Pourtant la citation que vous faites provient du texte des écrits sacrés !Sofian a écrit : Faux, faux et faux !
2 Corinthiens 4
6. En effet le Dieu qui a dit : Que des ténèbres resplendisse la lumière, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la connaissance de la gloire de Dieu, qui est sur la face du Christ."
Cela s'est fait "au grand jour."
Mat 6,3 Mais toi, en exerçant ta justification, que ta gauche ne sache pas ce que ta droite fait,
4 afin que ta justification soit faite en secret. Et ton père, le voyant du secret, te le rendra.
6 Mais toi, quand tu pries, entre dans ta cellule, ferme ta porte et prie ton père qui est dans le secret. Et ton père, le voyant du secret, te le rendra.
On ne peut pas dire "Faux, Faux, Faux"
Cependant, en effet, l'homme intérieur, qui, dans le secret poursuit sa recherche en accomplissant la voie, finit par illuminer par l'intelligence, ce qui était inconnu et obscur avant toute découverte. C'est pourquoi, 2 Cor n'est pas du tout en contradiction avec mes propos.
On est admiratif devant autant de référence biblique ! Merci de citer des versets selon les habitudes exégétiques.Des foules l'ont entendu proclamer à Jérusalem alors même que les pharisiens avaient interdit de prêcher ce nom ! Criez-le sur les toits dit Jésus. Vous serez alors mes témoins[...]jusqu'aux extrémités de la terre".
C'est en effet, ce qui est détestable dans les doctrines des congrégations. Lorsqu'on aborde des croyants embrigadés dans les limites de leur catéchisme ou de leur dogmatique, il faut adhérer à ce qu'il y a dans les limites, et jamais à ce qui il y a aussi hors des limites. Ces gens-là entretiennent les mystères ! Ainsi cette citation :Tout ce goût pour faire des mystères n'a d'autre but que de faire croire qu'on sait mieux et plus !
Sofian a écrit :Il est grand le mystère de la foi
Nous sommes bien d'accord ! Les doctrines en conserve sont toujours un moyen de conserver et de transmettre, jamais de comprendre les mystères.Ce n'est que vanité, orgueil, tromperie.
C'est exact ! Il n'y a que les gens libres de chercher qui peuvent réellement découvrir et enlever tout voile sans prétention et d'une façon productive. Ceux qui sont prisonniers d'une façon de penser, sont leur propre geôlier.Tout baptisé rempli de l'Esprit Saint en sait plus que ces générations de faiseurs de phrase bouffis d'une prétention stérile qui ne leur est d'aucun secours pour approcher les rudiments de la ... REVELATION".
Prenons la Chouraqui !Paul a écrit :1 Corinthiens 2 10 Car c'est à nous que Dieu l'a révélé par l'Esprit ; l'Esprit en effet sonde tout, jusqu'aux profondeurs de Dieu.
11. Qui donc entre les hommes sait ce qui concerne l'homme, sinon l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même, nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l'Esprit de Dieu.
12. Or, nous n'avons pas reçu, nous, l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les dons gracieux que Dieu nous a faits.
13. Et nous en parlons non pas avec des discours enseignés par l'humaine sagesse, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, exprimant en termes spirituels des réalités spirituelles.
14. L'homme psychique n'accueille pas ce qui est de l'Esprit de Dieu : c'est folie pour lui et il ne peut le connaître, car c'est spirituellement qu'on en juge.
1 Cor 2,10 À nous, oui, Elohîms l’a découvert par le souffle. Oui, le souffle scrute tout, et même les profondeurs d’Elohîms.
En effet, aux hommes intérieurs, qui sont animés par le souffle (la pensée), Elohim révèle bien des choses. La pensée est le moteur de la conscience, le souffle qui tourne sans cesse en tournoyant, et qui par cette quête multidirectionnelle, permet d'approcher et de donner du sens à ce qui n'en a pas encore. Seul un mécanisme qui ne privilégie aucune direction en particulier, permet de trouver la direction et le sens de chaque chose. C'est pourquoi, ce souffle tournoyant scrute tout, balayant toutes les directions, toutes les hypothèses, y compris les plus cachées, le plus profondes.
