Marmhonie a écrit :Si l'ame meurt comme le corps, alors c'est foutu. Tu peux jeter toute spiritualité par avance. La mort et le diable sont gagnants d'avance.
Les chrétiens croient le contraire. Ou alors, tu n'es pas chrétien, ce qui est ton droit absolu. Mais dans le christianisme, l'ame est fort heureusement immortelle, mais peut aller en Enfer pour sa destruction totale puisqu'elle s'est offerte au Diable.
Évidemment, dans ce cas, l'ame est perdue définitivement...
Alors là Marmhonie, excusez mois, mais quelqu'un aurait-il oublié que Dieu est l'Auteur et le Créateur de toute la création ? Si il le veut, qu'est ce qui peut échapper à son regard ?
Par exemple, son envoyé Jésus Christ n'a-t-il pas dit que tous les cheveux de la tête son comptés ? ET si il peut tout savoir de ce qui parait à l'extérieur de nous, ne peut-il pas tout savoir de ce qui est à l'intérieur de nous ? Est-ce trop difficile pour lui de recréer une âme humaine ? Et bien en vous lisant vous et d'autres j'ai l'impression que si il ne reste plus rien de l'homme qui est retourné à la poussière, sue DIEU SERAIT INCAPABLE DE RECREER UN TEL HOMME, DE RECREER UNE ÄME, EXACTEMENT COMME ELLE ETAIT AVANT SA MORT.
Cela me laisse songeur de voir à quel point vous limitez la Tout Puissance Créatrice de Dieu. Mais c'est sur un point annexe que j'attire vote intention.
Celle du châtiment éternel, châtiment suite à un jugement car on dit qu'un tel homme a commis un crime dont il n'est pas revenu. Mais dans "châtiment éternel" il y a deux aspects : l'un est la nature du châtiment, l'autre est la durée du châtiment". Or il me semble que la justice de Dieu est une justice d'équivalence, ainsi en Deutéronome il est dit par exemple : oeil pour oeil, âme pour âme, dent pour dent, etc. dont le temps ne peut faire exception. En effet si j'applique une châtiment éternel, c'est à dire un châtiment qui a un commencement mais qui n'a jamais de fin dans la durée, il faut tout de même que le coupable agisse criminellement depuis une durée qui a un commencement mais qui n'a pas de fin. Or Marmhonie, il ne peut vous échapper qu'à partir du moment où un criminel est interpellé, qu'un jugement soit rendu et appliqué, que l'activité criminelle du coupable a pris fin !
Et dès lors on ne peut plus requérir une peine de durée infinie. Car si on appliquait une telle peine on se retrouverait dans le paradoxe que le coupable continuerait ces crimes pour l'éternité avec un châtiment éternel prononcé qui ne pourrait jamais être appliqué.
C'est quand même du sens commun. Ainsi quant à la durée du châtiment , du point de vue de la justice, soit nous nous trouvons dans l'iniquité en terme de durée équivalente soit nous nous trouvons dans le cas d'un châtiment inapplicable.
Réfléchissez-y, n'est-ce pas Sisyphe qui dans la mythologie grecque reçu un châtiment sans fin, pour l'éternité ? Et avons nous trouvé cette sentence juste de la part des dieux grecs ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sisyphe
Pour avoir osé défier les dieux, Sisyphe fut condamné à faire rouler éternellement, dans le Tartare, jusqu'en haut d'une colline un rocher qui en redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet, tel que raconté dans l’Odyssée. Toutefois, Homère ne faisait pas mention de la raison de ce châtiment. Certaines traditions le justifient par la réputation de brigand et de malfaiteur que Sisyphe avait acquise de son vivant.
Nous sommes manifestement dans le même ordre d'idée quant à la justice divine avec cette interprétation d'un châtiment éternel dans un enfer de feu où des âmes humaines y seraient éternellement tourmentées.
Mais est-ce vraiment là la justice du Dieu vivant ? Une telle sentence peut-être seulement être motivée par ce qui est le moteur de toutes ses actions : l'amour, un amour empreint d'une vraie justice ? Car n'est-ce pas plutôt la justice à l'image d'hommes aux coeurs insensibles éloignés de la vie qui appartient à Dieu, étant mentalement dans les ténèbres que vous nous décrivez Marmhonie, une justice qui terrifie et sème l'épouvante dans le coeur des hommes ?