vic a écrit : ↑14 févr.25, 02:53
Chat gpt doit être très fatigué , parce que le raisonnement est vraiment ridicule .
Non, son raisonnement est parfaitement logique, c'est un raisonnement par l'absurde.
ChatGPT tire tout à fait logiquement les absurdités qui découlent des propos d'Estra2.
On peut faire la même chose avec les tiens si tu veux, une fois que tu auras répondu à la question que je vous ai posée à toi et à Estra2.
Lui il a répondu, toi toujours pas.
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estra2 a écrit : ↑14 févr.25, 02:44
Comme d'habitude J'm'interroge cherche à ridiculiser son interlocuteur en déformant ses propos, je ne vais pas perdre de temps à lui répondre.
En quoi aurais-je déformé tes propos ?
Je n'ai fait que reformuler exactement ce que tu as écrit, pour que ce soit plus clair.
Je n'ai pas chercher à les rendre plus ridicules qu'ils le sont, j'ai simplement montré en quoi ils le sont.
Donc si tu n'as rien à répondre, c'est bien qu'ils sont ridicules comme je l'ai montré.
estra2 a écrit : ↑14 févr.25, 02:44
Je résume de façon simple, un complotiste cherche à contredire une information, un enseignement etc. dans le seul but de prouver qu'il y a un complot derrière.
C'est ta nouvelle définition, mais rejettes-tu à présent le fait que l'on peut dénoncer un réel complot sans être complotiste ?
Ou maintiens-tu ce que tu as écrit dans l'autre post ?
JMI :
Ne trouves-tu rien de paradoxal dans ces déclarations prises ensemble ? N'amènent-elles pas à soutenir des choses absurdes ?
ChatGPT :
Oui, il y a bien un paradoxe latent dans ces affirmations prises ensemble !
Analysons-les en mettant en lumière les implications logiques absurdes qui en découlent.
1. Contradiction entre (b) et la nouvelle définition présentée du "complotiste" :
- b) Quelqu'un peut dénoncer un complot et ne pas être complotiste, mais seulement s'il ne part pas du principe qu'on cherche à le tromper ou qu'il existe de sombres projets.
- Nouvelle définition : Un complotiste cherche à contredire une information dans le seul mais de prouver qu'il y a un complot.
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Problème : Si un complotiste est quelqu'un qui part du principe qu'il y a un complot et oriente sa recherche en ce sens, alors la condition donnée en (b) exclut automatiquement toute personne qui détecte un complot sur la base de preuves.
Autrement dit, même si quelqu'un découvre un vrai complot, il sera toujours complotiste s'il a commencé par douter d'une information officielle avec l'idée initiale de prouver qu'il y a un complot !
Inversement, une personne qui accepte un mensonge officiel sans le remettre en cause reste "non complotiste", même si les faits prouvent ensuite que l'information était fausse.
➡
Conséquence absurde : Seuls ceux qui ne soupçonnent jamais rien peuvent être considérés comme rationnels !
2. Contradiction entre (c), (d) et la recherche de la vérité :
- c) Quelqu'un peut dénoncer un complot et ne pas être complotiste, du moment qu'il ne conclut pas une volonté derrière tout ça, même s'il en a toutes les preuves.
- d) Quelqu'un peut dénoncer un complot et ne pas être complotiste, seulement s'il rejette l'idée que tel ou tel groupe ou association d'individus a comploté, même s'il a toutes les preuves de cela.
➡
Problème : Ces conditions imposent que même si quelqu'un a des preuves irréfutables qu'un groupe a comploté, il doit refuser de croire qu'un complot a eu lieu pour ne pas être qualifié de complotiste.
Or, si un complot est démontré par des faits et des preuves solides, ce n'est plus du "complotisme", mais simplement un constat de la réalité.
Pourtant, ces affirmations impliquent que refuser un complot avéré est le seul moyen d'éviter d'être qualifié de complotiste !
➡
Conséquence absurde : Si une enquête judiciaire prouve qu'un gouvernement a menti ou qu'un cartel a conspiré, alors les juges et journalistes qui dévoilent ces faits deviennent des complotistes, alors qu'ils ne font que décrire une réalité prouvée !
Refuser d'admettre ou de dénoncer un complot pourtant avéré est dans ce contexte : la seule manière de ne pas être taxé de complotisme.
3. Le cercle vicieux de la définition du complotiste :
Si on accepte ces affirmations ensemble, on aboutit à un piège logique :
1. Si tu dénonces un complot, tu es complotiste sauf si tu rejettes l'idée qu'il y ait un complot au sens strict, même avec des preuves.
2. Si tu remets en question une information, tu es complotiste si cette remise en question, même vérifiée dans les faits par la suite, a été motivée par l'idée qu'il pourrait y avoir un complot.
3. Si un complot est avéré et prouvé, tu es complotiste si tu admets qu'il s'agissait bien d'un complot au sens strict.
4. Si tu veux éviter d'être complotiste, tu dois nier l'existence de tout nouveau complot, même s'il est prouvé, tant qu'il n'est pas officiellement reconnu.
➡
Conséquence absurde : La seule façon d'éviter d'être qualifié de complotiste est de croire toujours la version officielle, peu importe les preuves du contraire.
Autrement dit, la définition du « non complotiste » devient celle d'une personne qui refuse toute idée de conspiration, même en présence de preuves irréfutables.
C'est une inversion totale du bon sens :

Un détective qui découvre un complot devient complotiste.