11 Oui, quel homme sait ce qui est en l’homme sinon le souffle de l’homme en lui–même? Ainsi de ce qui est en Elohîms: nul ne le pénètre, sinon le souffle d’Elohîms.
Ici, il est clairement dit que l'homme découvre les choses par le souffle qui lui est intérieur. C'est bien la pensée en l'être humain qui est le moteur de la quête et le moyen d'avancer dynamiquement vers la découverte. Et dans cette pensée, la part de pensée correspondant au souffle d'Elohim, est celle qui accède à la compréhension d'Elohim. Ce souffle d'élohim est mélangé à celui de l'âme, et il forme un seul souffle, une seule pensée dans la conscience. La conscience apprend peu à peu à les différencier.
12 Mais nous–mêmes, nous n’avons pas reçu le souffle de l’univers, mais le souffle qui vient d’Elohîms, afin de savoir ce qu’Elohîms, dans son chérissement, nous a donné.
Il y a donc deux souffles, l'un qui est le souffle d'Elohim, l'autre qui est le souffle de l'univers. Le souffle d'Elohim est comme un petit souffle, intérieur et de faible ampleur, et il est souvent étouffé par celui de l'extérieur. Mais, pour ceux qui se sont engagés à la voie religieuse, alors, le souffle intérieur d'Elohim prend peu à peu, de découverte en découverte, une part de plus en plus grande, dans le mécanisme de la pensée, et dans la conscience de l'être. La pensée devient religieuse.
13 Cela, nous ne l’exprimons pas en paroles enseignées par la sagesse des hommes, mais dans ce qu’enseigne le souffle, comparant ce qui vient du souffle avec ce qui est du souffle.
C'est le moins qu'on puisse dire ! Aucune doctrine en conserve n'apporte réellement l'explication de l'apôtre. Seules les découvertes de la pensée intérieure permettent de discerner ce qui est la pensée religieuse et la logique, de ce que la pensée génère de multiple et dont tout n'est pas nécessairement respectueux de la logique. Cela n'est pas enseigné par la sagesse des hommes. Cela signifie, que la sagesse des hommes ne peut pas transmettre un savoir spirituel. Cela veut dire encore que seul, celui qui réfléchit et observe méthodologiquement peut parvenir aux découvertes et à la révélation de Dieu. Les dogmes et les doctrines n'ont jamais rendu personne intelligent. Alors, que l'exercice de l'Esprit et de la logique, exerce l'intelligence et lui donne précision et consistance.
14 L’homme psychique ne reçoit pas ce qui est du souffle d’Elohîms: oui, c’est pour lui une folie; il ne peut le pénétrer, parce que l’investigation se fait selon le souffle.
La psyché est la sensibilité émotionnelle de la conscience, et elle entraîne une pensée plus réactive que proactive. C'est pourquoi, n'étant que passive, elle ne peut rencontrer par une action ordonnée et motivée, ce qui ne se révèle qu'à l'étude et la réflexion. C'est pourquoi, aucun état émotionnel ne peut être confondu avec un état spirituel, même chez les mystiques qui en connaissent. Ce que l'on ressent, cela n'est pas ce que l'on pense avec l'intellect. Le mot "investigation" est ici exactement le mot "recherche". Le mystique est un chercheur. Les gens des congrégations, eux, ont déjà "trouvé". Ils sont riches d'un dogme. Les adeptes de Jésus n'ont pas de dogmes, mais seulement une adhérence.
Voilà ce commentaire que je dois faire à ce bout de post que vous avez créé après coup en le rajoutant à la première version d'un post pour laquelle j'avais déjà fait une réponse. J'ai déjà expliqué en quoi, cette attitude est spécialement malhonnête et participe d'une réelle volonté de nuire au bon déroulement de cette discussion.