charif a écrit :arabe ne veut pas dire musulman , il serait palestinien chrétien selon Wikipédia et vit actuellement en suisse , pourquoi mentir de la sorte ?
Tu ne m'as pas compris.
Je ne disais pas qu'il est arabe et musulman, mais qu'il est professeur de droit, notamment de droit arabe et de droit musulman.
Pour le reste, je sais bien que S. Aldeeb est chrétien. Mais en quoi est-ce gênant ?
charif a écrit :je n'ai donc pas a examiner son livre
C'est dommage, il cite les tafsir de la fatiha.
charif a écrit :'il est en réalité un menteur invétéré
Tu portes une accusation grave, encore une fois.
Quels sont les éléments sur lesquels tu te bases pour l'étayer ?
charif a écrit :en revanche , je te propose de lire le tafsir du saint coran d'ibn khatir
Ibn Kathir dit exactement la même chose...
- "Selon les interprétations des exégétes, les premiers sont les juifs d’après ce verset: (Dieu a transformé en singes et en porcs ceux qu’il a maudits, ceux contre lesquels 11 est courroucé) [Coran V, 60] Quant aux derniers, ils sont les chrétiens comme Dieu les a mentionnés dans ce verset: (Qui se sont égarés autrefois et qui en ont égaré beaucoup d’autres hors du droit chemin) [Coran V, 77]. Ceci a été confirmé aussi par le hadith suivant: «Ady Ben Hatem a dit: « J ’ai demandé l’Envoyé de Dieu - qu’Allah le bénisse et le salue- au sujet de ceux qui sont désignés par ce verset: (Non le chemin de ceux qui ont encouru Ta colère), il me répondit: «Ils sont les juifs, quant aux égarés ils sont les chrétiens»."
Source :
http://ddata.over-blog.com/4/22/62/75/T ... Fathia.pdf
Il confirme donc S. Aldeeb selon lequel l'ensemble de la tradition exégétique sunnite est unanime pour considérer que les égarés et ceux qui ont encouru le courroux d'Allah sont respectivement les juifs et les chrétiens.
ex-musulman a écrit :C'est dans le TALION que vous aurez la préservation de la vie, ò vous doués d'intelligence, ainsi atteindrez-vous la piété.
Il ne faut pas occulter, lorsque l'on traite de la question coranique du talion, de l'importance que cette loi pouvait posséder dans l'Arabie anté-islamique.
H. Lammens en a traité dans un article assez intéressant, où il pouvait écrire : «
Droit prétendu dans nos sociétés organisées où le problème ne se pose plus, mais [la vendetta/talion apparaissait comme]
obligation sacrée pour les tribus sarrasines. »
En fait, la loi du talion possédait, dans la société bédouine, un caractère presque religieux. Il fallait venger le sang s'il était versé, puisque la faiblesse d'un homme, dans un environnement aussi hostile, empêchait par la même tout meurtre impuni : le cas échéant, une société bédouine ne pourrait jamais voir le jour. «
Chez le Bédouin de tous les temps, », remarque ainsi notre auteur, «
l’horreur du sang dérive en droiture de l’institution du tar, l’inexorable vendetta. Elle lui a fait comprendre que la moindre effusion du sang doit être vengée. Sans cette loi, sans les sanctions qu’elle comporte – son instinct moral lui en suggère la salutaire influence – il sent que l’existence, menacée par tant d’ennemis au désert, deviendrait impossible. « Le talion vous garantit la vie », […], proclamera à son tour le Qoran (II, 175). »
C'est donc directement dans cette optique qu'il convient de considérer le talion coranique. Jamais le prophète n'hésita à en reconnaître l'origine religieuse, sacrée, a fortiori ne peut donc se résoudre à la supprimer (ce qui montre, au passage, la différence d'autorité entre Mahomet et Jésus, qui lui n'hésite pas à supprimer cette loi en s'appuyant sur... lui-même). Mais il reste, comme tu le soulignes très bien, que la loi du talion a été abrogée par le Christ, ce qui le distingue même de Mahomet.
Source :
LAMMENS H., « Le caractère religieux du tar ou vendetta chez les Arabes préislamites », in Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale, t. XXVI, 1926, pp. 107, 90.