expliquer en quoi, pour vous, elle est non limitée au cadre...
J'm'interroge a écrit : 19 déc.25, 12:19 (Tu devrais bosser la logique ronron, tu enchainerais moins les âneries.)
Non. C'était un conseil amical.
Cette phrase se veut mystérieuse et mêle confusément des idées philosophiques ou psychologiques très certainement non maîtrisées. Faussement profonde, son allure d'aphorisme mystique dissimule mal une pensée circulaire et stérile. Empruntant un jargon pseudo-philosophique, elle flatte le lecteur en le faisant déchiffreur d'un secret qui n'existe pas. C'est le sophisme parfait : impénétrable donc irréfutable, confondant hermétisme et profondeur. Une coquille vide qui sonne bien, satisfaisant plus le désir de paraître savant que l'exigence de penser véritablement.
« Langage Barnum comme te répondrait Didjey. »
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Puisque nous parlions de la philosophie de Pyrrhon et de sa spiritualité, et que c'est le sujet, j'invite à y revenir.
Rappel :
« La spiritualité est le mode de relation ou le rapport par lequel l’esprit se situe en la Vie, qui préserve l’intégrité et la singularité de l’individu tout en l’inscrivant en tant que participant dans un ordre plus large. »
C’est une définition générale : elle ne repose sur aucune tradition religieuse spécifique, aucun dogme, ni concept de surnaturel. Elle est ouverte, naturaliste, et applicable à diverses philosophies ou visions du monde.
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