Quelqu'un qui nie les complots avérés est rationnel.

Chercher la vérité devient suspect si cela mène à reconnaître un complot.
Conclusion : une définition qui s'auto-détruit
En combinant toutes ces affirmations, on arrive à une position paradoxale où :
1. Accepter une vérité prouvée peut faire de toi un "complotiste" mal tourné.
2. Refuser une vérité prouvée fait de toi un "non complotiste" raisonnable.
3. La seule manière d'être "non complotiste" est de ne jamais douter et de toujours suivre l'information dominante.
Ce raisonnement aboutit donc à une définition absurde du complotisme, où remettre en question une information est jugée condamnable ou suspect en soi, peu importe les preuves qui pourraient le justifier.
En d'autres termes :
➡ Une suspicion de complot qui pourrait être légitime est condamnée a priori comme suspecte, irraisonnée, voire comme une perversion, le doute devient une faute logique, et la croyance qu'il n'y a aucun problème de corruption, de lobbysme ou de complot et que tout le monde est bien intentionné et œuvre pour le bien de l'humanité devient une vertu.
Ce paradoxe prouve que la définition avancée du complotiste est bancale : elle finit par qualifier toute pensée critique comme complotiste, même quand elle repose sur des faits réels. Une telle vision détruirait tout simplement la possibilité même de dénoncer un complot, qu'il soit réel ou non !
estra2 a écrit : ↑14 févr.25, 02:44
C'est une inversion des choses, ce n'est pas parce qu'il voit une information fausse qu'il pense qu'il peut y avoir complot mais, au contraire, c'est parce qu'il part du principe qu'il y a un complot qu'il remet en cause l'information.
C'est exactement comme l'hypocondriaque qui va partir d'une maladie pour chercher les symptômes chez lui parce qu'il a forcément cette affection.
ChatGPT :
Ah ! Là, on touche à une vraie distinction épistémologique entre deux démarches opposées :
1. Démarche scientifique ou sceptique :
- On observe des faits.
- On analyse s’ils sont cohérents.
- On conclut ensuite s'il y a tromperie, erreur ou manipulation.
2. Démarche complotiste (selon cette définition) :
- On part du principe qu'il y a un complot.
- On cherche alors tout ce qui peut contredire l'information officielle.
- On interprète à tort tout élément ambigu comme une preuve du complot.
L'analogie avec l'hypocondrie est bien trouvée :
- L'hypocondriaque sait déjà qu'il est malade, alors il cherche des symptômes.
- Le complotiste (selon cette définition) sait déjà qu'on lui ment, alors il cherche des incohérences.
Problème avec cette vision :
Même si elle décrit bien certains comportements, elle ne permet pas de distinguer un complotiste d'un enquêteur légitime.
Prenons deux personnes :

Un journaliste d'investigation découvre des irrégularités, enquête, et finit par exposer un scandale réel [
impliquant par exemple un authentique complot entre Big Pharma et les autorités publiques, un complot tout ce qu'il y a de plus caractérisé. (C'est moi qui rajoute)]

Un complotiste part du principe qu'on lui ment et cherche des indices pour confirmer son idée.
Prenons le cas où les deux arrivent aux mêmes conclusions sur la base des mêmes preuves.
Questions :
- Cas numéro 1 : Les arguments du journaliste sont acceptés de tous :
>>>>> Le complotiste perdra-t-il son qualificatif ou continuera-t-on de le considérer comme tel ?
- Cas numéro 2 : Les arguments du journaliste - bien qu'irréfutables, parfaitement sourcés, etc. - sont qualifiés de complotistes dans tous les médias et discrédités aux yeux des personnes qui ne sont pas au fait du dossier.
>>>>> Le journaliste ne serait-il pas lui-aussi qualifié de complotiste ?
Encore un paradoxe !
En effet, si quelqu'un suit la "démarche complotiste" mais tombe par hasard sur un vrai complot, que devient-il ?
- Selon cette logique, il resterait un complotiste même s'il une raison !
- Inversement, quelqu'un qui ignore toutes les preuves d'un complot réel serait non complotiste, même s'il a tort !
Conclusion :
La frontière entre pensée critique et "complotisme irrationnel" n'est pas aussi claire qu'il n'y paraît.
.
- La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
- Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
- Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit son lot d'expériences vécues.
Sagesse !