Bonjour Vent.
Vent a écrit :
« Bonjour Bertrand du Québec
A mon tour j'ai bien lu, du moins de mon mieux, ton point de vue sur la question de l'immortalité dont tu me cites Génèse 2:7.
Merci de le faire,

même si cela ne va pas dans le sens de votre point de vue, et encore merci de me lire de votre mieux.
Cela dit Genèse 2:7 ne spécifie pas qu'Adam serait immortel tant qu'il ne mangera pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Implicitement le récit le suppose… La « descendance » d’Adam ayant perdue le don de ne pas mourir, vivrons tout de même presque mille ans par la suite. Ce sont des siècles en moins qui seront perdu, à cause du péché de l’humanité et ce pour arriver à vivre à peine 100 ans.
En fait la Genèse ne dit rien ni sur l'immortalité ni sur la vie éternelle depuis la création d'Adam, mais seulement qu'Adam mourra le jour où il mangera du fruit de l'arbre que Dieu a désigné de ne pas manger.
Le récit suppose telement qu’Adam ne mourerait pas s’il obéissait à Dieu, qu’ami de la verite écrit :
« Jéhovah est en effet un Dieu de rétribution; au juste le salaire du juste, au méchant le salaire du méchant. Nous étions originellement fait pour vivre éternellement dans la paradis, … »
Vivre éternellement — à tout le moins — c’est de ne pas mourir.
Adam ne devait pas mourir, car la conséquence
la plus grave, c’est qu’il mourra s’il mange du « fruit » de l’arbre. Adam perds son « don » physique le plus prioritaire qui est de ne pas mourir, d’être immortelle.
A ce stade de son enseignement Adam n'a même pas la notion de vie éternelle et encore moins immortelle, il devait acquérir d'abord la notion d'obéissance avant de penser "vie éternelle" voir "immortelle" ce qu'il aurait obtenu s'il était resté fidèle à l'ordre reçu par Dieu en refusant de suivre les paroles du serpent rapportées par Eve qui avait déjà mangé le fruit.
Vous dites qu’Adam
avant de penser à la « vie immortelle » … Mais ce n’est pas à Adam de penser à cette vie immortelle, tout comme ce n’est pas à lui de penser de « venir au monde »,
car cela relève de Dieu !
Dieu donne gratuitement et ce sans mérite de sa part le don de l’immortalité, mais pour cela il doit être obéissant à Dieu et demeurer en amitié avec lui, sinon il perdra ce don précieux.
ce qu'il aurait obtenu s'il était resté fidèle à l'ordre reçu par Dieu en refusant de suivre les paroles du serpent rapportées par Eve qui avait déjà mangé le fruit.
Adam n’avait pas à obtenir cette vie immortelle,
qui lui était donnée gratuitement par don d’amour de son Créateur. S’il était resté fidèle, jamais il n’aurait perdu cet extraordinaire don de l’immortalité.
En conclusion : la question soulevé en Eden n'était pas sur la vie éternelle ni sur l'immortalité associé à une condition, car la question était sur l'obéissance à l'ordre que Dieu a donné à Adam et Eve Genèse 3:3.
Effectivement, la question soulevé en Éden ne portait pas sur la vie éternelle ni sur l'immortalité et ce tout simplement
parce qu’il avait déjà reçu gratuitement l’immortalité, qui
était inhérente à sa création.
En réalité : la question soulevé en Éden était en rapport à leur obéissance et à la confiance en Dieu. C’est leur véritable liberté qui fut mise à l’épreuve, leur relation d’amitié avec Dieu :
A qui faire confiance ? En Dieu ou au serpent ?
Adam avait tout pour vivre sans connaître la mort et être heureux, mais le serpent
à semé le doute et la convoitise et ce par ses mensonges …
Or quand Eve répond à Satan qu'ils (Adam et Eve) ne devaient pas toucher du fruit de l'arbre en question pour ne pas mourir, elle laisse bien comprendre qu'ils (Adam et Eve) sont mortel et non immortel,
C’est curieux je trouve que le texte dit le contraire de ce que vous affirmez !
Le récit laisse plutôt bien comprendre — à tout le moins il le suppose — qu'ils (Adam et Eve) sont immortel et non mortel ! Pour preuve ?
Gn 3, 1-6 :
1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme: "Alors, Dieu a dit: Vous ne mangerez pas DE TOUS les arbres du jardin?"
2 La femme répondit au serpent: "Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin.
3 Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, SOUS PEINE DE MORT."
C’est le premier mensonge qui est plutôt subtile !
3 Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, SOUS PEINE DE MORT."
4 Le serpent répliqua à la femme: "Pas du tout! VOUS NE MOURREZ PAS!
5 Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal."
6 La femme vit que l’arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu’il était, cet arbre, désirable pour acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. Elle en donna aussi à son mari, qui était avec elle, et il mangea.
Que laisse bien comprendre les versets 3 et 4 ?
Au verset 3 Dieu sous-tend au lecteur qu’Adam et Ève ne devait pas mourir, qu’ils n’étaient pas soumit à la mort et que
S’ILS mangeaient de l’arbre qui est au milieu du jardin, ils seraient soumit à la peine de mort, qu’ils mourraient !
Au verset 4 Satan
dit le contraire, non, non
VOUS NE MOURREZ PAS !
Et là au verset 5 il sème le doute et veut briser le lien d’amitié et de confiance qui régnait entre Adam et Dieu.
car celui qui est immortel ne se pose pas la question s'il va mourir en mangeant du fruit de l'arbre dont Dieu a dit de ne pas manger pour ne pas mourir.
Dans le texte de Gn 3, 1-6 je ne vois pas Ève se poser la question de si elle va mourir ou pas si elle mange du fruit de l’arbre ! Elle dit :
3 Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin [ dit Ève ], Dieu a dit: Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, SOUS PEINE DE MORT."
La conséquence de la désobéissance serait la mort, même s’ils étaient
déjà mortels !!! Wow quelle conséquence !
Une vraie conséquence —
et toute une — c’est de perdre cette immortalité conditionnelle pour devenir passible de mort et ainsi mourir.
Ève ne se pose pas la question si elle va mourir, car il n’est pas question ici de questionnement,
mais de conséquence. Son immortalité est conditionnelle à son obéissance, sinon
la conséquence est de perdre cette immortalité pour se retrouver devant la mort et en subir la conséquence :
« A la sueur de ton visage tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et tu retourneras à la glaise. » Gn 3, 19
Plusieurs conséquences tombent sur Adam et Ève et la dernière est probablement
la plus terrible et c’est la mort signifiée par le retour de l’homme à la glaise.
amitié »
Oui bien sûr, et pourquoi pas malgré nos divergences.
Sur ce,
Je vous salue en Jésus.
Bertrand