dhmo a écrit :Je poste ce sujet dans le but de connaître l'opinion des croyants et incroyants (voir même d'autres athées) pour savoir pourquoi certain d'entre vous disent qu'on pourrit la société?
J'aimerais que les athées évite de répondre dès qu'un croyant donne sont opinion pour avoir la possibilité de connaître la plupart des choses qu'on fait de mal (pour la société) selon eux.
P.S. Je sais que vous allez pas être capable de vous retenir lorsqu'ils critiqueront, alors svp retenez vous le plus possible.

bon, je réponds tant qu'aucun croyant n'a encore répondu.
Je dirais que ceux qui pensent que les "athées pourissent la société" sont plus les extrémistes, les intégristes, litéralistes, fondamentalistes qi souhaitent une société la plus théocratique possible.
Avec une telle envie, l'athée est un obstacle. En effet, comment imaginer qu'un athée acceptent sans aucuns problèmes une vision théocratique de la société ?
Au contraire, l'athée se battra pour éviter que s'impose une telle société.
Et c'est en avançant en défaveur, en faisant le maximum pour éviter les dogmes religieux, que les athées sont vus comme des ennemis...
Mais aux athées, on pourrait peut-être aussi ajouter les déistes qui, eux aussi, ne croient pas aux dogmes.
Mais ceci dans une moindre mesure : le déiste, croyant en dieu, ne sera pas vu comme aussi "mauvais" que l'athée.
Ca se voit très bien aux USA avec l'obscurantisme créationniste renaissant du moyen-âge.
Dans les pays musulmans, c'est une sorte de statut quo je pense, néanmoins, l'augmentation d'une résistance à l'intégrisme fait assez peur aux religieux au pouvoir (ou cherchant le pouvoir) - on retrouve d'ailleurs une résurgence paranoïaque face à un "complot (judéo-)maçonnique".
A contrario, les croyants laïques, modérés, ouverts et tolérants, non-littéralistes, je ne pense pas qu'ils aient de problèmes spécifiques avec les athées (même s'il peut y avoir une sort e de peur à cause de l'incompréhension).
Mais bon, un croyant qui n'est pas fanatiques, selon moi, n'est pas un véritable théiste... (mais uniquement un "déiste qui s'ignore")